(Minghui.org) Les fonctionnaires du camp de travaux forcés de Fenjin à Changchun essayent de faire du lavage de cerveau aux pratiquants de Falun Gong dans le but de les amener à renoncer à leur croyance et de les forcer à faire un travail dur, de sorte que les fonctionnaires puissent ainsi gagner d'énormes sommes d'argent.

Contraints aux travaux forcés


Les pratiquants du camp sont obligés de travailler dans une fabrique de produits artisanaux d'oiseaux, qui sont ensuite exportés vers le Japon. L'endroit est sale et très poussiéreux. L'air est rempli de l'odeur âcre des teintures et des émanations suffocantes émises par la colle. Toutes les portes et les fenêtres sont fermées afin d'éviter que les plumes utilisées pour les produits s'envolent. Il n'y a pas de ventilation, ce qui provoque une douleur extrême pour les yeux et la gorge. Nos mains, le visage et les vêtements sont souvent recouverts de teinture. Si nous ralentissons le rythme du travail, les gardes nous donnent des coups de poing et de pieds. Si la date limite pour les commandes approche et que nous n'avons pas terminé notre quota, nos heures de travail sont prolongées et parfois nous devons travailler jusqu’à tard dans la nuit.

Les pratiquants doivent faire un travail dur et pénible, mais ne reçoivent que de petites quantités de nourriture de très mauvaise qualité. Le menu affiché sur le mur de la cantine du camp énumère une série de repas substantiels, juste pour l’apparence, mais ça ne correspond pas à ce que les pratiquants reçoivent effectivement. Même la nourriture apportée au camp par les familles des pratiquants est détournée en partie par les gardes. Finalement, il en reste peu ou pas pour les pratiquants.

L'hiver dernier, afin de faire plus de profits, les autorités pénitentiaires ont réduit les heures de chauffage, de sorte qu’ils empochaient eux-mêmes l'argent économisé qu'ils devaient dépenser pour le chauffage. En conséquence, tous ceux qui travaillaient dans l'usine avaient extrêmement froid, même quand ils avaient mis leur veste.


Lavage de cerveau

Le 8 novembre 2012, Shen Quanhong, chef du Bureau 610 au camp de travaux forcés de Fenjin, a refusé la permission de visite aux familles des pratiquants, en déclarant que c'était dû aux problèmes de sécurité pour la période du 18e Congrès national. Il a également mis en place une soi-disant « équipe d'assaut » dans une chambre au deuxième étage de la deuxième section, afin de torturer les pratiquants. Tout l'équipement de surveillance a été retiré de la salle et deux gardes ont dirigé une équipe de détenus pour torturer un pratiquant, à tour de rôle pendant trois heures d'affilée. Ils forçaient les pratiquants à s'accroupir avec les mains sur la tête. Alors deux détenus criminels appuyaient sur les épaules du pratiquant afin d’augmenter le poids, causant une douleur extrême sur tout leur corps. Á force de rester accroupis longtemps, les pieds des pratiquants s’engourdissaient et lorsqu’ils ne pouvaient plus le supporter ils tombaient en essayant de se lever.

Vers décembre 2011, Xu Zhao, Yu Lihai, Yu Guofeng, Wu Dexiu et Jiang Yan ont été emmenés au centre de lavage de cerveau où ils ont été forcés de rester accroupis pendant deux à trois jours. Deux détenus étaient en charge d'un pratiquant et ils lui donnaient des coups de poing et des coups de pied à volonté. M. Wu Dexiu a été battu par Wang Feng, Li Cai et Li Weidong, qui à tour de rôle le torturaient.

M. Jiang Yan, un enseignant, a été brutalement battu par Li Weidong, Shang Shang, Chen Shen Guangcai et Quanhong, qui se tenait debout sur la tête de M. Jiang. Yang Ligang, le sous-chef, était responsable du lavage de cerveau de M. Jiang. Comme M. Jiang a essayé de lui clarifier les faits de la persécution, il l'a giflé si fort que M. Jiang a vacillé de quelques pas en arrière.

Le personnel qui a participé à « l’équipe d’assaut » inclus Jiang Yan, chef de la deuxième section, Wang Feng, directeur adjoint de la deuxième section, Wang et Yang du ministère de l'Éducation, Zhong Wenge, chef de la première section, et Sun Zechao, chef adjoint de la première section.

Traduit de l’anglais en Suisse