(Minghui.org) Les médias en Chine ont fait circuler de la propagande haineuse pour justifier la persécution du Falun Gong qui a commencé en 1999 et a été lancée par Jiang Zemin, ancien président du Parti communiste chinois (PCC). J'ai été incarcérée dans un camp de travaux forcés pour avoir pratiqué le Falun Gong, et comme je refusais de renoncer à ma foi, les gardiens de prison m'ont à maintes reprises donné des électrochocs avec des matraques électriques et m'ont soumise à de nombreux autres moyens de torture qui ont abouti à ce que je devienne handicapée physiquement. Le Bureau 610 en Chine et la gestion de mon organisation de travail n'ont pas arrêté d'essayer de me forcer à renoncer à ma foi, mais je n'ai jamais vacillé dans ma croyance envers le Falun Gong. Je garde dans mon cœur la foi au Falun Gong.

J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en janvier 1999, et je le pratique depuis plus d'une décennie. C'est à cause de ma foi envers le Maître et le Falun Gong que j'ai fait un aussi long parcours. Je l'ai emporté sur de nombreuses épreuves et tribulations sous la protection de notre Maître compatissant. Je voudrais partager mes expériences de pratique et mes éveils avec les autres pratiquants de Falun Gong. Veuillez m'indiquer si certains propos sont inappropriés selon mon humble compréhension.

J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en janvier 1999, lorsque je souffrais d'une rectite. J'avais déjà eu recours à toutes sortes de traitements médicaux, mais en vain. Malgré ma maladie, je n'avais pas d'autre choix que de continuer à travailler pour aider ma famille. Après une réforme des soins de santé, mon organisation ne nous payait seulement plus que 50 yuans chaque mois, si nous prenions un congé de maladie. Avec deux enfants en pleine croissance à l'école, ma famille ne pouvait pas joindre les deux bouts, si je n'avais pas de revenu. Le salaire de mon mari n'était pas bon parce que son organisation n'était pas rentable. La pression financière et ma maladie m'ont rendu la vie insupportablement douloureuse.

Après avoir déjà essayé la médecine occidentale et chinoise, ainsi que des remèdes maison, un collègue de travail m'a recommandé le Falun Gong. Espérant me sentir mieux, j'ai pris mon congé annuel et j'ai acheté un exemplaire du Zhuan Falun dans une librairie. J'ai été étonnée quand je l'ai lu. J'ai réalisé que c'était un livre qui enseignait aux gens à retourner à leurs véritables identités, pures et innocentes, et à comment cultiver et pratiquer. Depuis, je pratique le Falun Gong.

Je n'avais que la peau et les os, en raison de la rectite. Je souffrais souvent de diarrhée et je ne pouvais même pas me tenir debout. C'était une maladie connue par l'ensemble de mes collègues de travail. Par contre, après avoir pratiqué le Falun Gong pendant seulement quelques jours, je suis devenue tout à fait bien. J'étais lumineuse ! Mes collègues ont été étonnés quand ils m'ont vu retourner au travail tout à fait bien. « Comment avez-vous réussi à traiter votre maladie ? » Je leur ai dit que c'était le Falun Gong et j'ai commencé à recommander le Falun Gong. Ça a fait sensation au travail. Beaucoup de mes collègues ont acheté un exemplaire du Zhuan Falun, et quelques-uns ont commencé à pratiquer.

J'ai immédiatement commencé à me conduire selon Authenticité - Bienveillance - Tolérance, qui sont les principes du Falun Gong. Tout d'abord, j'ai déchiré mes reçus de frais médicaux qui s'élevaient à plus de 3 000 yuans. Le nouveau plan de soins de santé au travail demandait à chacun de payer leurs frais médicaux, aussi j'avais demandé aux hôpitaux d'inscrire les reçus au nom de ma mère et ainsi je déclarais ces frais médicaux par le biais de ma mère, dont le plan de soins de santé payait tout. Je savais que ce n'était pas en conformité avec les principes du Falun Gong, alors j'ai détruit tous les reçus. Ensuite, j'avais trouvé un collier, une chaîne en or qui appartenait à un touriste. C'était un grand collier, et je l'avais gardé. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, j'ai partagé cette histoire avec un compagnon de pratique au travail et j'ai décidé de remettre le collier en or à la gestion.

Je travaillais au guichet de la billetterie [d'une gare routière] et je traitais beaucoup d'argent tous les jours. Beaucoup de voyageurs utilisaient de faux billets pour acheter des billets. Quand je découvrais des faux billets, je les détruisais et je payais le solde de ma propre poche. Quand mes collègues ont appris ce que je faisais, l'un d'eux a déclaré : « Si vous trouvez qu'il est inapproprié d'utiliser des billets contrefaits parce que vous pratiquez le Falun Gong, pourquoi ne pas me les donner ? Je vais les prendre. Pourquoi auriez-vous à payer pour les faux billets ? » Je leur ai expliqué qu'en tant que pratiquante de Falun Gong, je ne pouvais pas le faire. Je m'entendais bien avec mes collègues. Je n'ai pas choisi des tâches faciles. En plus de faire mon travail à la billetterie, je me suis proposée pour garder notre environnement de travail propre, y compris la salle d'attente et le stationnement.

J'étais très heureuse de pratiquer le Falun Gong. Il m'a sauvé la vie et m'a transformée en une personne meilleure. J'étais déterminée à manifester la beauté du Falun Gong à travers mes actions. En fait, mon comportement au travail a jeté des bases très solides pour, plus tard, ma clarification de la vérité.

Quand Jiang Zemin a commencé à réprimer le Falun Gong le 20 juillet 1999, la gestion du travail a suivi son ordre et a exigé que ceux qui pratiquaient le Falun Gong écrivent une garantie de renonciation au Falun Gong et qu'ils remettent leurs livres de Falun Gong. Au cas où nous refuserions, nous serions suspendus sans traitement. Chaque jour, à de nombreuses reprises, nous étions tenus d'assister à des réunions. Nos collègues ont commenté : « C'est comme revenir à la révolution culturelle ! »

Je crois fermement que le Maître est le plus juste et que le Falun Gong est la meilleure pratique de cultivation. En octobre 1999, j'ai décidé de me rendre à Pékin pour exercer mon droit constitutionnel et faire appel pour le Falun Gong auprès de l'Office national d'appel de Pékin. Mais j'ai fini par être arrêtée et transférée vers un centre de détention dans ma ville natale comme beaucoup d'autres pratiquants de Falun Gong. J'ai été détenue pendant 30 jours. De nouveau, je me suis rendue seule à Pékin à l'été 2000 et j'ai été arrêtée sur la place Tiananmen. Lorsque la gestion du travail a appris que je m'étais rendue à Pékin, ils se sont précipités à Pékin en voiture, se sont rendus au centre de détention de Pékin, et m'ont mise eux-mêmes dans la voiture. Ils m'ont mise dans un centre de détention dans ma ville. J'ai été condamnée à un camp de travaux forcés quelques jours plus tard.

Dans le camp, j'ai été soumise à une torture cruelle jusqu'à ce que je perde la capacité de marcher. Les gardes m'ont attaquée avec des matraques électriques et m'ont forcée à m'agenouiller en me tournant les bras et en piétinant mes cuisses. Puis ils ont continué à m'électrocuter avec des matraques électriques sur la tête, le visage et sur la nuque. Par conséquent, mon visage était couvert de bosses et de cloques. Mes yeux étaient si enflés que je ne pouvais pas voir quoi que ce soit. Mes lèvres étaient aussi enflées. Pendant plus d'un mois, j'étais incapable de m'étendre parce que la pression provoquait l'éclatement des cloques. Mon visage entier pelait.

Ensuite, mes jambes ont commencé à faire mal et j'avais du mal à marcher. J'avais l'impression qu'il y avait de nombreuses aiguilles qui s'enfonçaient dans mes jambes. Je souffrais tellement que je ne pouvais pas dormir pendant la nuit. Au milieu de l'hiver, J'ai mis mes pieds dans un baril d'eau rempli d'eau froide pour engourdir la douleur afin de pouvoir dormir pendant une courte période. Quand mes jambes redevenaient chaudes, j'étais réveillé par l'atroce douleur. J'étais en enfer. J'ai protesté auprès du capitaine des gardes et du personnel de la Deuxième division de la section locale du Bureau de la sécurité publique (PSB) qui m'avait condamnée au camp de travaux forcés et j'ai demandé à être libérée. Un gardien de prison m'a dit : « Tu refuses de renoncer au Falun Gong, mais tu rêves d'être libérée ? » Ils n'avaient aucune pitié. Après m'avoir handicapée, ils ont continué à faire pression sur moi afin que j'écrive ma renonciation au Falun Gong. Ils m'ont même menti : « On le fera si tu garantis de ne pas te rendre de nouveau à Pékin. »

Mais j'avais la foi dans mon cœur. J'ai choisi de croire au Maître et au Falun Gong. Je n'ai pas écrit de garantie.

En mai 2001, j'étais détenue dans une cellule avec une douzaine de détenues. J'ai commencé à avoir des symptômes de paludisme. Nous n'étions pas autorisées à quitter la cellule parce que nous avions refusé de renoncer au Falun Gong. Il y avait un baril en plastique derrière la porte. J'ai commencé à avoir la diarrhée. J'avais déjà perdu la capacité de marcher. Maintenant, j'avais une forte fièvre et de la diarrhée en permanence. J'avais de terribles douleurs. Une autre pratiquante qui avait déjà renoncé au Falun Gong me regardait souffrir et m'a demandé : « N'avez-vous pas peur de la mort ? » Je lui ai répondu : « Je n'ai pas peur de la mort. » Elle m'a invitée à manger. Nous n'avions pas d'eau chaude. Elle a fait un bol de nouilles instantanées avec de l'eau tiède, et j'ai réussi à manger un peu.

Quand ma mère a appris mon état, elle est venue et est restée à la maison d'hôtes du camp de travaux forcés pendant trois semaines. Tous les jours, elle demandait au camp de travaux forcés de me libérer mais le personnel du camp n'a pas accédé à sa demande. Ma mère a même eu une crise cardiaque. Elle a dit aux gardes : « Je veux la voir libérée, même si cela doit me coûter ma propre vie. J'ai plus de 60 ans. J'échangerai sa vie pour la mienne ! » J'ai finalement été libérée après 11 mois d'incarcération.

Après ma libération, le Bureau 610 local et la gestion du travail a commencé à me harceler à la maison, même si j'étais handicapée. Le secrétaire du Comité politique et juridique de la ville m'a même ciblée et fait pression sur moi pour que je renonce au Falun Gong. Mon mari a été menacé d'être mis à pied et on lui a dit : « Demande le divorce de ta femme si elle refuse de renoncer au Falun Gong. » Il a été condamné à rester à la maison et à me surveiller pendant le Congrès de la Chine populaire. Il subissait une énorme pression psychologique qu'il ne méritait pas. Il était tellement sous pression qu'un jour, il n'a pas vu que le cuiseur de riz à vapeur était branché dans la prise électrique. Il a trébuché sur le câble et a fait tomber par terre le pot entier de riz cuit à la vapeur. La direction avait aussi une personne qui venait chez moi et qui me surveillait. J'étais au bord d'une dépression nerveuse. Les mots ne peuvent pas décrire le sentiment de répression. Un jour, j'ai attrapé mes cheveux et j'ai crié : « Maître ! Je ne vais pas renoncer au Falun Gong ! Je ne vais pas renoncer au Falun Gong ! Je ne vais pas renoncer au Falun Gong, même si cela me coûte ma vie ! » Ensuite, j'ai crié : « Falun Dafa est bon ! » Soudainement, je suis devenue encore plus ferme dans ma foi envers le Maître et le Falun Gong.

Quand ils ont remarqué que la pression psychologique ne me faisait pas renoncer, ils ont eu recours à des moyens financiers. Ils ont suspendu mon bonus et mon salaire. Mon mari et moi avions la charge de deux enfants. Mon mari recevait seulement un peu plus de 300 yuans par mois sur son chèque de paie. La vie était très difficile. Pourtant j'ai surveillé mon xinxing et je n'ai pas cédé.

Les temps étaient difficiles, mais je ne voulais pas compromettre ma foi, peu importait la difficulté et j'ai refusé d'écrire une garantie. Je n'avais jamais douté du Maître ou du Falun Gong. Je ne crois que dans le Maître. Je ne croyais pas les mensonges ou les calomnies contre le Falun Gong. Dans mon état, je continuais de penser aux autres. Tous les jours, même si j'avais du mal à marcher sans douleur, je ne retournais pas au lit une fois que j'en étais sortie. Je m'assoyais sur un coussin rembourré et je gardais le lit propre. Après que mon mari soit parti pour le travail et que mes enfants soient partis pour l'école, je me marchais dans la maison avec une canne pour nettoyer et pour cuisiner pour ma famille.

Je suis très reconnaissante en particulier envers une pratiquante âgée. Elle a risqué sa sécurité personnelle et a insisté pour m'appeler alors que j'étais surveillée. Elle m'a apporté des articles du Maître et l'Hebdomaire Minghui, et elle a échangé sur des éveils avec moi. Elle a suggéré : « Pourquoi ne demandez-vous pas à votre mère de vous acheter une paire de béquilles afin que vous puissiez expliquer aux gens comment vous avez perdu l'usage de vos jambes. »

Marchant avec des béquilles, j'ai commencé à dire aux gens comment le PCC m'avait torturée en tant que pratiquante de Falun Gong. J'ai commencé avec mes voisins les plus immédiats. Bientôt tout le monde dans mon quartier savait qui m'avait blessée à coups de matraques électriques. Je marchais avec des béquilles. J'ai marché un mile (0.6 km) lors de la première journée et deux miles (1.2 km) la suivante. Je l'ai dit à toutes les personnes que j'ai rencontrées et j'ai propagé les faits de la persécution du mieux que je pouvais.

Cet été a été très chaud. Le frottement des béquilles a bientôt créé des trous dans ma chemise sous mes aisselles. Le frottement et la sueur me causait beaucoup de douleur. De nombreuses personnes m'ont dit : « Pauvre chérie ! Vous devez faire attention à votre sécurité personnelle quand vous racontez aux gens votre histoire. » Je ne ressentais aucune difficulté quand je les voyais s'éveiller à la vérité sur la persécution contre le Falun Gong. Le Maître a dit :

« Les grands Éveillés ne craignent pas les épreuves
La volonté taillée dans le diamant
Aucun attachement à la vie ou à la mort
Franc et sans obstacle, le chemin de la rectification de la Loi »

(« Pensée droite, comportement droit » de Hong Yin II)

La volonté d'un pratiquant de Falun Gong est taillée dans le diamant. Quelles difficultés et tribulations pourraient nous arrêter ?

Un jour, sur mon chemin en retournant à la maison, j'ai longé un parterre de fleurs public. Il y avait beaucoup de gens là-bas. L'un d'eux a dit : « De bonnes personnes ? Si ce sont de bonnes personnes, pourquoi finissent-elles là-bas (dans les camps de travaux forcés) ? » Je n'ai pas été dérangée, ni du tout découragée. Un jour, je suis tombée sur une personne âgée qui me criait après tandis que je racontais à des personnes les faits de la persécution contre le Falun Gong. Il a crié : « Vous êtes encore à parler ? Arrêtez ! » Je n'ai pas été dérangée. J'ai dit calmement : « Il n'est pas nécessaire d'être en colère, mon oncle. Nous ne nous connaissons pas. Pourquoi êtes-vous si contrarié ? Ils m'ont demandé pourquoi j'avais besoin de marcher avec des béquilles. C'est pourquoi je leur ai raconté mon histoire. » Lorsque je l'ai de nouveau rencontré, il n'était plus hostile envers moi.

Un jour, je me dirigeais vers une salle de cinéma. C'était pendant les vacances d'été donc il y avait beaucoup d'enfants là-bas. Un garçon m'a demandé : « Pourquoi tu as des béquilles ? » Je lui ai expliqué comment les gardiens de prison avaient été la cause de mon handicap. Sa mère a couru vers moi et m'a dit : « Vous osez parler du Falun Gong ici. Savez-vous qui je suis ? Je suis une journaliste. Je vais vous dénoncer au Bureau 610 ! » Je lui ai répondu : « C'est votre enfant qui m'a posé des questions sur mon handicap. Ne le dénoncez pas au Bureau 610. » Elle ne voulait rien entendre et a immédiatement, appelé le Bureau 610 avec son téléphone portable. Il était trop tard pour prendre la fuite, alors j'ai décidé de m'asseoir sur le bord du trottoir, d'émettre des pensées droites, et de prier pour la protection du Maître. J'ai récité silencieusement la formule des pensées droites.

Une voiture du 110 (équivalent au 911 aux États-Unis et du 112 en Europe) est arrivée en quelques minutes. Ils ont demandé qui pratique le Falun Gong. Je n'avais pas peur. J'ai expliqué aux gens du 110 que j'avais été torturée et que j'avais perdu l'usage de mes jambes. Ils ont demandé : « Est-ce une histoire vraie ? »» « Chaque mot. » Je leur ai même dit mon organisation du travail et mon nom. « Vous êtes les bienvenus pour vérifier mon histoire avec mon patron. » Ils ont dit : « Pauvre de vous. Pourquoi ne pas monter dans notre voiture. Nous vous ramènerons chez vous. » J'ai répondu : « Je vous remercie beaucoup. Mais j'ai besoin d'exercer mes jambes. Je ne veux pas vous déranger. » Ensuite, ils sont allés parler à la femme qui m'avait dénoncée. Elle s'est retournée en me regardant en colère. « Qu'avez-vous dit aux personnes du 110 ? Ils m'ont fait des reproches ! » Je lui ai répondu : « Je leur ai juste dit ce qui m'est arrivé. Je vous ai dit de ne pas me dénoncer à la police, mais vous avez insisté. » Il y avait de nombreux spectateurs. Une femme âgée a dit avec des larmes aux yeux : « Laissez-moi vous aider à vous relever. » Des personnes ont réprimandé la femme qui m'avait dénoncée à la police.

J'ai commencé à clarifier la vérité au travail et j'ai révélé comment les autorités m'ont refusé mes revenus. J'ai demandé à plusieurs reprises le bonus et salaire qu'ils avaient illégalement suspendus. Dans un premier temps, ils m'ont ignorée et ont demandé à la police de me menacer. Je leur ai dit que je n'avais pas commis de crimes et que j'avais droit à mon salaire. Certains collègues étaient très compatissants. Ils ont même suggéré : « S'ils refusent de vous redonner votre salaire, vous devez refuser de partir et tout simplement rester. » J'ai aussi profité de l'occasion pour clarifier la vérité à propos du Falun Gong à mes collègues et je leur ai révélé la persécution cruelle.

Je suis allée partout où les gens se rassemblent. En été, j'ai crié à l'extérieur de la salle d'attente de la gare routière : « Bien sûr, je viendrai ici ! C'est vous qui m'avez emmenée au camp de travaux forcés ! Jiang Zemin ne permet pas aux pratiquants de Falun Gong d'être légalement représentés en Cour. Personne ne va me rendre justice pour mon handicap. Je vous verrai pour mes droits ! » Je l'ai fait quand il y avait plus de gens. Quand ils ont remarqué que beaucoup de gens écoutaient, ils m'ont invitée dans leur bureau. Finalement, j'ai récupéré tous les bonus, la rémunération et la retraite auxquels j'avais droit.

Je n'ai jamais ressenti aucune gêne. Je me sentais très reconnaissante de voir une personne après l'autre apprendre la vérité à propos du Falun Gong et de la persécution du Falun Gong.

Le Maître a veillé sur moi pendant que je continuais d'étudier le Fa et de pratiquer les exercices. J'ai finalement été en mesure de marcher sans béquilles. J'ai finalement pu faire du vélo. J'ai continué à clarifier la vérité aux gens. Beaucoup de gens m'ont demandé : « Vous pouvez marcher maintenant ? Vous n'avez plus besoin de béquilles ? »

Lorsque j'ai été capable de marcher, j'ai commencé à travailler comme nounou et femme de ménage. Mon fils aîné allait àl'université, et la seconde était au lycée. Je travaillais comme nounou une demi-journée, mais je devais faire le travail d'une journée entière, y compris le ménage, la lessive et la cuisine. C'était un travail très exigeant. Mais je surveillais mon xinxing. J'ai gardé à l'esprit que j'étais une pratiquante et que je remplissais mes responsabilités. Mon employeur me faisait confiance sans réserve. J'ai clarifié la vérité à chaque famille pour lesquelles j'ai travaillé. Ils m'ont souvent offert des cadeaux en guise de récompense pour mon excellent travail mais j'ai toujours refusé. Chaque famille pour laquelle j'ai travaillé connaît aujourd'hui la vérité sur le Falun Gong. Certains ont accepté de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Je suis toujours en contact avec certaines de ces familles.

Lorsque j'assistais aux mariages d'enfants de mes collègues, j'aidais à la réception du mariage et je clarifiais la vérité à des moments opportuns. Ils ont beaucoup apprécié mon aide.

Mon père est décédé il y a longtemps. La ville natale de mon père est très loin, donc je ne suis pas restée en contact avec la famille du côté de mon père. C'était mon souhait de clarifier la vérité dans la ville natale de mon père. J'ai prié le Maître pour avoir la possibilité de retourner dans ma place natale. Quand mon deuxième enfant a eu l'intention de partir à l'étranger pour étudier, elle a dû organiser une entrevue. Je lui ai demandé d'avoir l'entrevue près de la ville natale de mon père. Après l'entrevue, nous nous sommes précipitées à la gare la plus proche pour retourner à la ville natale de mon père. Alors que nous attendions le train, j'ai vu un jeune homme et je me suis approchée de lui. Il s'est avéré qu'il venait de ma ville natale. Il m'a aidé à acheter mes billets. Je l'ai remercié et je lui ai clarifié la vérité. Il a accepté de quitter le PCC.

Le lendemain, nous sommes descendues du train et j'ai acheté des billets d'autobus pour mon lieu d'origine. Mon oncle est venu nous chercher à la gare routière, et je lui ai dit que je ne pouvais rester que pendant une journée. Il m'a immédiatement conduite afin que je puisse rendre visite à tous les parents en ville. Je leur ai clarifié la vérité et je les ai persuadé de quitter le PCC. Ma tante, qui avait plus de 80 ans, m'a attrapé la main et a dit : « Je ne suis pas sénile. Je me souviens de tout ce que tu m'as dit. » Ils étaient très émus que j'ai fait tout ce chemin pour leur rendre visite. Depuis, nous sommes restés en contact.

Le lendemain, nous sommes montées dans le train pour le retour. Après une journée entière de voyage, nous sommes finalement arrivées à la maison. Ma fille a été acceptée et elle a obtenu l'école où elle voulait aller.

Quand je me suis rendue à l'université de ma fille, j'ai payé mon propre billet et je n'ai pas profité de ma relation avec mon ancienne organisation de travail. Mes anciens collègues se sentaient mal à l'aise de me faire payer pour le transport. Je leur ai dit que j'étais déjà à la retraite et je ne devais pas en tirer un quelconque profit.

J'ai encore beaucoup d'attachements à éliminer, et je ne peux pas toujours chercher à l'intérieur. Plus précisément, j'ai eu beaucoup de conflits avec une pratiquante en particulier. J'ai toujours mis l'accent sur ses attachements et ses critiques. Je me sentais vraiment mal. J'ai laissé tomber le Maître. Je dois cultiver mon cœur solidement à partir de maintenant, suivre les enseignements du Maître et chercher à l'intérieur en tout temps. Je dois bien faire les trois choses.

Traduit de l'anglais au Canada