(Minghui.org) Un important « marché d'esclaves » impliquant des camps de travaux forcés sévit actuellement dans la province du Shandong, où il y a plus de dix camps de travaux forcés. Le Parti communiste chinois (PCC) a créé le Camp de travaux forcés Rizhao dans la province du Shandong en 2010.
Les départements de police de la province du Shandong sont tenus de réaliser des quotas de travaux forcés annuel. Pour atteindre leurs quotas, les policiers arrêtent tout simplement ceux qui ne reçoivent pas leurs faveurs ou qui commettent des offenses mineures et en réalité les « vendent » aux camps de travaux forcés. Les camps paient 800 yuans par travailleur au département de police. Le prix est quelquefois plus élevé dans le Second camp de travaux forcés du Shandong, atteignant plus de 1 000 yuans. Il achète des ouvriers au camp de travaux forcés Zaozhuang et à celui de Jining.
La police arrête, interroge et condamne les gens de façon autonome. Ils prédéterminent les charges, telles que « engager une dispute et semer le désordre », « trouble à l'ordre social », « Larcins et corruption », « utilisation d'une secte pour saper le maintien de l'ordre », etc. Ceux qui sont arrêtés sont supposés payer un pot-de-vin pour éviter d'être emmenés en camp de travaux forcés. Le département de police va annoncer un prix étonnamment élevé et c'est ensuite à l'individu de payer ou d'être emmené au camp de travail.
Un cas notoire connu des citoyens locaux s'est produit en 2009, quand un homme (A) de Liaocheng, dans la province du Shandong, a eu une dispute avec B sur une affaire banale dans un restaurant. B était un agent de police et, comme son commissariat n'avait pas atteint son quota de travaux forcés, il a arrêté A pour « trouble de l'ordre social », il l'a emmené au commissariat et l'a ensuite « vendu » à un camp de travaux forcés pendant un an.
Le Second camp de travaux forcés du Shandong est un des plus grands acheteurs d'esclaves dans la province du Shandong, tandis que le Camp de travaux forcés de Zaozhuang et le Camp de travaux forcés de Jijin sont les plus grands vendeurs.
Ceux détenus dans le Second camp de travaux forcés du Shandong incluent des citoyens de l'extérieur de la province du Shandong et aussi de Linyin, province du Shandong, ainsi que des pratiquants de Falun Gong et des chrétiens de la province du Shandong.
Le Second camp de travaux forcés du Shandong a détenu approximativement 750 détenus en 2012. Cela n'a pas satisfait les besoins en main-d'œuvre nécessaires pour réaliser les activités d’exploitation du camp, donc Xie Xiyi a été nommé commissaire du second camp de travaux forcés du Shandong en 2012 et il rendait fréquemment visite aux directeurs du département local de police.
Il a dit aux directeurs d'arrêter davantage de gens et de les leur envoyer (leur vendre) au camp de travaux forcés. En échange, les départements de police locaux seraient récompensés financièrement. Le Second camp de travaux forcés du Shandong dépêche un ou deux bus de police tous les deux mois au Camp de travaux forcés Zaozhuang ou au Camp de travaux forcés de Jining. Chaque bus transfère 40 personnes et est utilisé pour transporter des travailleurs esclaves. Comme le Premier camp de travaux forcé rivalise souvent avec le Second camp de travaux forcés du Shandong, les bus doivent faire la queue et attendre.
En plus des gardes armés avec des bâtons et des matraques électriques, le personnel médical et le personnel de la comptabilité montent aussi dans les bus. Le personnel médical s'occupe principalement des travailleurs ayant des maladies aiguës pendant le voyage. Le personnel de la comptabilité porte les fonds pour acheter les travailleurs esclaves.
Lorsqu’ils sont vendus en groupe, deux travailleurs sont menottés ensemble. Quelquefois, les gardes attachent les mains droites de deux personnes ensemble, les forçant à marcher maladroitement. Leurs modestes biens sont conservées dans la soute à bagages. La plupart des travailleurs esclaves sont pâles et semblent maladifs, ils sont émaciés et sentent mauvais.
Une fois descendus des bus, on les fouille pour confisquer les « articles interdits ». Les travailleurs esclaves sont alors emmenés dans la division des nouveaux venus, la sixième division. Certains des nouveaux venus sont battus par les personnes déjà détenues dans le camp, ce qui est une initiation appelée « ouvrir une cellule ».
Li Fengyin, 44 ans, de Zaozhuang a été battu à mort au Nouvel An chinois 2011 par quatre chefs d'équipe de la sixième division, comprenant Wei Jinfu, Wang Yili, Wang Liping (de Lunan) et Huo Wei (du canton de Fei).
Pour couvrir le meurtre, Hao Donggui, le directeur, a ordonné au personnel médical d'injecter des liquides intraveineux dans la dépouille de Li Fengyin. Ils ont alors emmené le corps à l'hôpital de médecine chinoise Zhangqiu pour un « traitement ». Les quatre chefs d'équipe ont fait semblant de faire la respiration artificielle puis ont ensuite écrit un rapport prétendant que M. Li était mort d'une crise cardiaque. Finalement, le camp a payé une somme d'argent à la famille de M. Li, qui n'étaient pas au courant de ce qui s'était vraiment passé.
Les travailleurs esclaves sont forcés à travailler de 11 à 15 heures tous les jours, sans compensation. Certains ne reçoivent pas de papier hygiénique, devant passer prendre du papier inutilisé de l'atelier pour l'utiliser aux toilettes. Les repas quotidiens se composent de navets, de pommes de terre ou de soupes de légumes à l'oignon. Certains pratiquants de Falun Gong se sont plaints que la nourriture n’était pas cuite, mais vainement. Le Second camp de travaux forcés du Shandong empêchait fréquemment les détenus de prendre des douches, avec l'excuse d'économiser l'eau. On a aussi forcé les détenus à boire de l'eau contaminée, bouillie à seulement 70 à 80 %. Beaucoup de détenus ont été malades après avoir bu cette eau. Ils devaient aussi demander la permission pour aller aux toilettes.
Les pratiquants dans la province du Shandong ont été vendus essentiellement aux septième et huitième divisions du Second camp de travaux forcés du Shandong. Pour atteindre leur quota, le Bureau 610 du Shandong a vendu des non-pratiquants au camp de travaux forcés comme étant des pratiquants.
Li Yujia, environ 49 ans, travaillait dans la brasserie de la bière Snowflake à Zouping, province du Shandong. Il avait été pratiquant de Falun Gong avant 1999, mais avait changé pour une pratique différente après 2000. Bien qu'il ne soit pas un pratiquant de Falun Gong, le Bureau 610 de Zouping l'a vendu comme pratiquant pour 800 yuans en 2010 à la septième division du Second camp de travaux forcés du Shandong. Il a écopé d’une peine de trois ans et sa femme a divorcé en conséquence, incapable de supporter le stress.
Li Guangping de la province du Jiangsu souffrait de sérieux problèmes mentaux. En 2008, avec l'aide de co-villageois, il est allé travailler à Heze, province du Shandong. Il a ramassé un dépliant de Falun Gong pour le lire, mais il a alors été arrêté par le personnel du Bureau 610 de Heze, qui l'a vendu comme pratiquant de Falun Gong à la septième division du Second camp de travaux forcés du Shandong.
Le PCC publie de la propagande déclarant que le système de travaux forcés « joue un rôle important dans la stabilisation de la société. » En réalité, c’est lui qui crée l'instabilité et détruit les valeurs morales traditionnelles chinoises. Il a persécuté les pratiquants de Falun Gong pendant plus de dix ans et a aussi persécuté les Chinois en général dans le processus. La Chine ne connaîtra pas la paix tant que le PCC gouvernera le pays.
Traduit de l'anglais
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