(Minghui.org) Un jour, un compagnon de pratique m'a dit qu'il prendrait la relève en tant que coordinateur général. Quand nous avons eu une rencontre pour parler de la coordination, il a animé la réunion et ne m'a pas permis de dire quoi que ce soit. J'étais silencieux et je n'ai pas dit un mot. Mon cœur était attaqué et j'étais très contrarié. Après mon retour à la maison, je me suis demandé pourquoi je me sentais si mal. La réponse était que je sentais que j'avais perdu la face devant les autres compagnons de pratique. N'était-ce pas l'attachement aux désirs de renommée et de gain ? Une fois qu'une personne cultive et pratique, elle devrait essayer de se débarrasser de tous les attachements. Tout le monde devrait placer le Fa comme première priorité et être responsable envers le Fa. Bien que je me sentais toujours un peu inconfortable, ma pensée droite a commencé à dominer. Je dois essayer de mon mieux de travailler avec le nouveau coordinateur général...

--de l'auteur

Avant d'obtenir le Fa, j'étais un fan de qigong et de sports. J'avais aussi un intérêt marqué pour les mystères du monde, l'exploration spatiale, les capacités spéciales, etc. Au plus fort de l'intérêt pour le qigong, j'ai pratiqué plusieurs types de qigong. Mais je sentais qu'ils n'étaient pas ce que je cherchais. J'ai aussi, assez curieusement, pensé aller à Changchun à la recherche d'un maître.

En 1996, j'ai eu une forte impression que je devais aller dans une librairie locale, où j'ai acheté une copie du Zhuan Falun. La sagesse de ce livre m'a ouvert les yeux. Il a résolu ma curiosité sur l'univers, la nature, le corps humain et l'essence de la vie. Plus tard, j'ai acheté plusieurs autres livres de Dafa. Depuis lors, j'ai eu un but et de la motivation pour ma vie. Je sentais que dorénavant, je comprenais profondément les mystères de la nature. Je n'avais plus d'intérêt pour les rechercher, ni pour l'exploration de l'univers. J'ai cessé d'aller dans les librairies et les bibliothèques, parce que Dafa a tout déverrouillé pour moi. Je passais la majorité de mon temps libre à étudier le Fa et à faire les exercices. Le reste du temps, je suivais strictement les principes de Dafa. Sans m'en rendre compte, mon xinxing s'est amélioré. Ma santé s'est améliorée de plus en plus. Je sentais que je flottais quand je marchais. Je veux rendre compte à notre Maître des douze ans de ma pratique et partager mes expériences de cultivation avec mes compagnons de pratique.

I. Cultiver mon cœur, être bon et rejeter la corruption

Avant le début de la persécution le 20 juillet 1999, j'étais le directeur du département armé de la sécurité d'une unité de travail. Quand il y avait une période de recrutement, les jeunes personnes qui voulaient un travail pour survivre ainsi que leurs parents essayaient toutes sorte de façons pour me soudoyer en me donnant des cadeaux ou en m'invitant pour partager un repas avec eux. J'ai pensé en moi-même : « Je suis un pratiquant de Dafa qui cultive son xinxing et qui veut être bon. Je veux considérer les autres dans toutes les situations. Je veux me cultiver pour être une personne altruiste. Je me suis débarrassé de l'attachement aux intérêts personnels. En attendant, je dois toujours me souvenir du principe universel de « pas de perte, pas de gain ». Je dois maintenir une bonne nature de l'esprit. » S'ils me donnaient de l'argent en cadeau, je refusais de l'accepter. Parfois, si je ne pouvais pas retourner le cadeau, je le convertissais en argent et retournais l'argent au propriétaire après avoir marché des kilomètres. Au cours de la période de recrutement, tous les jours des gens faisaient la file pour m'inviter ainsi que d'autres membres du personnel, afin de partager un repas avec eux. Je déclinais poliment leur invitation.

Faire cela n'était pas pour obtenir l'admiration de mes supérieurs ou me faire valoir face aux autres. C'était parce que ce qu'il était honorable de faire s'était révélé naturellement après avoir pratiqué le Falun Dafa. Bien sûr, dans la société matérialiste et corrompue du PCC, ce n'était pas facile d'être une bonne personne. Nos supérieurs feraient pression sur nous si nous ne leur envoyions pas de cadeaux. Les collègues et subalternes se sentiraient insatisfaits de ne pas avoir une part si vous étiez trop honnête et n'acceptiez pas de pots-de-vin. Les parents seraient mécontents si vous ne pouviez pas les aider. Parfois j'entendais des gens parler dans mon dos, disant que la vie n'aurait aucun sens si vous ne pouviez pas boire, fumer ou accepter des pots-de-vin. C'était une perte pour quelqu'un comme moi d'être dans une position de direction. Quand je rencontrais de telles situations, je me sentais mal à l'aise au début. Graduellement, je me suis senti l'esprit en paix.

II. Sauvegarder fermement Dafa au cours des cinq années passées dans un camp de travaux forcés

Le 20 juillet 1999, le régime criminel de Jiang a commencé la persécution du Falun Gong. Je me suis alors engagé sur la voie difficile de sauvegarder le Fa et de protester contre la persécution.

A. Sauvegarder fermement le Fa et abandonner les attachements à la célébrité, à la sentimentalité et aux intérêts matériels

Parce que j'étais un dirigeant très connu d'un département de sécurité de notre localité, je suis devenu un coordinateur de notre site de pratique local de Falun Gong. En septembre 1999, le comité local du parti a mis sur pied une classe spéciale centrée sur ma « transformation ». Chaque jour, ils s'organisaient pour que deux personnes me « parlent ». Ils ont fait pression sur moi pour que je rompe avec le Falun Gong, que je critique le Falun Gong et notre Maître, et que je sois en accord avec le PCC pervers. J'ai discuté avec eux et je leur ai dit que le Falun Gong nécessite qu'une personne cultive son cœur et soit une bonne personne. Je leur ai aussi parlé des miracles résultant de ses bienfaits pour la santé. Ils ne voulaient pas m'écouter, mais ils étaient à court de mots après mon raisonnement juste, basé sur les faits. Ils continuaient à lire des articles de journaux diffamant le Falun Gong. Voyant que j'insistais fermement à pratiquer le Falun Gong et que je ne me « transformerais » pas, ils m'ont dit que les autorités avaient des règles et que les membres du Parti n'étaient pas autorisés à pratiquer le Falun Gong. Je leur ai dit que pratiquer le Falun Gong m'avait rendu une meilleure personne et me rendait plus qualifié pour mon travail. Ils m'ont dit que je devais choisir entre les deux. J'ai dit que si je devais en choisir un, alors je devrais me retirer du PCC et renoncer à ma position en tant que directeur du département de la sécurité. Je voulais continuer dans ma pratique du Falun Gong. Le lendemain, après de sérieuses considérations et un choix douloureux, j'ai écrit une lettre pour démissionner du PCC et une lettre de démission (je n'ai pas nié la persécution).

Ma décision a choqué les organisations gouvernementales locales et cela a causé beaucoup de remous et c'est devenu un sujet de discussion. Quelques jours plus tard, ils ont tenu une réunion plénière. Ils ont même invité tous les membres vétérans retraités du Parti à y assister. En fait, c'était des personnes avec lesquelles j'avais eu de bonnes relations au fil des ans. Ils m'ont sincèrement conseillé de ne pas démissionner en faveur du Falun Gong et que je ruinerais mon futur. Ils ont exprimé leurs regrets et leur colère. Certains ont partagé leurs larmes et étaient même étouffés par les pleurs. Certains sont devenus tellement en colère qu'ils frappaient la table et me critiquaient. Mais j'avais pris ma décision et je pratiquerai le Falun Gong jusqu'à la fin.

B. Sauvegarder fermement le Fa et abandonner l'attachement à la vie et à la mort

Le 27 janvier 2000, le secrétaire du Parti en charge de la persécution du Falun Gong a donné l'ordre de m'envoyer dans un centre de détention. Entre temps, ma femme (une compagne de pratique) a aussi été détenue au centre de détention. Quelques jours plus tard, un grand groupe de pratiquants qui sont allés à Pékin pour sauvegarder Dafa ont été envoyés au centre de détention. Nous nous sommes mutuellement encouragés.

Un soir, des policiers du poste de police local m'ont menotté ainsi que deux autres pratiquants, ils ont placé un capuchon noir sur nos têtes, les ont attachés autour du cou et nous ont secrètement poussés dans une voiture. À ce moment-là, nous avons pensé que nous allions mourir. J'ai récité à répétition « Rien ne reste » de Hong Yin :

« Vivre sans désirs,

Mourir sans regrets ;

Balayer les pensées illusoires,

Cultiver pour devenir Bouddha n'est pas difficile. »

Et d'autres articles écrits par notre Maître. Nous étions gardés dans un endroit inconnu. Ils ne nous ont rien donné à manger les deux premiers jours. Après cela, chaque jour ils ne nous donnaient qu'un beignet sans légumes, dans le but de nous maintenir à peine vivants.

Après avoir été détenu là pendant sept mois, j'ai été condamné à une année de travaux forcés. Dans le camp de travaux forcés, chaque jour j'ai dû passer par des sessions de lavage de cerveau, écoutant sans fin et regardant des vidéos et lisant des livres qui diffamaient le Falun Gong. Les jurons des gardiens et les insultes de la racaille de détenus rendaient extrêmement difficile chaque jour qui passait. Nous gardions notre attitude de pratiquant et nous avons fait tout ce que nous pouvions pour résister à leur lavage de cerveau et pour leur clarifier la vérité. Quand notre peine s'est terminée, ils ne voulaient pas nous libérer et ont dit que si nous ne nous « transformions » pas, ils ne nous laisseraient pas retourner chez nous. Ils nous ont menacés en disant que si nous refusions d'être transformés, ils nous condamneraient de nouveau. Ils nous ont dit qu'une énorme prison pour détenir les pratiquants de Falun Gong avait été installée dans le désert du Xinjiang. Ceux qui refuseraient d'être « transformés » seraient détenus là-bas jusqu'à leur mort. Plusieurs pratiquants ont été « transformés ». Parfois j'étais le seul restant dans une équipe, mais je croyais toujours fermement que Dafa était le Fa droit, le Fa de Bouddha. Personne ne pouvait m'empêcher de le pratiquer. Ça finirait par être corrigé.

Au début de juillet 2001, quand ma peine de camp a pris fin après presqu'une demi-année, deux policiers gardiens du camp m'ont emmené dans ma ville natale. À mi-chemin, alors que nous étions toujours sur la route, ils m'ont menacé : « Croyez-le ou non, personne ne saura si nous t'enterrons quelque part. » Je n'avais aucune peur ou rage pour leur comportement humain. Ils sont restés sans voix. Le Bureau 610 du Comité des affaires politiques et juridiques a vu que j'insistais toujours pour pratiquer le Falun Gong. Ils avaient peur que j'influence un cercle plus large, alors ils m'ont détenu dans un hôtel, un village éloigné ou un centre de détention. Je n'ai pas été libéré avant le 25 décembre 2001.

Au début janvier 2002, je suis allé au domicile d'un pratiquant pour rencontrer deux autres pratiquants qui venaient aussi juste d'être libérés d'un camp de travaux forcés. Nous ne savions pas que le téléphone du domicile du premier pratiquant était surveillé. Dix minutes après que nous ayons pénétré dans la maison, plus d'une dizaine de policiers ont fait irruption et nous ont arrêtés. Ils ont dit que nous avions une assemblée illégale et nous ont condamnés à trois ans de camp de travaux forcés. Trois d'entre nous ont été emmenés au même camp de travail où j'avais été détenu auparavant.

Cette année-là, les choses dans ce camp sont devenues encore plus perverses. Dans le but de nous « transformer », les gardiens ont utilisé plusieurs matraques électriques pour nous électrocuter jusqu'à ce qu'ils manquent de courant. Ou bien, plusieurs gardes nous battaient jusqu'à ce que nous perdions connaissance. Certains pratiquants ont perdu connaissance à plusieurs reprises. Ils ont utilisé des matraques en bois pour nous battre, des cigarettes pour nous brûler, ils nous ont versé de l'eau froide dessus, nous ont détenus dans des cellules d'isolement, nous ont forcés à s'asseoir sur un petit banc du tigre et nous ont privés de sommeil pendant de longues périodes. Certains pratiquants sont devenus handicapés et ont été atteints de troubles mentaux. Certains ont été persécutés à mort.

Je ne me souviens pas en quelle année le camp de travaux forcés a commencé une « dure bataille » pour « transformer » les pratiquants de Falun Gong. Chaque policier s'occupait de deux pratiquants. Ils ne pouvaient pas aller à la maison s'ils ne finissaient pas leurs tâches. Soudain, nous pouvions sentir que le camp de travail était rempli de terreur. Les pratiquants étaient torturés jusqu'à ce qu'ils pleurent avec des cris perçants. Le son des policiers battant les pratiquants était réellement horrifiant. Un policier féroce, qui était très cruel, a été chargé de me « transformer », moi et un autre pratiquant. Un soir, l'autre pratiquant a été emmené dehors et vers minuit, on a dit qu'il avait été « transformé ». C'était mon tour. Les éclats de terreur m'ont frappé encore et encore. La pression invisible me rendait l'endormissement difficile. Je me sentais extrêmement inconfortable. Mais je me suis dit en moi-même que je ne trahirais jamais mon Maître et Dafa, même si je devais mourir. Quant à ce que mes parents et mes enfants pourraient penser de moi, je ne voulais pas y penser trop, car en y pensant, je ne pouvais m'empêcher de ressentir de la douleur et du chagrin.

En 2004, le commandant de l'escadron du deuxième bataillon qui se concentrait spécifiquement sur la persécution du Falun Gong et un policier m'ont dit d'aller à leur bureau et ont essayé de me forcer à me « transformer ». Je tenais à ma propre croyance. Il a ensuite commencé à se déchaîner, m'a frappé à l’estomac et m'a fait tomber. Je me suis relevé. Il m'a de nouveau fait tomber. Quand je me suis relevé la troisième fois, il m'a attrapé au collet et m'a frappé au visage. Ensuite il m'a de nouveau attrapé par le collet et les cheveux et m'a écrasé la tête contre le mur. Je ne sais pas combien de fois il m'a frappé la tête contre le mur. Ensuite il m'a demandé si je voulais toujours pratiquer le Falun Gong. J'ai répondu : « Oui. » Il a dit à quel point le Falun Gong était mauvais. Ensuite je lui ai demandé : « Peux-tu me dire si c'est toi qui me bats ou moi qui te bats ? N'est-ce pas évident qui est bon et gentil et qui est mauvais et pervers ? » Étonnamment, il s'est dit à lui-même : « Je ne suis pas une bonne personne après tout. » J'ai aussi été surpris. Ensuite, il a été surpris pendant un moment. Puis il a reculé son bras, m'a frappé à la tête et s'est ensuite sauvé. Après cela, il ne m'a plus jamais parlé. Quand il m'a frappé, il m'a frappé très fort mais je n'ai pas ressenti beaucoup de douleur. Je savais que notre Maître portait la douleur pour moi de nouveau.

III. Pendant que je souffrais de la persécution, je clarifiais la vérité aux gens avec compassion

Au cours de mes cinq années de détention, dont deux peines dans un camp de travail, de janvier 2000 à mars 2005, j'ai clarifié la vérité à des policiers, des délinquants criminels et des gens dans la société quand je pouvais entrer en contact avec eux.

A. Clarifier la vérité aux gens au centre de détention

Les gens détenus au centre de détention étaient déprimés et seuls. La plupart d'entre eux aimaient m'entendre clarifier la vérité et certains d'entre eux avaient une affinité prédestinée. Une de ces personnes a dit qu'il avait fait un rêve où lui et moi volions dans le noir. Nous avons volé dans un endroit lumineux et nous avons vu un étang brumeux. Trois mots au-dessus de l'étang disaient : L'étang de la purification. Il a demandé aux gens près de l'étang de lui donner du savon. Une personne lui a dit que ce n'était pas nécessaire d'utiliser du savon. Alors il a sauté dedans et a senti de mauvaises choses de son corps qui s'en allaient en flottant et s'est senti très bien. Après avoir pris le bain, une personne lui a dit qu'il y avait une salle de repentance de l'autre côté. Il voulait voler encore plus haut. À ce moment-là, il s'est réveillé. Je lui ai dit que notre Maître essayait de lui donner des encouragements. Il s'est senti très spécial.

B. Clarifier la vérité au directeur du Département de la propagande du bureau du camp de travaux forcés provincial

Vers la fin de 2000, le directeur du Département de la propagande du bureau du camp de travaux forcés de la province du Heilongjiang a emmené certains pratiquants qui avaient été « transformés » au camp de travaux forcés pour commencer la persécution par la « transformation » forcée. Durant le jour, ils avaient organisé de grandes réunions et avaient dit à ces collaborateurs de faire des discours pervers. Le soir, ils leur avaient ordonné de parler aux pratiquants, d'avoir des conversations « de cœur à cœur » avec nous. La directrice du Département de la propagande est venue et a eu une conversation seule avec moi. J'ai essayé de mon mieux de réprimer le sentiment de nervosité et les émotions impulsives. J'ai parlé avec elle en utilisant un état d'esprit paisible et nous avons parlé de différents sujets tels que l'histoire, la science, la philosophie et la cultivation. J'ai utilisé tous les aspects pour valider que le Falun Gong est le Fa droit. Je lui ai aussi parlé de l'élévation de mon xinxing que j'ai eu après avoir pratiqué le Falun Dafa et que mon état physique s'était amélioré. Je lui ai aussi parlé de certains miracles que j'avais vécus dans ma cultivation. La conversation de deux heures avec elle s'est bien passée. À la rencontre du jour suivant, elle ne s'est pas sentie contrariée de ne pas avoir pu me « transformer ». À la place, elle a dit que la conversation s'était très bien passée et elle a dit que nous avions parlé de presque tout.

C. Clarifier la vérité au directeur de l'équipe de propagande de la ville

En 2002, afin de transformer les pratiquants de Falun Gong, le camp de travaux forcés a invité un directeur de la propagande de la ville à venir nous donner des leçons. Avant la « classe », il voulait en apprendre plus sur la situation du Falun Gong. Ils se sont organisés pour qu'il parle avec moi. Je lui ai parlé de la beauté du Falun Dafa. J'ai réfuté les calomnies du régime de Jiang à propos du Falun Gong avec des preuves et je lui ai parlé des sérieuses conséquences de persécuter le Falun Gong. Je lui ai fait voir que nous n'étions pas comme ce que le PCC prétendait, que les pratiquants de Falun Gong ont bon cœur et sont rationnels. Notre discussion d'un peu plus d'une heure s'est terminée dans une atmosphère paisible et amicale. Le lendemain, à la grande réunion de plusieurs centaines de gens du camp de travaux forcés, il n'a rien dit de diffamant à propos du Falun Gong.

    D. Clarifier la vérité aux psychologues provinciaux

Au début de l'hiver 2003, la police au camp de travaux forcés m'a dit d'aller au bureau et a dit que deux psychologues provinciaux voulaient me parler. J'ai pensé en moi-même que ces experts en psychologie devaient vouloir comprendre l'état psychologique des pratiquants de Falun Gong. Je devais leur faire comprendre que les disciples de Dafa sont bons, rationnels, sobres et intelligents. Je devais rester calme et parler avec un ton aimable et pacifique. Je suis entré dans le bureau et j'ai vu que la pièce était remplie de policiers qui nous persécutaient. Les psychologues, un homme et une femme, étaient assis à côté de la table où ils m'ont fait asseoir. Ils m'ont posé des questions et je leur ai répondu. Je leur ai dit pourquoi je pratiquais le Falun Gong et quels bénéfices le Falun Gong m'apportaient. J'ai répondu à toutes leurs questions. Notre conversation était très pacifique et calme. Contre toute attente, les policiers n'ont pas interrompu et tous ont écouté calmement. Une demi-heure plus tard, j'ai quitté le bureau. Deux chefs d'escadrons de la réunion m'ont suivi. Ils m'ont regardé et ont dit : « Tu as changé, tu as changé. » Je suppose que mon état d'esprit serein a restreint le côté pervers de ces officiers.

En fait, je n'avais habituellement pas un aussi bon état d'esprit. J'avais du ressentiment, des doléances et un fort attachement à avoir peur. Je ne pouvais pas très bien articuler. Parfois je bégayais même. J'étais vulnérable quand je parlais avec eux. Toutefois, aussitôt que quelqu'un mentionnait de sauvegarder Dafa, ma pensée droite devenait plus forte. Je savais que le Maître me renforçait et me protégeait.

E. Parler aux policiers et réfuter complètement les mensonges de la perversité

Un instructeur politique qui était hypocrite, fourbe, sournois et bon à mentir, était très habile à tromper les pratiquants de Falun Gong et ensuite perturber leur équilibre et paix d'esprit. Avec les idées fausses de cet instructeur combinées aux tortures brutales, ils ont transformé plusieurs pratiquants. On lui a ensuite décerné le prix de l'« officier de police modèle de la province du Heilongjiang ». Il assistait à des rencontres nationales sur la persécution du Falun Gong. Il a souvent prétendu qu'il pouvait « transformer » tout ceux qu'il voulait. Plusieurs pratiquants le craignaient. Un jour, il a emmené le chef d'un escadron qui était grand, fort et très acharné à frapper les gens dans la salle où j'étais détenu en isolement. Après de brèves salutations hypocrites, il a commencé à essayer de me transformer. J'ai essayé de mon mieux de réprimer mes attachements à me battre, au ressentiment et à la peur. J'ai renforcé ma pensée droite et j'ai gardé un état d'esprit pacifique. Avec les principes droits du Fa de Dafa, j'ai réfuté ses hérésies et exposé ses mensonges. J'ai souligné que la persécution était un crime et que ceux qui ont mené la persécution devront assumer leur culpabilité. Après deux heures, il est devenu incohérent. Il ne voulait pas échouer et a commencé à jouer le gredin. J'ai lâché : « Tu es un voyou. » Après avoir dit ça, j'étais un peu inquiet. Je l'ai vu prendre une pause pendant quelques secondes. Le chef d'escadron féroce s'est soudainement levé, a pointé son doigt vers l'instructeur et a dit en riant : « Tu es un voyou, un voyou ! » Après avoir dit ça, il est simplement parti. Après que l'instructeur se soit ressaisi, il a gémi comme un enfant en disant : « Tu es un voyou. Tu es un voyou. » Ensuite il s'est éloigné. Un résultat si spectaculaire était au-delà de mes attentes.

Après avoir vécu plus de cinq ans de persécution dans un camp de travaux forcés, j'ai survécu fermement. Mon sentiment personnel est que le point fondamental est de croire dans le Maître et le Fa. Peu importe quand et sous quelle condition, on doit insister sur l'étude du Fa parce que :

« La Loi peut briser tous les attachements, la Loi peut briser toutes les perversités, la Loi peut briser tous les mensonges, la Loi peut affermir la pensée juste. » (« Éliminer les interférences » dans Points essentiels pour un avancement assidu II)

Bien entendu, l'étude du Fa n'était pas permise dans le camp de travaux forcés. Les écrits que nous avions apporté nous ont été retirés, nous avons donc dû mémoriser le Fa. De plus, ils se sont organisé pour que des criminels nous surveillent 24 h sur 24. Parfois ils nous forçaient à écouter des enregistrements ou à regarder des vidéos qui diffamaient le Falun Gong. Les gardiens nous menaçaient. Ils se sont organisé pour que les collaborateurs viennent nous parler pour nous « transformer ». Après un jour d'une telle torture, j'ai été grandement blessé à la fois physiquement et mentalement. Quand j'ai pensé que je voulais me relaxer un peu, alors le karma de la pensée a commencé à apparaître. Quand une pensée suspecte à propos du Fa devenait forte, ça me rendait très nerveux. Je récitais ensuite le Fa jusque tard dans la nuit.

Après des années de détention, où je ne pouvais pas rester en contact avec le Fa, j'ai oublié plusieurs écrits du Fa que j'avais mémorisés auparavant. Je récitais à répétition « Lunyu ». Chaque fois que j'avais du temps, je le récitais. Je le récitais une dizaine de fois ou des dizaines de fois par jour. Parfois je le récitais 40 à 50 fois par jour. C'est Dafa qui m'a donné la force et la sagesse et a éliminé beaucoup de mes faiblesses, ainsi que les mauvaises choses imposées par la perversité. J'ai été capable d'endurer avec fermeté ces cinq années de persécution perverse dans les centres de détention et les camps de travaux forcés.

IV. Regarder à l'intérieur, se cultiver sincèrement

J'ai approfondi mon étude du Fa et souvent je lis les articles de partage d'expérience dans l’Hebdomadaire Minghui. J'ai remarqué que je ne m'étais pas cultivé sincèrement dans plusieurs domaines. Je croyais que la cultivation pouvait être remplacée par le fait de faire beaucoup de choses. Je ne pouvais pas regarder à l'intérieur quand je rencontrais certains problèmes. J'avais encore beaucoup de forts attachements. Ces mentalités humaines affectaient, dans son ensemble, la coordination, la validation du Fa et le salut des êtres. Je crois que les disciples de Dafa n'ont aucune alternative : nous devons sincèrement cultiver et pratiquer.

A. Se défaire de l'attachement à mépriser les autres, accroître sa tolérance, cultiver pour avoir de la compassion

Au cours du processus de contacter et de coopérer avec les compagnons de pratique, j'ai remarqué que j'avais l'attachement à mépriser les autres, y compris les compagnons de pratique. J'accusais souvent, je blâmais ou je parlais de leurs faiblesses. Par l'étude du Fa, j'ai réalisé que ce n'était pas de la bonté, ni de la compassion, et que je devais me défaire de tels attachements. Le Maître a dit :

« Quel est leur état d'esprit ? C'est l'indulgence, une indulgence extrêmement immense, capable de tolérer les autres vies, capable de penser réellement aux autres vies en se mettant à leur place. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-unis 2002 »)

J'ai réalisé que je devrais regarder davantage le bon côté des gens et ne pas me concentrer sur leur lacunes.

« Lors de votre coopération mutuelle, les frictions entre vous sont dues à des cœurs humains, il s'agit de l'état et du processus d'un pratiquant, ce n'est assurément pas parce que tel ou tel d'entre vous est vraiment mauvais. Le bon côté n'est déjà plus visible, il a déjà été séparé, ce que vous voyez sera toujours le côté qui n'a pas encore réussi la cultivation. Mais ça ne signifie pas qu’il ne faille pas avoir un cœur compatissant, ne jugez pas une personne avec des idées arrêtées. »

« Quelle que soit l'affaire que l'on rencontre, la première pensée est de réfléchir sur soi-même, c’est ce qu'on appelle « chercher à l'intérieur ». (« Qu'est-ce qu'un disciple de Dafa »)

Le Maître a explicitement expliqué comment il fallait que je voie et traite ces questions, comment bien me cultiver. J'ai strictement suivi les standards de Dafa pour m'évaluer et constamment me défaire de mes attachements. Ma tolérance s'est améliorée. À la fin de 2011, une pratiquante de la région a été arrêtée et envoyée à des sessions de lavage de cerveau. Sous la pression, elle est devenue confuse et a donné au PCC des informations à propos de notre site local de documentation, la situation des coordinateurs et comment les pratiquants de Dafa se contactaient mutuellement. Les membres du personnel au centre de lavage de cerveau ont eu une réunion à l'interne et déclaré qu'ils savaient tout à propos du Falun Gong dans notre région et ils ont planifié arrêter plus de pratiquants. Certains pratiquants sont devenus inquiets et ont suggéré que nous devrions aller nous cacher ailleurs pendant un moment. J'ai communiqué avec les compagnons de pratique et je leur ai rappelé que nous sommes les disciples de Maître Li Hongzhi, que nous ne devrions reconnaître ou admettre aucun autre arrangement. Seul notre Maître a le mot de la fin.

« Un seul qui ne bouge pas règne sur dix mille qui bougent. » (« Enseignement du Fa à la conférence du centre des États-Unis ») [Traduction non officielle]

Fondamentalement, tout le monde était calme et continuait de faire un bon travail dans la clarification de la vérité de personne à personne, en persuadant les gens à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées et en distribuant du matériel d'information pour sauver les êtres.

Toutefois, les pratiquants locaux avaient toujours du ressentiment envers la pratiquante qui avait révélé les informations. Comment se faisait-il qu'en plus de dix ans de persécution, personne d'autre n'ait trahi tout le monde en disant tout au PCC ? Je me suis dit que, bien que cette pratiquante ait fait quelque chose de mal, puisqu'elle était confuse à ce moment-là, nous ne devions pas l'abandonner. Au lieu de cela, nous devions lui pardonner. Nous devions la réveiller avec compassion. Sinon, nous la pousserions le long d'un chemin qui pourrait la ruiner. Les compagnons de pratique ont parlé avec elle plusieurs fois. Elle s'est réveillée et a ressenti des remords et une douleur profonde. Elle a bu une surdose d'un médicament, car elle ne voulait plus vivre. Nous avons immédiatement parlé avec elle et nous avons échangé nos compréhension du point de vue du Fa et l'avons encouragée à se remettre. Toutefois, après qu'elle ait été libérée, elle a eu de sévères illusions de karma de maladie. Influencée par ses enfants, elle est allée dans un hôpital et a eu une opération pour retirer un cancer et les trois quart de son estomac. Nous étions désolés pour elle, mais nous ne l'avons pas blâmée. Nous avons pensé que, puisque notre compagne de pratique avait fait des erreurs encore et encore, elle avait besoin de notre aide et de nos encouragements et nous avons partagé nos compréhension du Fa. Certains pratiquants et moi avons acheté des cadeaux et sommes allés lui rendre visite. Elle a été profondément touchée. Elle a commencé à avoir une meilleure compréhension des principes du Fa et a décidé de bien se cultiver et suivre le Maître pour retourner dans sa vraie demeure. Son état s'est amélioré très rapidement. Les membres de sa famille qui ne pratiquent pas le Falun Gong ont aussi changé leur attitude envers Dafa et étaient très gentils envers nous. Elle est maintenant très diligente dans sa cultivation et fait les trois choses bien. Puisque nous faisons les choses d'une façon droite en tant que corps uni, avec l'attention compatissante du Maître et sa protection, même si le personnel du Parti a nos informations, ils ne peuvent rien contre nous.

B. Abandonner l'estime de soi et volontairement coopérer avec les compagnons de pratique

Plus de cinq ans d'emprisonnement et de camp de travaux forcés m'ont rendu physiquement affaibli. J'ai de la difficulté à marcher. Mais je n'étais pas déprimé. J’ai saisi le temps et j'ai passé beaucoup de temps à étudier le Fa. J'ai aussi travaillé avec les pratiquants locaux pour bien faire les trois choses. Les compagnons de pratique m'ont demandé d'être coordinateur à nouveau.

Afin de soutenir mes deux enfants à l'école, deux ans après avoir été libéré, je suis allé travailler, même si je n'étais pas complètement rétabli. Les heures étaient longues et fatigantes physiquement. Chaque jour après le travail, j'étais très fatigué. Je m'endormais quand j'étudiais le Fa. Quand j'émettais la pensée droite, je ne pouvais pas garder droite la main levée. Les compagnons de pratique étaient inquiets pour moi.

Un jour, un pratiquant qui était aussi un coordinateur m'a dit : « Tu n'as pas besoin d'être le coordinateur général, je vais être en charge de cela. » Quand nous avons eu la réunion suivante de coordination, il a dirigé la réunion et ne me laissait rien dire. Je n'ai pas dit un mot et je n'ai pas essayé d'expliquer. Mon cœur était sous attaque et je me suis senti très contrarié. Après mon retour à la maison, je me suis demandé pourquoi je m'étais senti si triste. La réponse était que j'avais senti que j'avais perdu la face devant les autres. N'étais-ce pas là un attachement à la renommée ainsi qu'à la recherche de gain ? Je devrais me débarrasser de ces attachements après avoir cultivé et pratiqué. Je devrais placer Dafa dans la position la plus importante, être responsable envers Dafa. Malgré que je n'étais pas heureux, mes pensées droites ont pris le dessus et j'ai décidé de bien travailler avec ce compagnon de pratique. En même temps, j'admirais réellement le courage de ce compagnon de pratique dans sa responsabilité pour le Fa. Je coopérais volontairement avec lui. Nous échangions souvent nos compréhensions du point de vue du Fa et nous n'avions aucun conflit entre nous. Il est plus soupe au lait. Quelques fois il était fâché contre moi et se plaignait à mon sujet. Je ne me suis jamais plaint. En tant que pratiquant, qui n'a pas de lacunes ? En étant tolérant pour les lacunes des autres, nous sommes capables de bien nous coordonner avec chacun et alors nous sommes capables de bien faire les choses de Dafa.

Après un moment, j'ai commencé à me demander : Pourquoi le suis-tu partout ? Je savais que c'était un attachement humain, ou bien la perversité poussait quelque chose dans mon esprit pour tenter de nous séparer. J'ai alors rejeté cela. Nos coordinateurs locaux peuvent se compléter mutuellement. Nous n'avons pas eu beaucoup de conflit.

C. Comprendre les principes du Fa et me cultiver en me débarrassant de l'attachement à me valider

En raison de l'influence du Parti pervers sur moi qui ai été un cadre pendant plusieurs années, j'avais de forts attachements à me faire valoir et à me valider. Dans ma cultivation et pratique, ce type d'attachement est apparu avec force. Il y a quelques années, quand je faisais quelque chose, je voulais me faire valoir face à mes compagnons de pratique. J'ai senti que c'était difficile de me retenir et de ne pas me faire valoir. Parfois j'exagérais même les faits. Même moi, je pouvais reconnaître ce fort attachement à me valider moi-même.

J'ai porté une attention spéciale à me cultiver pour me défaire de ces attachements. Spécialement ces dernières années, j'ai commencé à avoir une compréhension plus claire des principes du Fa et j'ai été capable de me défaire de ces attachements plus rapidement. Le Maître a dit :

« L’esprit d’étalage ajouté à l’esprit de contentement de soi est le plus facilement utilisé par l’esprit démoniaque. » (« Conclusion définitive » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

et a mis en évidence le danger de l'attachement à l'esprit d'étalage. Le Maître a dit :

« Certains élèves veulent me montrer leurs capacités, en fait je pense en moi-même, elles sont toutes données par moi, ce n’est pas la peine que je les voie. » (« Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003 »)

Mes compagnons de pratique et moi avons réalisé que, en effet, c'est notre Maître qui fait tout dans ce processus de rectification du Fa. Le Maître a soigneusement tout arrangé dans cette rectification du Fa. Quand vous faites des choses selon les exigences du Fa et vous vous assimilez avec les exigences du Maître, vous allez être capables de le faire avec succès. Vous allez voir certains miracles. Faire étalage de soi est vraiment une exposition avide de suffisance et fera de vous la risée de tous. J'ai remarqué que certains pratiquants de la région, même s'ils ne sont pas très instruits et ne sont pas non plus très bons orateurs, quand ils font des choses de Dafa et sauvent les êtres, ils créent des miracles extraordinaires. C'est le Fa qui leur a donné de la force et de la sagesse. Les disciples de Dafa n'ont qu'à valider le Fa et ils n'ont aucune excuse pour se faire valoir. Au contraire, en regardant mon propre cheminement, il y a tant de fois où je n'ai pas atteint les exigences du Fa dans la validation du Fa et le salut des êtres, cela m'a causé beaucoup de regrets. J'ai appris à être humble.

Veuillez m'indiquer gentiment toute erreur qui ne se conformerait pas au Fa.

(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada