(Minghui.org) Je n'ai jamais été une personne éloquente. Je suis davantage intéressée par faire les choses que par le fait de s'attirer les bonnes grâces des gens. Aussi, mes parents avaient peur que je ne puisse survivre dans la société chinoise actuelle. On m'a enseigné comment gagner l'approbation des autres et comment lire dans les pensées des gens. J'ai toujours refusé de le faire, parce que je trouvais que ce genre de mentalité était contre ma nature.
J'ai toujours été excellente à l'école, mais mes parents soupiraient et prédisaient que j'aurais des difficultés à faire quelque chose de ma vie parce que j'étais une pauvre fille en dépit de mes brillants résultats scolaires. La Chine d'aujourd'hui n'encourage pas les gens à être simples et honnêtes. Mes parents me disaient souvent que la société est dangereuse et traîtresse. Ils disaient que seules les personnes éloquentes s'attirant les bonnes grâces de leurs supérieurs seraient capables d'escalader l'échelle sociale. J'argumentais souvent que ce n'était pas la façon de faire d'un monsieur ou d'une dame. Cependant, mes objections étaient invariablement interrompues par encore plus de critiques. Même mes proches m'appelait pauvre fille. De tels commentaires me rendaient silencieuse. J'ai commencé à perdre confiance en moi. Regardant mon propre reflet dans le miroir, j'ai commencé à me demander : « Pourquoi les gens pensent-ils cela de moi ? »
J'ai toujours été la première de ma classe. Je suis allée au lycée et j'ai facilement obtenu mon diplôme universitaire. Je viens d'un milieu rural, mais mon éducation n'a pratiquement rien coûté à mes parents grâce à mes bourses d'étude. Toutefois, j'étais toujours la cible de critiques quand je rentrais chez moi. Mes proches et les gens du coin élevaient la voix, faisant en sorte que je les entende : « De nos jours, un diplôme est sans valeur. Cela ne donne pas de travail. Nous les fermiers, nous gagnons plus d'argent que les diplômés d'université. » J'ai entendu plus d'une fois ce genre de commentaires.
Les proches et les amis de la famille passaient leur temps à m'expliquer comment être plus diplomate et rusée. Quand je ne répondais pas, ils concluaient : « L'éducation seule ne t'apportera pas un bon travail. » J'étais perturbée d'entendre de telles choses. Je n'aimais vraiment pas me conduire de la manière qu'ils préconisaient, mais obtiendrais-je un emploi en suivant mes propres principes ?
J'étais souvent critiquée parce que je n'étais ni éloquente ni à la mode. Mais je me suis finalement habituée aux critiques. À cause de ma piètre estime de moi-même, j'ai choisi de faire des détours pour éviter d'attirer une attention non souhaitée. Je n'étais pas intéressée par le fait de me démarquer.
Après avoir obtenu mon master, j'ai trouvé un travail dans l'une des 100 entreprises Fortune. C'était une société étrangère qui mettait l'accent sur le respect et la liberté personnelle. J'avais le sentiment d'être encore à l'école. J'étais très heureuse de travailler et d'apprendre chaque jour. Personne ne plaisantait sur ma tenue vestimentaire simple. Personne ne me méprisait pour ne pas être éloquente. Je gardais un profil bas et me concentrais sur mon travail.
Devenir une pratiquante de Falun Gong
Un jour, j'ai eu beaucoup de chance de trouver le Zhuan Falun. Après l'avoir lu, j'ai finalement compris ce que signifie réellement être une bonne personne. J'ai décidé de suivre les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Gong. Je savais que j'avais de la chance de pratiquer le Falun Gong. J'ai aussi réalisé que je ne devais pas me sous-estimer, car je ne faisais rien de mal en suivant des principes justes.
Quand je suis devenue mère d'un garçon et d'une fille, j'ai éduqué mes enfants en me basant sur les enseignements du Falun Gong. Je leur ai demandé d'être de bons enfants en suivant les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Ils savent respecter leurs aînés. Ils s'aiment et prêtent attention l'un à l'autre. Ils partagent les choses avec les autres.
Ma fille et moi nous étudions le Fa ensemble depuis qu'elle a trois ans. Après qu'elle ait mémorisé les poèmes de Hong Yin, elle a fait des progrès rapides dans l'amélioration de son caractère. Quand elle joue avec son jeune frère, elle pense d'abord à lui et se montre toujours tolérante envers lui.
Mon fils a pu réciter trois poèmes de Hong Yin alors qu'il commençait à peine à parler. J'étais très diligente dans l'étude du Fa quand j'étais enceinte de mon fils. Dès qu'il a commencé à parler, j'ai insisté pour qu'il mémorise tout de suite le Fa. Mes deux enfants ont grandi heureux et en bonne santé.
Harmoniser la famille
Mon beau-père a été fou de rage un jour que je suis rentrée à la maison durant le Nouvel An 2013. Il m'a dit avec colère qu'il s'opposait à la façon dont j'élevais mes enfants. Je n'avais pas rendu très souvent visite à mes beaux-parents, aussi je me suis sentie coupable et ne voulais pas me disputer avec lui. J'ai juste écouté. Il a insisté sur le fait que mes enfants devaient être autorisés à regarder la télévision, parce qu'il pensait que c'était très éducatif.
Mes beaux-parents ont fait toute la route exprès et sont venus passer le Nouvel An chez nous. Mon beau-père semblait être prêt à m'affronter. Il a perdu immédiatement patience quand j'ai interdit à mes enfants de regarder le programme spécial du Nouvel An chinois à la télévision. « J'ai vu les conséquences de ton éducation. On va certainement profiter de ces deux enfants quand ils seront grands ! Je suis très en colère contre toi ! Regarde-les ! Ils sont si naïfs ! », m'a crié mon beau-père. J'étais choquée et suis restée sans voix devant sa rage.
J'ai écouté tranquillement, attendant qu'il termine. Puis j'ai dit : « Je ne vais pas avoir honte en tant que mère si on profite d'eux ou si on les malmène parce qu'ils sont gentils, mais j'aurais honte si je commettais le terrible crime de leur apprendre à profiter des autres au nom de leurs propres intérêts. Ce serait également une disgrâce pour toute notre famille. » Néanmoins, mon beau-père a insisté que nous vivons dans un monde de « requins » et qu'on profitera toujours et partout des bonnes personnes. Il était en désaccord avec la façon dont j'élevais mes enfants. Il pensait que la manière dont je les élevais ruinerait leur chance de prospérité.
Après avoir écouté un moment, ma belle-mère a dit à son mari qu'elle était d'accord avec le fait d'enseigner aux enfants à suivre les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle lui a également dit qu'elle avait été témoin d'une énorme transformation chez moi après mes trois ans de pratique du Falun Gong. Elle a ajouté que notre famille n'aurait jamais été aussi heureuse sans le Falun Gong. Elle a dit que toute notre famille devait remercier Maître Li Hongzhi. Elle a ensuite demandé à son mari de cesser de me critiquer.
Comme on considère que cela porte malheur de se disputer durant le Nouvel An chinois, mon beau-père a donc cessé de me critiquer. Cependant, il paraissait morose et sa femme l'ignorait. J'ai fait une bonne tasse de thé et je leur ai expliqué combien le Falun Gong est merveilleux et ce que j'avais appris du Falun Gong. Puis je me suis excusée auprès de mon beau-père. J'ai expliqué que je n'essayais pas de l'agacer à dessein. Je ne voulais pas que mes enfants regardent la télévision parce que les programmes de télévision actuels sont remplis de violence, de mensonges et de sexe. Cela ne pouvait que polluer leur esprit.
Toutefois, mes enfants n'ont pas manqué de programmes télévisés éducatifs. Ils regardent les programmes pour enfants sur les caractères chinois produits par la télévision New Tang Dynasty. Mes enfants ont appris la culture traditionnelle chinoise à travers ces excellents programmes. De plus, regarder Shen Yun Performing Arts sur DVD les éduque sur des sujets comme la musique, la danse et les arts. Aucun programme de télévision en Chine n'est aussi éducatif.
Après avoir écouté mon explication et entendu mes sincères excuses, mon beau-père a commencé à sourire. Il était toujours en désaccord avec moi sur ce sujet, même s'il ne pouvait pas réfuter mes raisons. Je lui ai dit que mes parents avaient envers moi les mêmes inquiétudes que lui envers ses petits-enfants. Ils avaient eu peur que je ne puisse survivre. Je n'ai peut-être pas grandi en devenant une personne éloquente et diplomate comme ils l'avaient espéré, mais je ne suis pas sans accomplissements. Je suis perçue comme une bonne personne au travail. En suivant les enseignements du Falun Gong, je ne me bats pas pour des intérêts personnels, mais les gens ne profitent pas de moi non plus. J'ai en fait beaucoup gagné depuis que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong. Je sais maintenant comment être une personne véritablement bonne, et je n'ai rien à cacher. C'est un merveilleux sentiment de bonheur au-delà de toute description. Je n'ai pas à m'inquiéter de mes intérêts personnels comme la plupart des gens. Je suis très reconnaissante envers Maître Li.
Ma belle-mère m'a dit que mon beau-père avait toujours été un membre de la Ligue de la Jeunesse du Parti communiste chinois (PCC). Elle m'a demandé de l'aider à démissionner. Il a insisté sur le fait qu'il n'en était plus membre parce qu'il n'était plus jeune. J'ai trouvé des articles correspondants écrits par des compagnons de pratique et lui ai lu ces articles. Je lui ai expliqué que le PCC est comme une secte qui ordonne aux gens de ne pas croire en Dieu ou en Bouddha, et que faire serment d'allégeance au Parti avait de terribles conséquences. Il a finalement été d'accord pour démissionner de la Ligue de la Jeunesse du PCC.
Depuis, je lisais le Zhuan Falun à mes beaux-parents dès que l'occasion se présentait. Quand mon beau-père a vu sa femme tranquillement assise près de moi à m'écouter, il s'est assis près d'elle et a aussi écouté. Ils sont restés avec nous huit jours. J'ai persévéré à leur lire le Zhuan Falun pendant deux à trois heures chaque jour.
La nuit précédent leur départ, mon beau-père m'a dit qu'il savait que le Falun Gong est bon, mais qu'on n'avait pas d'autre choix que de subir la tyrannie quand on vit sous un régime tyrannique. J'ai suggéré qu'il entre en contact avec des pratiquants de Falun Gong une fois de retour chez lui et qu'il arrête de refuser leurs visites. (Une compagne de pratique est souvent venue chez lui afin de lui clarifier les faits, mais il lui a toujours demandé de partir.)
Ma belle-mère a dit à son mari qu'elle voulait rester un peu plus longtemps avec moi et lui a demandé de repartir seul. Elle était fatiguée d'avoir passé du temps avec ces gens de la ville qui parlent constamment d'argent et d'affaires extra-conjugales. Elle a passé beaucoup de temps avec nous au cours des deux dernières années. Elle entend mes enfants et moi-même mémoriser le Fa chaque jour. Elle regarde les spectacles de Shen Yun sur DVD. Elle écoute de la musique composée par des pratiquants de Falun Gong. Elle a été purifiée à la fois physiquement et spirituellement. Elle sait qu'une vie en notre compagnie est merveilleuse et paisible.
J'avais une piètre estime de moi-même parce que j'insistais pour être gentille. Aujourd'hui, je suis fière de moi parce qu'être une pratiquante de Falun Gong et une bonne personne est le plus grand accomplissement de ma vie.
Traduit de l'anglais en Europe
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.