(Minghui.org) Les chaussures éculées d'un homme âgé racontent l'histoire de son long et déchirant périple. Il a 91 ans et a perdu l'audition. Lui et sa femme, 81 ans et aveugle, se sont patiemment assis par terre avec une pancarte portant les mots « Relâchez notre belle-fille. »
Le vieux couple est du village de Goukouzi, commune de Shuangshanzi, canton de Qinglong, dans la province du Hebei. Leur belle-fille Cui Aijun a été enlevée de chez elle le 11 avril 2012 par la police locale pour sa pratique du Falun Gong. Depuis, elle est détenue.
Cinquante-six villageois ont signé une pétition commune, appelant les autorités à la relâcher. Toutefois, les autorités de la Division de la sécurité intérieure de Qinglong ont insisté pour la faire comparaître devant un tribunal.
Les beaux-parents chassés pour avoir demandé la libération de Mme Cui
La belle-mère de Mme Cui pleure chaque jour. Son beau-père attend à la porte, espérant que leur belle-fille soit relâchée. Encore et encore, le vieil homme et sa femme aveugle ont fait lentement le chemin jusqu'aux bureaux du régime pour demander la libération de leur belle-fille. Encore et encore, les représentants du régime et la police leur ont menti et les ont chassés.
Le couple âgé dépend de leur belle-fille et leurs vies sont désespérées sans son aide. Ils savent que leur belle-fille est innocente et qu'elle est la victime du régime. Ils sont une fois encore allés aux bureaux du gouvernement, espérant que les autorités les écoutent. Après tout, n'appelle-t-on pas le gouvernement du canton le « Gouvernement du peuple » ?
Maltraitée en détention
Mme Cui Aijun est détenue au Centre de détention N° 1 de Qinghuangdao. On la force à effectuer 15 heures de travail forcé chaque jour. Si elle n'arrive pas à terminer son quota de travail, elle est punie.
Une des méthodes de torture à laquelle elle a été soumise est la privation de sommeil. En plus de sa charge de travail déjà lourde, elle doit nettoyer les toilettes et laver par terre. Elle ne reçoit qu'un petit pain à la vapeur à chaque repas.
Elle a perdu tant de poids qu'elle ressemble à présent à un sac d'os. Ses jambes sont enflées et elle ne peut plus marcher droit.
Compte-rendu précédent :
Plus de 3000 personnes signent une pétition demandant la libération de la pratiquante Cui Aijun
Traduit de l'anglais en Europe
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