(Minghui.org) Le pratiquant de Falun Gong, M. Li Hongkui, de la ville de Harbin dans la province du Heilongjiang, est décédé le 28 août 2012 suite à la persécution. Les fonctionnaires locaux ont suivi et surveillé la famille de M. Li, craignant qu’ils ne fassent appel auprès des plus hautes instances.

M. Li Hongkui


Le 8 mars 2013, Mme Bai Qun, l’épouse de M. Li, est allée à l’hôpital pour rapporter quelques médicaments, lorsqu’elle a découvert que trois personnes la suivaient : deux d’entre elles semblaient âgées d’une vingtaine d’années, l’autre était d’âge mur. Mme Bai a appelé son fils à l’aide. Lorsque ce dernier est arrivé à l’hôpital, les personnes qui la suivaient sont rapidement parties. Les 9 et 10 mars, Mme Bai a de nouveau découvert plusieurs véhicules stationnés devant sa résidence, de 7 h à 19 heures.

Véhicule garé à l’extérieur


M. Li était ingénieur au Bureau de poste de la ville de Harbin et bénévole sur un site d’exercices du Falun Gong. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, il a agi en accord avec les principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans sa vie quotidienne. Il a été nommé « travailleur modèle » et « travailleur avancé » au niveau provincial au cours de la dernière décennie et était considéré comme une bonne personne par ceux qui le connaissaient. Cependant, depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a commencé la persécution du Falun Gong en juillet 1999, une aussi bonne personne a été arrêtée à trois reprises et condamnée deux fois.

Récompenses et médailles accordées à M. Li Hongkui


M. Li a été arrêté pour la première fois, le 19 juillet 1999 et détenu dans le Département de police de Harbin pendant 35 jours. En octobre 1999, M. Li a été de nouveau arrêté et condamné à trois ans et demi dans la prison n°3 de Harbin. Il a été arrêté une troisième fois, le 22 septembre 2005 et condamné à sept ans dans la prison de Daqing.


Dans la soirée du 13 août 2012, la famille de M. Li Hongkui a été soudainement informée par un garde de la prison de Daqing qu’il avait été emmené à l’hôpital n°4 de Daqing pour y subir une opération suite à une hémorragie cérébrale. La famille de M. Li s’est alors précipitée à l’hôpital et a découvert que M. Li se trouvait dans un état inconscient, un bandage épais lui couvrant le côté gauche de sa tête. Ses hanches et ses jambes étaient couvertes de bleus et sa peau pelait. Un des doigts de sa main droite avait une bosse et on pouvait voir une profonde coupure à son oreille droite.

M. Li Hongkui avait une entaille de 3 cm de long au dessus de son oreille droite.

M. Li avait des ecchymoses sur son mollet gauche.


Lorsque M. Li Hongkui a repris connaissance, son regard semblait terrible et il était incapable de s’exprimer. Le médecin traitant a expliqué à sa femme que l’opération avait été un succès. Grâce aux soins de sa famille, M. Li allait chaque jour de mieux en mieux. Le 18 août 2012, M. Li est sorti des soins intensifs et a été transféré dans une salle normale ; deux jours plus tard, il n’avait plus besoin des appareils de surveillance cardiaque ou d’oxygène. Il a même commencé à manger par lui-même et à s’asseoir pendant 10 minutes. Le 26 août, il a pu s’asseoir pendant 20 minutes. Le médecin traitant a informé à plusieurs reprises la famille qu’il pouvait rentrer chez lui. Mais le directeur de l’hôpital n’a pas autorisé M. Li à partir. Le 27 août, la température de M. Li Hongkui est soudain montée en flèche et il avait de l’écume à la bouche. Il avait des convulsions et suait constamment. Il est décédé le 28 août 2012, à 5 h 14, dans des circonstances suspectes. Même le médecin traitant a trouvé que c’était étrange et a déclaré : « Je ne comprends pas, je ne comprends pas. » La famille de M. Li n’a reçu aucun avis d’état critique. La date de sa mort ne précédait que de 23 jours l’expiration de sa peine.


Dans le but de découvrir la véritable cause du décès de M. Li Hongkui, Mme Bai s’est rendue dans la prison de Daqing, à l’hôtel de ville de Daqing et au Bureau de justice pour demander une enquête. Mais personne ne souhaitait l’aider. Ils se sont renvoyés la balle, et l’ont menacée et intimidée. Lors du 18e Congrès national du PCC, Mme Bai et son fils ont même été mis en résidence surveillée pendant plus de 20 jours par le Bureau 610 local, le comité résidentiel et le poste de police. Ils n’ont pas été autorisés à quitter leur domicile. La police lui a dit que si elle sortait, ils l’arrêteraient.


Mme Bai se trouve dans un état de santé précaire et souffre d’une maladie coronarienne, d’hypertension et de diabète. Mais les fonctionnaires locaux ont limité sa liberté pendant des jours, l’empêchant de mener une vie normale.


Rapports précédents :

Wife and Son of Just-Killed Engineer Frequently Harassed by Police

M. Li Hongkui décède en raison de la persécution; le docteur qualifie sa mort de « vraiment bizarre » http://fr.minghui.org/articles/2012/9/18/40913.html

Traduit de l'anglais en Europe