(Minghui.org)
Résumé :
Dans la soirée du 7 avril, un site d'information en Chine continentale a publié un long reportage intitulé : « Les secrets de la rééducation dans le camp de travail pour femmes de Masanjia, dévoilés : 'le banc du Tigre' et le 'lit de la mort'. »
C'est un événement absolument remarquable, car aucune de ces histoires horribles de torture, de lavage de cerveau et de travaux forcés n‘ont jamais été admises jusque-là, et encore moins rapportées par les médias de Chine continentale.
Le reportage a été initialement publié sur le site Internet de Informations de Qingdao, puis peu après sur les principaux grands portails d'information chinois, dont Sohu.com et QQ.com. Comme on le sait, les médias sur le continent chinois sont tous fortement contrôlés par le Parti communiste chinois (PCC). Leur rôle a toujours été d’être tout au plus les porte-parole de la propagande du Parti.
Bien qu’un tel reportage soit sans précédent s’agissant d’admettre d’aussi horribles conditions dans le camp de travail de Masanjia, il a ostensiblement omis de mentionner que ceux qui y étaient le plus durement battus, torturés et brutalement maltraités depuis la mi-1999 étaient, pour la plupart, des pratiquants de Falun Gong.
Répétons ce point important que l'article a omis : les cibles de la persécution qui a été infligée à Masanjia et dans d’autres camps de travail ont très certainement été les pratiquants de Falun Gong, au moins depuis la campagne officielle de répression lancée contre le Falun Gong en juillet 1999.
Depuis l'année 2000, Minghui a publié 8109 rapports d’expériences de persécution de pratiquants de Falun Gong qui ont été illégalement détenus à Masanjia et dans les nombreux autres camps de travail en Chine.
C’est le tout premier reportage d’un média de Chine continentale à corroborer les milliers de rapports de Minghui sur les conditions dégoûtantes et inhumaines auxquelles les détenus des camps de travail en Chine sont soumis. Il rapporte que de nombreux pratiquants de Falun Gong ont été tués rien qu’à Masanjia.
Peu importe qui est au pouvoir, le PCC reste le PCC et sa nature perverse ne changera jamais. Il est absolument impossible pour le PCC de se soustraire à sa responsabilité pour les crimes monstrueux qu'il a commis et ces crimes ne peuvent pas être effacés.
Minghui se réjouit que des personnes bienveillantes en Chine continentale fournissent des preuves précises à propos de la persécution du Falun Gong et demande aux gens du monde entier de parler à leurs amis, parents, collègues et voisins de ce crime contre l'humanité.
En même temps, les pratiquants doivent se rappeler qu'ils ne doivent pas être trop heureux, ou se permettre de se relâcher dans leurs efforts diligents pour faire cesser la persécution, juste à cause de ce petit bout de rapport d’informations positives sur le continent. La persécution continue et cela ne peut jamais être considéré comme acceptable.
Les paragraphes suivants présentent quelques extraits de l'article des Informations de Qingdao.
(cliquez ici pour le texte complet
L'article commence ainsi : « Le travail bon marché, les châtiments corporels, les cellules d'isolement, les matraques électriques,« la suspension »,« les bancs du tigre » « les lits du mort. » À travers les histoires racontées par les détenues des camps de travail, différents éléments de preuve physique, des écrits, des documents à charge, et des déclarations d'initiées, cet article essaie de montrer ce qui se passe réellement dans un des camps de rééducation par le travail pour femmes et de donner un aperçu de l'actuel système de rééducation par le travail. (Note de l'éditeur : il a été annoncé que le système de camp de travail forcé en Chine sera réformé et / ou fermé l'année prochaine)
L'article poursuit en expliquant combien d'histoires racontées étaient contenues dans les manuscrits qui ont été sortis clandestinement des camps de travail par les détenues. Sachant qu'elles seraient fouillées avant d'être mises en liberté, ces femmes courageuses se sont donnés beaucoup de mal pour écrire à la main ces histoires. Elles les ont minutieusement consignées dans des lettres en caractères le plus petits possibles. Cela a permis d’écrire encore plus d’histoires et de les sortir clandestinement. Elles ont ensuite roulé les manuscrits bien serrés et les ont cachés dans leur vagin afin qu’ils ne soient pas détectés (espéraient-elles) à leur libération.
Liu Hua était parmi celles dont le « Journal de rééducation par le travail » a été sorti-clandestinement.
Elle raconte comment une fois elle a été complètement dévêtue. Les gardiens lui ont appliqué des décharges électriques sur sa langue. Elle a dit : « C'était un choc après l'autre. L'électricité traversait mon corps. Mon cœur battait si fort et était tellement instable. L'électricité était appliquée sur le bout de la langue, comme si des aiguilles le perçaient. Je n’arrivais pas à le supporter constamment et ne pouvais même pas essayer.
Liu a décrit sa charge de travail qui était moins épuisante que celle de beaucoup d'autres. Elle devait assembler des cols et des poignets de différentes tailles entre autres choses. « J’assemblais entre 1.800 et 2.000 articles de vêtements par jour. Celles qui devaient repasser les vêtements avaient un quota quotidien de 3.000 pièces » a dit Liu.
Celle qui faufilait et cousait les produits finis devait produire 320 articles finis de vêtements chaque jour
Dans son journal, elle racontait qu'après qu’elle ait fini son quota, un jour, la chef d'équipe ( sélectionnée parmi les détenues) lui a demandé de produire 50 pièces de vêtements de plus. Liu est allée voir la surveillante pour demander un traitement plus raisonnable. La surveillante l’a battue devant les gardiens. Liu a été blessée et a dû être emmenée à l’hôpital de la prison de Dabei pour un examen. C’était le 20 juillet 2010.
Son journal mentionnait également une dame du nom de Mei Qiuyu, qui était en mauvaise santé suite à des séquelles après avoir donné naissance à un enfant prématuré. Mei n'arrivait pas à finir sa charge de travail.
La surveillante lui a dit soit de travailler toute la nuit et de terminer son quota, soit d’être punie physiquement en restant debout pendant de longues heures. Mei a répondu qu'elle préférerait la punition physique. La chef d'équipe l’a jetée au sol et lui est montée sur le mollet avec le talons pointu de sa chaussure et a pivoté le talon à 360 degrés. Le mollet de Mei a été percé. L'infection a duré plusieurs mois. Même aujourd'hui, la cicatrice se voit toujours clairement.
Les détenues ont également affirmé que les gardiennes utilisent « les bancs du tigre » et « les lits du mort » pour la torture. Quelqu’un de l’intérieur a révélé que « les bancs du tigre » étaient à l’origine utilisés sur un groupe spécial de personnes. (Note de l'éditeur : - « groupe spécial de personnes» : tout lecteur chinois comprend ce double langage du PCC comme désignant les pratiquants de Falun Gong). Plus tard, ils ont été appliqués à d’autres détenues .
Traduit de l'anglais en Europe
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