(Minghui.org) Le 28 février 2013, Mme Zhuang Yanhong, une maître de conférence de l'Université de technologie de Pékin, a porté plainte au Parquet suprême du peuple et au Parquet du peuple de la ville de Pékin contre plus de trente policiers à Pékin, les accusant de contourner la loi à des fins égoïstes, d’abus de pouvoir et d’imposer la détention de façon illégale.
Les policiers accusés sont entre autres :
Douze policiers du commissariat de Balizhuang, Département de police de la ville de Pékin : Li Bin, Bai Hongfu, Hao Cuizheng, Liu Shouchen, Yang Chonghui, Guo Hong, Wang Hao, Li Qiang, Wang Baosheng, Sun Lei, le directeur Zhang Shuo et le commissaire politique Liu Quanxi ;
Douze policiers de l’enceinte de Chaoyang du Département de police de la ville de Pékin : Shi Wei, Xu Yong, Sun Lei et Su Zheng de la Division de la sécurité intérieure, Zhang Yingnan, Guo Jinghong du Bureau de prévention, Zhou Liyuan et Zhou Li du Bureau législatif, le directeur Tao Jing, l’officier Zhao Peng, Zhao Ming (chef de la Division de la sécurité intérieure) et Hu Yibiao ;
Dai Wan du Bureau des affaires législatives,département de police de la ville de Pékin ;
Zhou Yan (matricule de policier 1159307), le directeur du camp de travaux forcés pour femmes de Pékin et le chef de la section de gestion et un autre fonctionnaire avec le matricule 1159216.
Mme Zhuang Yanhong, une maître de conférence de l'École des humanités et des sciences sociales, de l'Université de technologie de Pékin, a été illégalement arrêtée le 18 octobre 2012 et persécutée dans le camp de travail pour femmes de Daxing.
Zhuang Yanhong et sa famille ont surmonté toutes sortes d'obstacles et ont engagé une avocate pour déposer une demande de reconsidération administrative. Entre-temps, Mme Zhuang a porté plainte auprès du Parquet suprême du peuple et du Parquet du peuple de la ville de Pékin contre plus de trente policiers de Pékin impliqués dans sa persécution.
Voici un bref récapitulatif de ce qui est arrivé à Mme Zhuang
Le 18 octobre 2012, six policiers sont entrés en force sur le campus de l'Université de technologie de Pékin et ont emmené Mme Zhuang de son bureau, en dépit des efforts de plusieurs directeurs qui sont venus sur les lieux et ont essayé de les arrêter. La police a fouillé la maison de Mme Zhuang et y a trouvé un mini lecteur MP3. Ils l'ont condamnée à deux ans et demi dans un camp de travaux forcés pour « possession de matériel du Falun Gong ».
Mme Zhuang a demandé à sa famille d'engager un avocat pour faire appel de sa condamnation illégale. Les membres de sa famille savaient parfaitement que Mme Zhuang était une bonne personne et qu'elle n'avait rien fait mal. Ils ont donc engagé un avocat pour elle afin de déposer une demande de « reconsidération administrative » faisant appel de sa « condamnation aux travaux forcés ». Cependant, la police a tout fait pour interférer. La condamnation aux travaux forcés a été rendue après que la date limite pour aller en appel ait expiré. L’avocat a aussi été menacé et a dû mettre fin à son contrat avec Mme Zhuang.
Mme Zhuang avait été persécutée et torturée inhumainement lors d’une précédente détention. Sa famille était extrêmement inquiète et a engagé une autre avocate Me Cheng Hai pour l’aider à obtenir justice.
Vers 15 h le 8 janvier 2013, l'avocate Me Cheng Hai, accompagnée d’un membre de famille de Mme Zhuang, s’est rendue au camp de travail pour femmes de Daxing afin de rencontrer Mme Zhuang. Cependant, la policière Zhou a refusé la demande légale de l'avocate de rencontrer sa cliente. Elle a demandé à l'avocate Me Cheng de s'inscrire au préalable auprès de l'association d'avocats avant d'être autorisée à rencontrer Mme Zhuang. L'avocate a déclaré : « L'enregistrement auprès de l'association d'avocats est une affaire entre moi et l'association. Cela n'a rien à voir avec vous. Montrez-moi la stipulation juridique m’interdisant de rencontrer ma cliente. Je vais porter plainte. » La policière lui a dit qu'elle pouvait directement appeler la ligne des plaintes. L'avocate Me Cheng a appelé sur le champ, mais personne n'a répondu à l'appel. L’avocate est alors retournée au bureau de réception du camp de travaux forcés et a demandé à rencontrer Mme Zhuang.
Un agent les a emmenés dans une salle de conférences. L'avocate Me Cheng a dit au policier que si un supérieur avait émis un ordre illégal et qu'un subalterne le suivait, le subalterne serait aussi tenu responsable. L'avocate et le policier sont restés dans l'impasse jusqu'à presque 17 h. Le policier a passé un long appel avant de finalement accepter de permettre à l'avocate de rencontrer Mme Zhuang. Cependant, les heures ouvrables étaient passées et l'avocate a dû laisser le document de procuration à faire signer à Mme Zhuang. Elle a alors arrangé un autre moment pour la rencontrer. Le 20 février 2013, l'avocate Me Cheng a finalement eu l'approbation de rencontrer Mme Zhuang afin de lui faire signer une procuration.
En mars 2013, Mme Zhuang Yanhong a déposé la requête en « reconsidération administrative » auprès de l'administration de rééducation par les travaux forcés de la ville de Pékin. Le 11 mars, elle a reçu la décision du gouvernement municipal de Pékin comme quoi la peine originale avait été maintenue.
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Traduit de l'anglais en Europe
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