(Minghui.org) Je suis une pratiquante de Falun Gong en Chine. J’ai été suffisamment chanceuse pour commencer à pratiquer le Falun Dafa en 1997, alors que j’étais encore une jeune femme à l’université.

Depuis que le Parti communiste chinois pervers (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong en 1999, j’ai persisté dans ma foi en Authenticité-Bienveillance-Tolérance et n’ai jamais abandonné la pratique du Falun Gong. J’ai personnellement connu de nombreux pratiquants qui sont restés fidèles à leur croyance en Falun Gong. Toutes les personnes autour de moi, qui comprenaient la vérité du Falun Gong m’ont aussi soutenue avec bonté. J’ai aussi connu de nombreux nouveaux pratiquants qui sont venus pratiquer le Falun Gong au cours de ces années. La plupart des Chinois ont entendu parler des moyens cruels que le PCC utilise pour persécuter les gens. Pourquoi le Falun Gong est-il si puissant qu’il peut survivre à une persécution brutale et même éveiller la conscience de plus en plus de gens ? Je partagerai avec vous trois histoires tirées de mon expérience personnelle. J’espère qu'elles vous éclaireront.

Un agent de police : « Comment pouvez-vous être si calme ? »

J’ai été illégalement arrêtée en 2002 par le département de police de la ville alors que je portais de nombreux imprimés et DVD que je distribuais pour expliquer aux gens la vérité à propos du Falun Gong. Les agents de police de la division de la sécurité intérieure qui se spécialisaient dans la persécution des pratiquants de Falun Gong m’ont interrogée à tour de rôle. Ils ont tenté de me forcer à renoncer à ma croyance et à révéler la source des documents que j’avais avec moi.

J’étais assez jeune et diplômée de l’université depuis deux ans. Mes parents étaient tous deux des intellectuels. J’ai grandi dans un environnement simple, et j’étais une personne calme. Les agents ont commencé immédiatement à me menacer : « Personne n’a jamais survécu à la salle d’interrogatoire sans avouer. Ils m’ont même raconté des histoires effrayantes. » Une fille comme moi aurait dû être effrayée à mort et aurait suivi n’importe quel ordre. Cependant, je n’avais qu’une seule idée en tête : je dois me comporter comme une pratiquante et maintenir un esprit droit. Il n’y a rien de mal à persister dans ma croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Un pratiquant qui trahit sa foi ne suit pas les critères du Fa. Calomnier le Maître et Dafa serait même en deçà de l’éthique de base. Dans le même temps, je savais que je devais cultiver mon caractère avec un esprit clair. Je dois chercher les inadéquations dans mes paroles et mes actes, contrôler mon caractère et tenter de ne pas être en colère, traiter calmement, rationnellement et gentiment les agents de police qui m’interrogent. Je dois refuser avec dignité de suivre leurs ordres incorrects, répondre à leurs questions sur le Falun Gong avec patience, et corriger leurs mauvaises notions instillées par le PCC.

Je semblais trop calme et paisible pour une personne de mon âge et un agent de police ayant participé à la persécution m’a demandé : « Pourquoi êtes-vous si calme ? » « Comment pouvez-vous être si calme ? » Je me suis souvenue y avoir réfléchi attentivement et avoir répondu : « La cultivation du Falun Gong demande à ce que l’on cultive avec un esprit clair. Nous devons avoir un esprit droit, regarder en nous et prêter attention à la cultivation de notre caractère. Un authentique pratiquant de Falun Gong doit être rationnel et paisible. » Il a semblé très ému. Après m’avoir interrogée pendant trois jours et trois nuits, les agents de police sont devenus très polis. Ils m’ont posé de nombreuses questions sur le Falun Gong, et m’ont même consulté au sujet de leurs confusions sur leurs propres vies et la persécution de Falun Gong. Personne ne m’a plus fait passer de moments difficiles.

Un cadre du Comité de voisinage : « Continuez et pratiquez [le Falun Gong]. Je ne reviendrai plus. »

À un moment donné, lorsque le PCC a ordonné aux cadres du comité de voisinage de surveiller les pratiquants de Falun Gong, les cadres venaient souvent frapper à ma porte. Mes parents étaient effrayés que je sois persécutée à nouveau. Ainsi, j’ai refusé de les laisser entrer et les cadres criaient et discutaient bruyamment toujours chaque fois qu’ils venaient.

Un jour, un cadre féminin du comité de voisinage est venue frapper à la porte une fois de plus avec deux autres dames. J’étais seule à la maison. J'ai pensé : « Pourquoi ne pas leur dire la vérité sur le Falun Gong ? »

J’ai ouvert la porte. J'ai commencé par m'excuser auprès d’elles : « Je ne sais pas pourquoi vous êtes venues ici. Je suis désolée de ne pas vous faire entrer d’abord. J’espère que vous pourrez nous pardonner. » La cadre ne s’attendait pas à ce que j’ouvre la porte moi-même. Elle était plutôt surprise que je sois si polie.

J’ai continué : « Mes parents n’ont pas été polis envers vous. J’espère que vous pourrez leur pardonner. Peut-être pouvez-vous mieux comprendre pourquoi ils vous ont traitées de la sorte. » Elles attendaient que je leur en dise plus. Un voisin regardait furtivement à travers l’œil de la porte pour voir ce qui se passait. Je me suis alors exprimée à voix haute, de sorte que le voisin puisse aussi entendre : « Pour vous dire la vérité, je n’ai pas abandonné ma croyance [en Falun Gong] même lorsque j’ai été emprisonnée dans le camp de travail, sans parler d’aujourd’hui. Le Falun Gong est réellement bon. Il m’enseigne à suivre les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il n’y rien de mal à cela. Je continuerai assurément à pratiquer. »

La cadre semblait plutôt déçue. J’ai continué : « Peut-être ne savez-vous pas combien la persécution du Falun Gong est brutale. Vous semblez être une bonne personne. Vous devez avoir connu plus que quelques pratiquants de Falun Gong. Vous devez avoir votre propre jugement pour savoir si les pratiquants sont de mauvaises personnes comme vous l’entendez dans la propagande du PCC. Laissez-moi vous parler de tante Wang (pseudonyme), qui vit de l’autre coté de la rue. Elle a été persécutée pendant trois ans dans un camp de travaux forcés parce que votre groupe avait simplement trouvé une copie du Zhuan Falun dans son sac. Vous savez qu’elle n’est pas jeune et elle est vigoureuse. Dans le camp de travail, pour l’obliger à renoncer à sa croyance, elle a été suspendue au dessus du sol, les mains menottées à un rail de fenêtre. Elle a eu la chance de survivre. Savez-vous combien de pratiquants sont persécutés dans le camp de travail ? Les histoires sur les brochures distribuées par les pratiquants de Falun Gong sont toutes vraies. J’ai vu personnellement une pratiquante enfermée dans une cellule d’isolement. Elle était plutôt forte. Cependant, trois jours plus tard, lorsqu’elle est sortie de la cellule, elle était aussi maigre qu’un squelette suite à la torture. À votre âge, vous devez avoir votre propre famille. Vous avez vos parents et vos enfants. Si vos parents étaient torturés parce qu’ils croient en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, pour être de bonnes personnes, comment vous sentiriez-vous ? Si j’étais envoyée à nouveau dans un camp de travaux forcés suite à votre rapport et que ma vie soit menacée, pourriez-vous vivre le reste de votre vie sans regret ? » Toutes se taisaient. Finalement, la cadre du comité de voisinage a déclaré : « Continuez à pratiquer [le Falun Gong]. Je ne reviendrai plus. »

Depuis, personne n’est venu chez moi pour me harceler. Parfois, lorsque je rencontre des personnes du comité du voisinage, elles me sourient. Certaines d’entre elles ont dit à mes parents : « Je ne commettrai plus de mauvaises actions (c’est-à-dire, je ne persécuterai pas les pratiquants de Falun Gong.). Vous êtes nos amis. »

Ma tante à l’étranger : « Je raconterai ton histoire dans mon église »

Une année, mon oncle et ma tante sont venus de l’étranger pour nous rendre visite. Lorsque nous avons dîné, nous avons commencé à discuter de la façon dont j’ai été persécutée pour ma foi en Falun Gong. Mon oncle éprouvait plutôt de l’empathie pour ma situation. À cette époque, il n’y avait pas beaucoup de pratiquants dans son pays, et il avait principalement été informé à propos du Falun Gong par la propagande calomnieuse du PCC. Il m’a gentiment suggéré : « Que penses-tu d'aller à l’étranger et de ne pas revenir ? » J’ai calmement refusé : « Si je veux quitter la Chine, je dois avoir véritablement de nombreuses opportunités de travailler ou d’étudier à l’étranger. Le Falun Gong est persécuté ici, et la persécution est brutale. Tous les médias diffusent des rumeurs calomnieuses. J’ai une compréhension du Falun Gong de première main et ai bénéficié du Falun Gong. Si je ne reste pas pour raconter les faits aux gens, comment les Chinois pourraient-ils être informés ? Qui mettra fin à la persécution ? En fait, je vois l’espoir dans le peuple chinois. Au cours de ces années où le Falun Gong est persécuté, j’ai reçu aide et même protection de nombreuses bonnes personnes, y compris des agents de police. Je crois dans le peuple chinois ; c’est un peuple qui a de l’espoir. La Chine a une grande histoire et aura assurément un grand avenir lorsqu’elle retrouvera sa conscience. C’est pourquoi, je resterai en Chine. »

Chacun était touché et n’a rien dit. Mon oncle a traduit mes mots à ma tante qui ne peut parler que le dialecte et pas le mandarin. C'était une chrétienne fervente. Elle a été touchée et a affirmé : « Je raconterai ton histoire dans mon église. » Maintenant, il y a de nombreux pratiquants de Falun Gong dans leur pays, et je pense qu’ils doivent en avoir appris davantage sur le Falun Gong.

Après avoir partagé ces histories, je suis aussi vraiment touchée. Oui ! Le Falun Gong a un si grand pouvoir de compassion. En connaissant le Falun Gong personnellement, en y réfléchissant rationnellement et en le pratiquant sérieusement, vous pourrez découvrir la vérité, éveiller votre conscience et répandre la bonté. Je me sens chanceuse de pratiquer le Falun Gong dans ma jeunesse, de suivre les principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans ma vie, que ce soit dans la prospérité ou dans l’adversité. J’aimerai partager la beauté du Falun Gong avec davantage de personnes.

Traduit de l'anglais en Europe