(Minghui.org) Il y a quatorze ans, le 25 avril, plus de 10 000 pratiquants de Falun Gong sont allés au Bureau des pétitions d'état à Pékin, faire appel de la liberté de croyance. La communauté internationale a estimé que c'était l'appel le plus grand, le plus pacifique et le plus rationnel de l'histoire de la Chine, alors que la faction de Jiang Zemin au sein du Parti communiste chinois s'en est servi comme excuse pour persécuter le Falun Gong.
L'appel du 25 avril était la première fois que les pratiquants de Falun Gong ont protesté contre la persécution. Les observateurs à l'étranger et les pratiquants de Falun Gong ont partagé récemment leurs avis sur cet événement.
« Si j'avais été à Pékin le 25 avril 1999, j'y aurais participé ».
Mme Zhang, ancienne secrétaire au Collège du textile à Pékin, a émigré au Canada à peu près à la même période de l'appel du 25 avril. À la question : « Auriez-vous participé, si vous vous trouviez à Pékin à cette époque ? » elle a répondu : « Oui, Absolument ».
Elle a ajouté : « Comme le Falun Dafa bénéficiait physiquement et mentalement aux gens, tant de personnes ont pris la défense de la vérité le 25 avril. Mon père était officier d'aviation et il a été persécuté pendant la Révolution culturelle. Toute ma famille a été contrainte à partir vivre dans une région reculée. J'ai vécu dans une atmosphère d'horreur et d'instabilité. J'ai cherché le sens de la vie. J'ai trouvé mon authenticité première après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa. Ma vie est devenue solide et heureuse. Mais la persécution a changé tout cela. »
« En voyant les compagnons de pratique brutalement torturés, je souffrais avec eux. Avec la cultivation, j'ai commencé à penser aux autres et aussi à ceux qui étaient trompés. Je connais l'importance de la clarification de la vérité. »
Une personne a dit que le nombre de personnes faisant appel était trop important, le Parti a donc voulu nous persécuter. Mme Zhang a précisé que cela était sans fondement.
« Au Canada, les citoyens ont des droits. Si vous voulez vous plaindre, vous pouvez aller devant la justice, contacter les ou encore le gouvernement. Les citoyens ont le doit d'exprimer leurs souhaits mais n'ont pas le droit d'interférer avec les droits des autres. Cela relève du sens commun dans une société normale. Le seul moyen raisonnable d'introduire une réclamation en Chine est de faire appel. Tout le monde connaît la brutalité du Parti communiste. Mais les pratiquants de Falun Gong sont allés à Pékin faire appel pacifiquement et rationnellement, ce qui démontre qu'ils faisaient confiance aux autorités. »
« Ne demandez pas : « Combien sont allés ? » demandez ce qu'ils ont fait. Pratiquer Authenticité-Bienveillance-Tolérance, qu'y a-t il de mauvais avec cela ? En tant que personnes qui en ont bénéficié, ils se sont exprimé haut et clair quand le Falun Dafa a été traité injustement. Ils n'ont rien fait de mal. Est-ce juste d'arrêter des gens pour cela ? Les pratiquants ont fait appel pour dire au régime que la persécution était une erreur et qu'il fallait libérer les pratiquants qui avaient été arrêtés. Sur ce problème, une personne seule ou dix mille personnes peuvent le faire. C'est légal. Le nombre de manifestants ne peut pas être une excuse pour la persécution.
Les pratiquants de Falun Gong protestent contre la persécution depuis 14 ans. Quelque soit la brutalité de la persécution ou l'importance des sacrifices qu'ils ont fait, les pratiquants continueront à faire connaître les faits, pacifiquement et avec bonté afin de permettre à tous de faire un choix guidé par leur conscience. »
« L'appel du 25 avril » et la « politique »
Une personne a remarqué que le Falun Gong participe à la politique. Wen Shao, un observateur vivant à l'étranger a déclaré : « Le mot « politique » n'a pas de connotation négative. L'administration des affaires publiques relève de la politique. Si un groupe ou une organisation de qigong est impliquée dans les affaires publiques, cela peut être appelé de la politique. Si vous interdisez une pratique de qigong, d'autres personnes ont le droit d'en pratiquer une autre forme. Cela est légal et raisonnable et ne peut pas être utilisé comme prétexte à la persécution.»
« La tolérance » et le fait de protester contre la persécution
Une personne a dit : « Le Falun Gong enseigne la « tolérance ». Pourquoi ne restent-ils pas à la maison à pratiquer comme des moines ou des disciples d'une religion ? Si vous faites appel, distribuez des dépliants et protestez contre la persécution, le Parti communiste chinois (PCC) vous persécutera. »
Wen Shao a expliqué : « Le PCC a essayé de persécuter le Falun Gong en 1996. Après la publication d'un article dans le journal Guangming Daily calomniant le Falun Gong, le ministère de la propagande du PCC a interdit la publication des livres de Falun Gong. En 1997, le Ministère de la sécurité publique a envoyé des espions pour rassembler des preuves dans le but de discréditer le Falun Gong mais cela n'a pas fonctionné. En mai 1998, une chaîne de télévision de Pékin a diffusé un reportage diffamatoire. En 1999, un piège a été tendu pour pousser le Falun Gong à faire appel le 25 avril afin de créer un prétexte à la persécution. Si le piège n'avait pas fonctionné, le Parti aurait continué de chercher un moyen pour discréditer le Falun Gong. Le PCC veut contrôler la pensée des gens et il persécute ceux qui ne se conforment pas à l'idéologie du PCC. En fait, il veut contrôler totalement la pensée des gens. »
« Au bout de tant d'années, les faits permettent à la majorité des Chinois de voir que le Parti communiste ne représente ni la vérité ni le peuple. Tous connaissent la nature perverse du PCC. Le Parti persécute le Falun Gong en contrôlant la police, le système juridique et toutes les ressources, ce qui conduit à la corruption de la moralité et endommage l'environnement. Tout le monde se trouve dans une impasse ».
Selon lui, les pratiquants de Falun Gong dénoncent la persécution afin de mettre fin à une conduite criminelle et pour empêcher que d'autres personnes innocentes subissent des torts. Ils endossent la responsabilité envers les gens et leur apportent des bienfaits. Les pratiquants sont des membres de la société et jouissent des droits des citoyens. Lorsque leurs droits ne sont pas respectés, ils ont le droit de faire appel et de protéger ces droits.
Protester contre la persécution du Falun Gong devrait être universel
Certains Chinois sont indifférents face à la persécution du Falun Gong, certains disent même : « Si j'étais Jiang Zemin, je persécuterais le Falun Gong, parce que si ils sont trop nombreux, ils seraient une menace envers le pouvoir. »
Wen Shao trouve étrange une idée basée sur le maintien d'un régime assassin. Les médias en Chine ont récemment diffusé des reportages sur le camp de travaux forcés de Masanjia et les méthodes de torture mises au point par les gardiens afin de « transformer » les pratiquants de Falun Gong. Ces tactiques sont actuellement utilisées sur des avocats des droits de l'homme et sur des gens qui font appel aux responsables des niveaux supérieurs. De telles méthodes de torture ont des chances d'être utilisés sur les personnes dont la pensée n'est pas en phase avec celle du régime.
« Certaines personnes pensent que la persécution du Falun Gong ne les concerne pas. En réalité, n'importe qui peut être classifié comme minorité d'une façon ou d'une autre, par exemple les défenseurs des droits de l'homme, les avocats, les parents d'enfants empoisonnés par le lait contaminé, ceux dont les maisons ont été détruites de force, les libéraux, les personnes exprimant leurs points de vue sur le net et les groupes ethniques minoritaires. Tous pourraient devenir les cibles de la persécution à cause d'un conflit d'intérêt avec ceux qui détiennent le pouvoir. »
Il pense que le fait de soutenir les efforts des pratiquants Falun Gong pour protester contre la persécution est non seulement moral et juste mais aussi dans l'intérêt de la sécurité et de l'avenir de tous et de leurs descendants. « Cela devrait être un consensus universel ».
L'esprit de l'appel du 25 avril a été transmis, en redonnant espoir au monde
Mr Wang, un ancien professeur et journaliste, a immigré au Canada à l'époque de l'appel du 25 avril. « Pourquoi n'étais-je pas à Pékin » a-t-il regretté.
Il a dit : « J'ai réfléchi à ce que nous pourrions entreprendre à l'étranger. À Toronto, il n'existe pas de bureau des appels ni de Place Tiananmen. Nous sommes allé au Consulat de Chine, la fenêtre du PCC, pour exprimer notre pensée. Nos efforts pacifiques de protestation contre la persécution ne se sont jamais arrêtés. Nous faisons cela depuis 14 ans.
Les pratiquants en Chine ont monté plus de 200 000 sites domestiques de création de documents d'information depuis l'appel pacifique du 25 avril. Parmi les efforts entrepris par les pratiquants en dehors de Chine, il y a eu : La marche globale SOS pour faire appel à la conscience des gens, des démarches dans les ambassades et consulats de Chine, les visites dans les Chinatown et sites touristiques afin de clarifier la vérité, la création de médias et le développement de programmes pour briser le blocus de l'Internet pour permettre à l'information d'être diffusé à travers le monde. Les pratiquants distribuent les Neuf commentaires sur le Parti communiste afin de promouvoir la démission du Parti et de ses organisations affilées. Le spectacle Shen Yun est joué dans le monde entier afin de faire revivre la culture traditionnelle chinoise.
L'esprit sans compromission de l'appel du 25 avril montre que la protestation pacifique et rationnelle est transmis sans aucune altération. Il donne de l'espoir au monde. »
Traduit de l'anglais en France
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