(Minghui.org) Plus de 13 pratiquants du canton de Nong'an, province du Jilin, ont été arrêtés début juin 2013. Beaucoup ont été brutalement torturés en garde à vue, et par la suite, détenus pour davantage de persécution.
Les arrestations illégales, ainsi que l'abus barbare qui s’en est suivi, ont été le fait de policiers de la Division de la sécurité intérieure du canton de Nong'an, du Bureau 610, du département de la police de la ville de Changchun et du poste de police de la municipalité de Shaoguo.
Voici un compte-rendu partiel de la persécution que certains de ces pratiquants ont souffert aux mains de la police et d’unités connexes.
1. Arrêtées en pleine nuit et grossièrement maltraitées
Le directeur Tang Ke de la Division de la sécurité intérieure a mené plus de 20 policiers, dont Zhou Dahai, chez Mme Fu Guihua, le 3 juin 2013. Ils ont défoncé la porte avec un marteau vers les 3h00 du matin, pénétrant à l’intérieur et saccageant les lieux.
La police a confisqué deux imprimantes, deux ordinateurs portables et tous les objets de valeur de la maison. Dans le processus, Tang Ke a allègrement proclamé que la famille serait maintenant en faillite.
Les agents ont jeté la photo du fondateur du Falun Dafa par terre et ont tenté de forcer Mme Fu, sa fille Xiao Yan (20 ans à peine), et Mme Sun Yanxia, qui rendait visite à la famille, à marcher dessus.
Lorsque les femmes ont refusé, Tang Ke a poussé Mme Xiao sur le lit et l'a battue. Mme Xiao a crié « Falun Dafa est bon ! » Tang a menacé : « Je te jetterai en prison pour ces mots. »
Les agents n'ont pas montré d'identification, mais ont procédé à l'arrestation des trois pratiquantes, les envoyant au poste de police de Gucheng dans le canton de Nong'an.
Mme Fu et Mme Sun ont été brutalement torturées. Elles ont été suspendues, frappées avec des matraques électriques et soumises à la torture « piloter un avion ». On pouvait entendre leurs cris de loin. Elles ont perdu connaissance à plusieurs reprises sous la torture. Elles ont ensuite été envoyées au centre de détention n ° 3 de Changchun.
Illustration de torture : « Piloter un avion »
Mme Xiao a été envoyée au centre de détention du canton de Nong'an. Il y avait un énorme hématome sous son bras droit, et son pied gauche et son mollet étaient enflés suite aux coups.
Le mari de Mme Sun a été arrêté plus tard au domicile du couple. Il a été envoyé au centre de détention du canton de Nong'an.
2. Arrêtés lors d'une visite aux membres de leur famille en détention
Le mari de Mme Fu, l'autre fille du couple, Huanhuan, et la fille de Mme Sun sont allés au centre de détention du canton Nong'an pour rendre visite aux pratiquants détenues le 5 juin 2013. Ils ont été arrêtés sur le champ.
Tang Ke et les agents du Bureau 610 ont fermé la porte après que les membres de la famille soient entrés dans le centre de détention. Sous les ordres de Tang, plus de 20 policiers ont alors bondi et les ont traînés de force dans un véhicule de police.
Les trois pratiquants ont été battus quand ils ont résisté à l'arrestation. Un autre pratiquant rendant visite à un membre de sa famille qui était détenu a également été poussé dans la voiture.
La police est alors sortie et a traîné dans un véhicule de police huit autres pratiquants venus rendre visite à des parents et des amis détenus.
Les pratiquants ont été envoyés au poste de police de Gucheng, où ils ont été forcés à s'accroupir dans un coin pendant une période prolongée. Par la suite, ils ont été interrogés, la police essayant de les forcer à révéler leurs noms et adresses.
La fille de Mme Sun a demandé à la police : « Je suis venue rendre visite à ma mère. Pourquoi suis-je détenue ici ? » Un policier lui a dit qu'elle serait bientôt libérée. Peu de temps après, la police lui a ordonné d'insulter le fondateur du Falun Dafa. Quand elle a refusé, ils l'ont menacée et insultée avec une telle brutalité qu'elle a fondu en larmes.
3. Sauvagement battues, y compris à coups de pied et insultées
Lorsque deux pratiquantes ont refusé de révéler leurs noms et adresses, elles ont été brutalement battues. L'une d'elle était une femme âgée de plus de 70 ans. La police lui a piqué ses bras avec des clous et a piétiné les pieds. L'autre pratiquante a été maintes fois giflée et frappée au visage. Son visage a enflé et il était déformé, et ses poignets saignaient à cause des menottes entaillant la chair.
Un pratiquant, qui avait amené en voiture certains des autres pratiquants au centre de détention, a été battu, lui causant une hémorragie interne derrière la région des yeux.
La pratiquante Mme Lu Xiaowei était si effrayée que son corps tremblait et elle a perdu connaissance. Deux policiers l'ont alors emmenée et jetée par terre. Ils se sont moqués d'elle et ont jeté de la cendre de cigarette sur son visage. L'un d'eux a marché sur son visage et lui a donné des coups de pied.
Mme Liu Guihong était très faible. Elle était incapable de se lever pour aller aux toilettes. Un policier lui a dit : « Si vous ne vous levez pas dans les 20 secondes, vous devrez faire dans votre pantalon. » Quand Mme Liu a finalement réussi à se lever, elle s'est presque effondrée. Mme Cui Guixian l'a soutenue.
Mme Liu a été incapable de franchir le pas de la porte. Elle a ensuite dû uriner dans un récipient, et l'urine s'est accidentellement renversée par terre. La police a forcé Mme Gui à la nettoyer avec ses vêtements.
4. Suffoquée, enchaînée et battue avec des matraques électriques
Le téléphone portable de Mme Cui a sonné au poste de police. Quand elle a répondu à l'appel, un policier a pris son téléphone et l'a jeté par terre. Il est devenu furieux et a commencé à la battre.
Pendant l'interrogatoire, les mains de Mme Cui ont été menottées dans son dos et ses jambes enchaînées. La police a mis une tige entre ses bras et l'a portée ainsi suspendue. Ils l'ont ensuite jetée à terre et l'ont battue avec des matraques électriques jusqu'à ce qu'elle perde connaissance.
Par la suite, les malfaiteurs ont jeté de l'eau sale sur Mme Cui et ont utilisé un sèche-cheveux pour souffler de l'air chaud sur son visage. Son visage a enflé, et elle était incapable de marcher normalement par la suite. Les menottes ont également causé un gonflement à ses poignets et ses ongles d'orteil étaient meurtris et extrêmement douloureux.
Illustration de torture : battue avec des matraques électriques
Une autre pratiquante, Mme Cui Ying, a été suspendue par les menottes. En conséquence, son bras droit a été fortement meurtri, la peau autour de ses poignets a boursouflé et s'est décollée, et elle était incapable de lever les bras. Ses chevilles et ses cuisses avaient aussi des bleus, et elle avait du mal à se déplacer.
La police lui a couvert la tête avec un sac en plastique pour l'étouffer à plusieurs reprises. Sa famille est venue au poste de police le 7 juin 2013, mais n'a pas été autorisée à la voir.
Personne impliquée dans la persécution :
Tang Ke, directeur de la Division de la sécurité intérieure de Nong'an : +86-431-83246865 (bureau), +86-431-83238806, 86-15943107777 (Mobile)
Traduit de l'anglais en Europe
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