Écrit une pratiquante de Falun Dafa de la province du Hebei en Chine

(Minghui.org) J'avais l'habitude d'être combative, par peur d'échouer, et je me souciais beaucoup de ma réputation et de mon intérêt personnel. Comme ma famille était d'un milieu « politiquement inférieur », j'étais très désavantagée et ma vie était difficile. Par exemple, lors de l’examen d'admission au collège, mes résultats étaient suffisamment élevés, mais l'école ne m’a pas admise. Par la suite, j'ai appris que ma place à l'école avait été prise par le fils d'un cadre du Parti. Durant la Révolution culturelle, j'étais extrêmement prudente dans tous les domaines. Je savais que je ne pouvais pas faire les choses que les autres personnes pouvaient normalement faire et que je ne pouvais pas dire ce que d’autres personnes pouvaient normalement dire.

Lorsque j'ai été en âge de me marier, j'ai eu bien du mal à rencontrer quelqu'un à cause de la réputation de ma famille. Lorsque je rejetais une personne que je n'aimais pas, les gens faisaient le commentaire : « Avec qui attend-elle de se marier, avec une telle réputation ? Elle est toujours si sélective. » J'étais triste en entendant cela et je me détestais moi-même. « Pourquoi étais-je née dans une telle famille », et je me lamentais sur mon sort.

J’ai épousé un homme pauvre, j'ai lutté pour gagner ma vie et je voulais faire les choses bien afin que les gens le voient. Mon mari a ouvert une usine avec des associés après avoir démissionné de son travail et a eu de la réussite. Nous avons construit une nouvelle maison et acheté de nouveaux meubles. Nous étions riches, mais comme j'avais vécu dans la période des « trois années de famine », j'étais très avare. Je ne jetais rien et je me sentais heureuse de tout ce que je pouvais gagner en plus ou si je trouvais quelque chose par hasard. Si je perdais quelque chose ou si on profitait de moi, j'étais profondément bouleversée. À la maison, bien que je traitai mes beaux-parents avec respect et que je m'entendai bien avec deux de mes beaux-frères qui vivaient avec nous, j'étais très exigeante envers mon mari. Je lui disais souvent : « Je peux accepter les défauts de n'importe qui, mais pas les tiens. » Mon mari était une personne bonne, mais je n'étais jamais satisfaite, je le regardais toujours de haut et lui trouvais tous les défauts. Je n'avais jamais tort, je repoussais toujours la faute sur lui et je n'arrêtais jamais une dispute avant qu'il me fasse ses excuses.

J'ai obtenu un précieux exemplaire du Zhuan Falun par hasard en 1998. Les principes décrits dans le livre m'ont profondément attirée. J'ai beaucoup appris du livre, trouvant les réponses à des questions tel que : d'où les gens viennent-ils et où vont-ils ? Pourquoi les gens vivent-ils dans ce monde ? Pourquoi et comment les gens tombent-ils malades, comment éliminer complètement les maladies ? …et comment retourner à sa nature originelle, etc. Ma vision de la vie a radicalement changé. Je me suis dit qu'à partir de ce moment, je serai diligente jusqu'au bout et que je n'abandonnerai jamais, parce que j'avais obtenu la vraie voie.

Je pensais dans le passé que j'étais en tout point une personne bonne, et les commentaires me concernant dans le village m’étaient également favorables. Cependant, je n’ai plus ressenti cela après avoir commencé à étudier Dafa. J'ai compris que j'étais loin d'être une « personne bonne ». Mon cœur était particulièrement touché par les principes de « chercher en soi-même ». Je pensais : « Quand ai-je regardé une seule fois en moi-même ? » Peu importe avec qui j'avais des conflits, je faisais toujours de mon mieux pour masquer mes propres fautes et faire porter toute la culpabilité aux autres.

Les principes du Falun Dafa ont peu à peu purifié mon cœur et corrigé ma conduite et mes paroles. Mon attitude autoritaire envers mon mari a diminué et je ne lui ai plus trouvé de défauts. Je ne luttais plus avec les autres lorsque je rencontrais des conflits, mon esprit était ouvert et mon humeur était bonne. Je me rappelais toujours à moi-même que j'étais une pratiquante et que je pouvais seulement regarder en moi-même en toute circonstance. Mon mari disait que j'avais changé.

Une chose s’est produite il n'y a pas très longtemps : un jour, mon mari est retourné dans sa ville d'origine pour assister à un mariage. J'étais absente l'après-midi et je suis rentrée à la maison au crépuscule. Je pensais que comme mon mari venait juste d'assister au mariage, il ne voudrait probablement pas dîner. Je me suis dit que j'étudierais d’abord le Fa et que je déciderais si je devais préparer le dîner une fois qu'il serait rentré. Peu de temps après, mon mari est rentré à la maison. En voyant que je n'avais pas préparé le dîner, il s’est mis très en colère et a commencé à se disputer avec moi. Je suis allée tout de suite à la cuisine pour préparer à manger. Juste lorsque j'avais fini de cuisiner, il a couru à la cuisine et a dit : « Je ne veux pas manger ce que tu as préparé », puis il est parti.

J’ai pensé, c'est toujours de la faute du pratiquant lorsqu'il a des conflits avec une personne ordinaire. De plus, pour cultiver dans Dafa, un pratiquant doit être capable de « ne pas rendre les coups quand on le frappe, à ne pas rétorquer quand on l’insulte. » (Extrait de « Enseignement de la Loi lors de la Cérémonie d'ouverture de l'Association de Falun Dafa de Singapour ») Ne pouvais-je pas tolérer simplement d’avoir été insultée ? Pouvais-je alors être considérée comme une pratiquante ? Alors je lui ai préparé des nouilles et je suis allée le chercher chez le voisin. Il était encore contrarié et ne me regardait pas. Je lui ai souri, lui ai présenté mes excuses et lui ai demandé de ne pas être vexé et de revenir à la maison pour manger. Si la même situation s'était produite auparavant, il n'aurait pas osé du tout être furieux contre moi. Et même s'il avait été furieux, je ne l'aurais pas laissé sortir aussi facilement. Il y a un proverbe chinois qui dit : « Le paysage changera, mais pas sa propre nature. » Mais ma qualité morale a progressé et mes standards moraux se sont élevés grâce à la pratique du Falun Dafa.

Après avoir commencé à cultiver, mon désir pour les intérêts personnels s'est également affaibli.

Il y a quelques années, nous avions acheté des graines pour fabriquer de l'huile. Peu après, nous avons remarqué que le poids de l'huile faite avec les graines pressées pesait environ 22 kilos de plus que l'huile originale. Nous pensions que c'était le vendeur qui avait fait une erreur, et voulions y retourner pour lui rembourser la différence. Mais sur notre chemin de retour, notre voisin nous a raconté qu'il avait, sans faire attention, posé la moitié d'un sac de graines pressées sur la balance. Nous nous sommes alors précipités en direction du moulin pour aller parler au propriétaire. Il a dit que les graines pressées leur appartenaient. Comme je n'avais pas d'argent sur moi, je lui ai dit que je reviendrais le lendemain pour leur rendre l'argent. Chez moi, mon mari et moi-même avons recalculé et trouvé qu'en plus d'avoir obtenu des graines pressées supplémentaires, celles-ci n'avaient pas été comptées dans le prix. Le lendemain, lorsque nous sommes allés à la fabrique, nous avons ajouté vingt yuans de plus pour payer la différence pour les graines pressées non comptées. Ils étaient touchés et ont dit : « Nous prendrons l'argent pour les graines non comptées, mais pas les vingt yuans. Nous sommes déjà très reconnaissants que vous soyez revenus pour payer les graines non comptées. Sinon, nous ne l’aurions jamais su et nous aurions eu des pertes. Vous êtes si aimables. » Je lui ai répondu : « Je suis une pratiquante de Falun Gong. Notre Maître nous enseigne à être de bonnes personnes et à toujours penser aux autres. Le Falun Dafa m'a changée, sinon je ne me serais jamais comportée de cette manière. » Beaucoup de gens étaient présents au moulin ce jour-là. L'un d'entre eux dit : « Qui a dit que le Falun Gong n'était pas bon ? De nos jours, qui peut être aussi bon qu'eux ? »

Ce sont les principes du Falun Dafa qui m’ont changée. Le Maître m'a enseigné à suivre Authenticité-Bienveillance-Tolérance, qui est la nature de l'univers, et la nature originelle des êtres humains. Le Parti communiste chinois (PCC) attaque Authenticité-Bienveillance-Tolérance et persécute frénétiquement les pratiquants de Falun Gong. Ceux qui suivent le PCC seront punis par le ciel. Comment des gens abolissant la bonté de la nature humaine auraient-ils un quelconque futur ?

Traduit de l'anglais en Europe