Raconté par une pratiquante en Chine, transcrit par Qing Zhen
Je suis née dans une famille pauvre et désavantagée. À présent, ma vie est remplie de richesse et de joie grâce au Falun Dafa (aussi connu sous le nom de Falun Gong). Les mots ne peuvent pas décrire ma reconnaissance envers Maître Li et Dafa. Tout ce que je peux dire du fond du coeur est « Merci Maître ! Merci Dafa ! »
1. Une vie difficile
Au mois de janvier 1982, alors que j’avais 19 ans, un membre de ma famille proche m’a présenté à un jeune homme honnête et bienveillant du village voisin et nous nous sommes mariés.
Bien que pauvres, nous étions très heureux parce que nous nous aimions tellement.
Au mois de septembre 1982, ma belle-mère voulait diviser les propriétés entre nous et j’ai refusé. Pour cette raison et d’autres conflits mineurs à la maison, des frictions se sont créées entre elle et moi.
Notre relation se détériorait de plus en plus. Je voulais quitter la maison, mais je ne pouvais pas laisser mon cher mari. Bien que ce soit devenu insupportable pour moi de tolérer ma belle-mère, je ne voulais pas que ma famille (du côté de ma mère) pense que je n’étais pas filiale à ma belle-famille. Ce stress faisait en sorte que je me sentais très mal et j’ai commencé à penser que j’étais possédé par un mauvais esprit.
Du mois d’octobre 1982 au mois de janvier 1983, j’étais toujours déprimée, jours et nuits. Je criais après les gens sans raison. J’étais incapable de bien dormir. Un jour, après m’être réveillée au beau milieu de la nuit, j’ai pris le manche d'un balai et j’ai commencé à frapper mon mari endormi sur le nez. Dans le passé, peu importe qui je blasphémais ou frappais, il ne s’en souciait pas. Cette fois-ci, il était furieux et a commencé à me frapper à son tour.
Je ne pouvais pas me contrôler. Beaucoup de personnes dans le village m’ont également frappée et elles sont devenues mes ennemis. J’étais quelqu’un de détestable qui dévoilait devant les autres les choses privées des gens sans égard pour leurs sentiments. Parfois,je criais même après ma propre mère.
Pendant cette période, ma famille et mes parents me surveillaient à tour de rôle ; ils avaient peur que j’aie un accès de folie et que je me tue.
Au mois de janvier 1983, je suis devenue un peu plus stable. Ma belle-mère a de nouveau suggéré de diviser les propriétés. Après les divisions des propriétés, je suis redevenue malade. Pour me soigner, mon mari est allé partout à la recherche de médecins. En 1983, j’ai donné naissance à un fils et ensuite une fille. Pendant les 21 ans qui ont suivi avant d’obtenir Dafa en 2004, ces symptômes démoniaques revenaient chaque fois que les choses allaient mal. À cause de ma maladie, j’ai causé beaucoup de troubles et de maux de tête à ma famille et ma belle-famille.
Lorsque j’ai regagné la raison, j’ai pleuré de façon incontrôlable auprès de mon mari qui avait pris soin de moi toutes ces années et je lui ai dit : « Je vais bientôt me suicider pour que tu puisses trouver une bonne épouse et vivre heureux. » J’ai secrètement mis de l’argent de côté pour mon mari pour qu’il puisse se remarier avec une meilleure femme. Mon mari n’a pas pris ce que je lui ai dit sérieusement. Il m’a plutôt surveillée encore davantage, de peur que je me suicide. Mon cœur était si tourmenté que je ne voulais plus vivre, et pourtant je ne pouvais pas m’enlever la vie.
2. Ma vie est renouvelée par le Fa
En 2004, ma fille qui était au secondaire est soudainement tombée malade. Elle vomissait tout ce qu’elle mangeait. Elle vomissait une substance qui ressemblait à de la mousse épaisse. Des fois, son abdomen enflait tellement que ça faisait peur. Mon mari et moi l’avons amenée dans plusieurs hôpitaux, mais ils ne pouvaient rien faire pour l’aider.
Le 22 octobre 2004, me sentant sans recours et désespérée, j’ai cherché un guérisseur et lui ai demandé de traiter la maladie de ma fille. Pour me rendre là-bas, je devais traverser une rivière qui était très profonde. Il n’y avait pas de pont et j’étais incapable de traverser, alors je suis revenue sur mes pas. Sur le chemin du retour, je suis passée voir ma mère chez elle. J’avais le cœur brisé et je me sentais tellement mal que je pleurais comme un bébé. Mon neveu a dit : « Tante, les pratiquants de Falun Gong disent que toutes tes maladies partiront si tu récites 'Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon', tu devrais essayer. » J’ai hoché la tête et me suis souvenue de ses paroles.
Cette nuit-là, je me suis étendue près du feu et j’ai commencé à réciter « Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » encore et encore jusqu’à ce que je m’endorme. Vers 2 h du matin, j’ai eu un rêve dans lequel quelqu’un me donnait 3 gâteaux de lune. J’ai pris une bouchée et soudain, j’ai senti un être sortir de mon corps. Après, je me suis instantanément sentie plus légère et détendue. Lorsque je me suis réveillée, j’ai réalisé avec surprise que le mauvais esprit qui m’avait possédé depuis tellement d’années avait disparu. J’ai réalisé que le Falun Gong était réellement extraordinaire et miraculeux. Après avoir commencé ma cultivation dans le Falun Dafa, j’ai compris que le Maître avait chassé l’esprit pour moi afin que je puisse commencer à pratiquer le Falun Dafa.
Le lendemain, je voulais absolument apprendre les exercices de Falun Gong. J’ai appelé mon mari et je lui ai dit que je voulais apprendre le Falun Dafa. Il m’a dit au téléphone : « Je ne vais pas te le permettre. » Il avait peur que je sois persécutée par le Parti communiste chinois (PCC) pervers. Après qu’il eut raccroché le téléphone, il s’est affalé sur le sofa. J’ai appelé le pratiquant qui vivait près de chez ma mère et lui ai demandé de venir m’enseigner les exercices le soir même.
Le matin du 11 août, je me suis réveillée et je suis allée à la rivière jeter toutes les choses que j’utilisais pour vénérer le mauvais esprit. J’avais une seule pensée à l’esprit : « Je veux pratiquer le Falun Gong. Maintenant, j’ai le Maître alors je serai sauvée, ma fille sera sauvée et ma famille entière sera sauvée. » J’ai raconté à ma fille le pouvoir magique de Dafa, et qu’aussi longtemps qu’elle réciterait « Falun Dafa est bon » et lirait les livres du Maître, toutes ses maladies seraient enlevées. Ma fille a alors récité « Falun Dafa est bon » et commencé à lire les livres du Maître. Aussitôt, elle est devenue pleine d'énergie. Bien qu’elle n’ait pas encore franchi la porte de Dafa, elle a énormément bénéficié de ma pratique. Graduellement, elle a complètement guéri !
Plus tard, avec l’aide de compagnons de pratique, malgré que je sois illettrée, j’ai graduellement appris à lire le Zhuan Falun seule. J’ai également appris les cinq séries d’exercices. J’ai senti la légèreté de ne pas avoir de maladies !
Cela fait maintenant 10 ans que j’ai commencé à pratiquer Dafa. Peu importe où je me trouve, à la maison, dans la société, ou avec mes voisins, mes principes directeurs sont le Maître et Dafa. J’ai toujours mis les intérêts des autres avant les miens et je regarde à l’intérieur lorsque j’ai des conflits avec les autres. J’essaie d’être une bonne personne en toutes circonstances. J'avais souvent l'habitude de me dire : « Si ma belle-mère était encore en vie, je la traiterais différemment. Je lui pardonnerais et vivrais en harmonie avec elle. » Avec le Fa, je me suis éveillée au fait que toutes choses et tout événement ont des relations karmiques et que je dois traiter tout le monde avec compassion, y compris mes parents.
Ma famille est bénie grâce à Maître Li !
Traduit de l’anglais au Canada
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