Résumé des faits les plus importants de la persécution
Nom: Guo Boqin (郭波琴)
Sexe: Féminin
Âge: 47 ans
Adresse: Ville de Chenzhou, province du Hunan
Profession: Ancienne employée du Groupe industrielle chimique de Chenzhou
Date du décès: 18 avril, 2013
Date de l'arrestation la plus récente: 27 Octobre, 2012
Lieu de détention le plus récent: Poste de police de Xiameiqiao (下楣桥派出所)
Ville: Chenzhou
Province: Hunan
Persécution endurée: Travaux forcés, condamnation illégale, coups, emprisonnement, détention en solitaire, torture, gavages, extorsion, licenciement du lieu du travail, contrainte physique, fouille de domicile, interrogatoire, détention
(Minghui.org) Mme Guo Boqin de la ville de Chenzhou, province du Hunan, a développé une leucémie en 1998 alors qu'elle n'avait que 32 ans. Elle était à la recherche d'un traitement lorsqu'un professeur de renom de la première Université médicale militaire de Guangzhou lui a suggéré de pratiquer le Falun Gong. Comme c'était le seul espoir qu'elle avait de vivre, elle a commencé à pratiquer le Falun Gong et en peu de temps, elle a retrouvé la santé physique et mentale.
Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) sous la direction de Ziang Zemin a lancé la persécution de grande envergure contre le Falun Gong en 1999 jusqu'au moment où Mme Guo est décédée en 2013, elle a été arrêtée par des autorités et des représentants du PCC et détenue plus de dix fois. Elle a été condamnée illégalement à deux reprises et a passé près de six ans en prison. Elle a été licenciée de son travail et son salaire a été réduit de façon dramatique. Son domicile a été fouillé, elle a dû payer des amendes et de l'argent lui a été extorqué. En prison et en détention, elle a été soumise à des tortures cruelles comme le menottage, le confinement dans une petite cellule, les gavages, les coups, le travail intense d'esclave, l'exposition au soleil ardent et la privation de nourriture pendant de longues périodes. Après sa libération de la prison pour femmes de Changsha, Mme Guo était émaciée et ne pouvait plus marcher. Ses cheveux étaient devenus gris et des maladies comme une descente de l'utérus et du rectum ainsi que de l'eau dans la cavité de la péritoine ont recommencé.
Le 27 octobre 2012, plus de 10 agents de police du ministère de la sécurité d'état de la ville de Chenzhou sont entrés par effraction chez Mme Guo, ils ont fouillé son domicile et arrêté Mme Guo. Sa santé s'est vite dégradée et elle a souffert de nouveau d'une descente de l'utérus et de l'eau dans la péritoine. Quand elle est décédée le 18 avril 2013 à l'âge de 47 ans, son poids était tombé à 95 livres.
Au moment de l'arrestation, la mère de Mme Guo, âgée de 71 ans, a été témoin des actes violents des agents de police. Sa mère a était tellement traumatisé qu'elle en a fait des convulsions. Elle a dû être alitée des suites de symptômes d'infarctus. Son poids a chuté de 115 livres à 65 livres. Le décès de sa fille a été un coup dur pour cette mère déjà souffrante et elle est décédée le 5 juin 2013, un mois après le décès de sa fille.
Pratiquer le Falun Dafa lui avait sauvé la vie
Mme Guo est née le 7 octobre 1966. Elle était anciennement employée par le Groupe industriel chimique de Chenzhou (L'usine Luzhou, groupe Fangzhou à Chenzhou) dans la province du Hunan. Elle habitait dans le quartier résidentiel de l'usine de machinerie générale de Xiameiqiao dans la ville de Chenzhou. Sa mère Mme Peng Yuying était de la ville de Changning, province du Hunan. Mme Peng aété détenue illégalement autrefois parce qu'elle avait refusé de renoncer à sa foi en Falun Dafa. Le fils de Mme Guo est encore étudiant et son mari M. Zhou Sheng est âgé de 49 ans. Ce dernier détient une licence universitaire et est un ancien employé de l'usine de machinerie générale de Xiameiqiao dans la ville de Chenzhou, aujourd'hui fermée. Le père de Mme Guo âgé de 78 ans est retraité de la mine de zinc et de plomb de Qiaokou dans la ville de Chenzhou. A l'époque de la révolution culturelle M. et Mme Guo avaient été envoyés vivre à la campagne pour être «rééduqués» par le travail forcé pendant 14 ans parce que les ancêtres de M. Guo étaient des propriétaires terriens.
Mme Guo disait souvent que chaque fois qu'elle écoutait la chanson Merci pour la grâce du Maître et qu'elle se souvenait de comment le Maître lui avait sauvé la vie, elle ne pouvait s'empêcher de pleurer.
Après avoir donné naissance à son fils en 1994, Mme Guo a suivi les nombreuses restrictions établies par sa belle-mère qui consistaient à ne pas manger de choses amères, salées, épicées et de ne pas toucher à l'eau froide afin de se rétablir. Mais le jour même où son fils a eu 100 jours, elle a commencé soudain à vomir et à avoir la diarrhée. Sa température est montée à 40°C et elle a rapidement été envoyée aux urgences. Elle a été hospitalisée et une hyper-thyroïdie a été diagnostiquée. Sa maladie s'est transformé en maladie cardiaque grave devenue chronique par la suite.
En 1998, Mme Guo a contracté une septicémie avec une fièvre qui ne baissait pas. Elle était toujours sonnée, faible et à bout de souffle. Elle vivait au 3e étage et quand elle prenait l'escalier, elle devait tenir fermement la main courante et montait lentement comme si elle avait 80 ou 90 ans. Après seulement quelques pas, son pied gauche s'engourdissait souvent ce qui la faisait facilement tomber. Sa santé s'est détériorée au point où elle devait rassembler toutes ses forces pour dire une seule phrase. Elle était comme une morte vivante. Mme Guo n'était âgée que d'une trentaine d'années mais elle attendait déjà la mort. Les quatre autres malades de leucémie qui partageaient sa chambre sont décédés l'une après l'autre. Parmi elles, la plus jeune n'avait que 14 ans et elle n'a pas survécu malgré avoir dépensé 170000 yuan en soins et dépenses médicales.
«Je suis encore jeune et mon fils n'a que trois ans. Il faut que je reste en vie». Son désir puissant de vivre l'a soutenue lors de son long chemin à la recherche de soins médicaux. En 1998, afin de trouver un remède à ses maladies, son mari l'a emmené le 8 novembre à la première Université médicale militaire de Guangzhou. Après l'avoir examinée, un éminent professeur lui a dit avec beaucoup de sincérité: «Vous souffrez de plusieurs maladies graves et certains médicaments ont des effets secondaires. Il est bien difficile de prédire quel seront les résultats et l'efficacité de ces traitements. Il serait difficile aussi pour votre famille de faire face à ces dépenses.» En entendant cela, Mme Guo et son mari étaient désespérés. Alors que tout semblait sans espoir, le professeur Chen lui a dit d'essayer une forme de qigong.
Ayant le désir de vivre, elle a demandé de quelle forme de qigong il s'agissait. Le professeur Chen lui a dit que c'était le Falun Gong. Mme Guo a sursauté et elle a senti une vague de pouvoir magique envahir son corps. «Ah, oui! Formidable!» Elle a aussitôt accepté de pratiquer le Falun Gong.
Trois jours plus tard, elle a reçu un exemplaire du Zhuan Falun et sans même avoir fini de lire le livre et ayant appris à faire les cinq exercices, ses symptômes ont disparus. Mme Guo était au comble de la joie. Pendant les 40 jours qu'elle a passé à Guangzhou, son poids est passé de 65 livres à 125 livres. Elle respirait la bonne santé, avait le teint rose, beaucoup d'énergie et de bonne humeur.
Quand elle est retourné à son travail, tous ses collègues et les responsables de la compagnie étaient surpris. Une mourante était revenue à la vie et sa manière de voir la vie était meilleure qu'avant son mariage. À la maison, toute sa famille était dans l'allégresse et le bonheur. Chacun des membres de sa famille était très reconnaissant envers le puissant Maître Li Hongzhi de lui avoir sauvé la vie. Sa mère Mme Peng a aussi commencé à pratiquer le Falun Gong.
La perversité rouge devenue folle: le parti communiste lance la persécution brutale
Le 20 juillet 1999, moins d'un an après que Mme Guo ait commencé à pratiquer le Falun Gong, le régime communiste en Chine a lancé la persécution. Les médias du PCC ont calomnié Dafa ainsi que les pratiquants de Falun Gong qui ont été sévèrement persécutés. Mme Guo est restée fidèle à la pratique et elle a continué à adhérer à sa croyance. Déterminée, elle est allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong. Depuis cette époque, au cours de ces 13 dernières années, les responsables du PCC l'ont persécutée sans arrêt. Les crimes qu'ils ont commis contre le Falun Gong et contre les millions de pratiquants sont réels et bien trop nombreux pour pouvoir être tous cités.
Soumise à une persécution systématique et de longue durée
En octobre 1999, Mme Guo est allée à Pékin faire appel pour le Falun Dafa et a été détenue illégalement. Elle a refusé de divulguer ses nom et adresse et elle a fait la grève de la faim en signe de protestation jusqu'à sa libération 11 jours plus tard. À partir de ce moment, le Groupe industriel chimique de Chenzhou a réduit son salaire à seulement 200 yuan par mois sans avoir présenté le moindre document ou dossier officiel.
Le 24 février 2001, alors qu'elle distribuait des dépliants au sujet de «Démenti de l'incident des immolations par le feu sur la Place Tiananmen» Mme Guo a été arrêtée par des agents de police du Bureau 610 et du département de la sécurité publique et elle a été détenue à l'ancien second centre de détention de la ville de Chenzhou. Son domicile a aussi été fouillé. Elle a été libérée sous caution deux mois plus tard après avoir versé 3000 yuan.
M. Guo a encore été arrêté trois semaines plus tard parce que des responsables du Bureau 610 de Chenzhou craignaient que des pratiquants de Falun Gong n'organisent un appel le 13 mai (Journée mondiale du Falun Dafa). Huang Yonglan, le directeur général du groupe industriel chimique de Chenzhou a coopéré activement avec les responsables du Bureau 610 et a poussé Yang, le directeur de la section sécurité de l'entreprise, à utiliser la ruse pour envoyer Mme Guo dans un bureau de la compagnie situé à 25 kilomètres à l'extérieur de la ville de Chenzhou. Mme Guo a été piégée puis assignée à domicile. Les six personnes responsables de la surveiller l'ont menacée et forcée et ont essayé toutes leurs ruses pour la faire renoncer à sa foi en Falun Dafa. Elle a été détenue illégalement pendant près de trois mois.
Le 19 juillet 2001, Mme Guo a été arrêtée pour la troisième fois au cours de la même année et a été emmenée au poste de police de Beihu. La raison de cette arrestation était qu'elle distribuait des documents de clarification aux pratiquants. Un agent du Bureau 610 de Chenzhou nommé Yao a mené huit agents de police du département de la police du district, dont Chen Gang et il a loué deux chambres à l'Hôtel Suxian où ils ont déployé toutes leurs ruses pour la forcer à divulguer la provenance de ses documents. Ils l'ont fouettée avec une ceinture, donné des coups de pieds avec leurs chaussures, l'ont forcée à se mettre à genoux par terre et posé des briques sur ses mollets. Les agents criaient: «Vous pourrez vous mettre debout dès que vous aurez changé d'avis». Elle a été obligée de rester à genoux pendant 16 heures d'affilée et tout ce qu'elle a dit a été «Falun Dafa est bon». Cette nuit-là, elle a été battue sévèrement et elle était couverte de blessures et d'ecchymoses douloureuses. Pour terminer, elle a dû payer plus de 800 yuan pour les chambres d'hôtel.
Mme Guo a continué à pratiquer les exercices en arrivant au centre de détention. Les gardiens et les agents de police ont battu et insulté Mme Guo et une autre pratiquante à volonté. Lors des visites, sa famille a souvent vu des coupures et des cicatrices sur son corps et parfois du sang sur le nez ou la bouche. Elle était traitée comme une criminelle dans le couloir de la mort, elle était menottée et enchaînée. Toutes les détenues au centre de détention devaient faire 12 heures de travail forcé par jour et ceci sans rémunération. Le travail consistait surtout à assembler des lumières de décoration et elles étaient battues quand elles ne remplissaient pas le quota. Des grands cris se faisaient souvent entendre venant de leur chambre. Les lumières décoratives qu'elle fabriquaient étaient destinées à l'exportation vers des pays étrangers pour les décorations de Noël. Derrière les si jolies lumières destinées aux moments festifs, que de souffrance pour les pratiquants de Falun Gong.
Le 26 octobre 2001, Mme Guo a à nouveau été arrêtée sous la charge fallacieuse d'«utiliser une organisation de culte pour empêcher le respect de la loi». Les poursuites judiciaires ont eu lieu le 30 novembre en public au parquet du district de Beihu. L'inspecteur Ni Qichang a calomnié le Falun Dafa et monté des coups contre les pratiquants. Un procès illégal a eu lieu le 8 janvier 2002 au tribunal du district de Beihu. Parmi les personnes participant au procès, il y avait le président du tribunal Zeng Dehua, le juge Huang Xuqi, Hou Deguang et le greffier Long Jianwu. Ils ont inventé des histoires et ont constitué des plaintes sans fondement contre Mme Guo. Quand Zeng Dehua a demandé à Mme Guo «Est-ce que vous allez encore pratiquer», Mme Guo lui a déclaré résolument: «Je pratiquerai encore même si vous deviez me fusiller à cet instant.»
Mme Guo a été condamnée illégalement à quatre ans de prison. Elle a purgé une peine du 24 février 2001 au 23 février 2005.
Torture à la prison pour femmes de Changsha
Le 12 septembre 2002, Mme Guo a été emmenée à la prison pour femmes de Changsha. Son admission a été refusée après que ses examens physiques se soient révélés insatisfaisants. Huang Yonglan, directeur général du groupe industriel chimique de Chenzhou, a soudoyé le directeur de l'atelier Chen Jian, ainsi que des gardiens du centre de détention et les agents du poste de police du district de Beihu et soudoyé le responsable de la prison avec une enveloppe rouge remplie d'argent liquide et a enfin mis Mme Guo en prison. Huang Yonglang a dit plusieurs fois: «Je suis décidé à la mettre en prison. Voyons donc ses capacités» Le 7 août 2001, Huang Yonglang a renvoyé Mme Guo et a coupé totalement ses sources de revenu.
Pendant qu'elle était à la prison pour femmes de Changsha, Mme Guo a été assujettie à des tortures brutales telles que l'enfermement dans une petite cellule, le menottage, le travail intense d'esclave, l'exposition intense au soleil et la privation de nourriture pendant de longues périodes.
Travail d'esclave: Chaque détenue avait plus de 70 livres de fèves à éplucher par jour ainsi que neuf nattes en bambou à fabriquer. Elles travaillaient depuis tôt le matin jusqu'à tard la nuit et nombre d'entre elles ont fini par avoir des ampoules pleines de sang.
Exposition intense au soleil: Les détenues étaient obligées à rester sur un sol en ciment et étaient exposées à l'ardeur d'un soleil de plus de 40°C pendant de longues périodes.
Gavage: Pendant qu'elle se trouvait dans la division de contrôle strict, Mme Guo a été forcée à écrire un rapport tous le soirs. Elle a entamé une grève de la faim pour résister à la persécution mais cela n'a duré que trois jours et elle a ensuite été gavée. À une occasion, cinq détenues, aidées du garde Li Ling l'ont traînée jusqu'à l'hôpital et lui ont cogné la tête. Une grosse boule s'est formé sur sa tête et elle a vomi du sang.
Reconstitution de gavage (Peinture)
Confinement dans une petite cellule et privation de nourriture pendant de longues périodes: Mme Guo a refusé de se laisser «transformer» et a été placée dans une petite cellule pendant un mois. La cellule qui ne faisait qu'un mètre carré n'avait ni lumière ni eau courante. Il n'y avait pas de lit. Il n'y avait qu'une couverture usée. Mme Guo devait se soulager dans la cellule et il n'y avait pas moyen d'enlever les matières. On ne lui donnait qu'une ou deux boules de pain par jour et elle était toujours affamée. Quand il faisait chaud, elle avait soif et elle avait froid en hiver.
«Porter un sabre dans le dos»: Pendant la période de confinement dans la petite cellule, Mme Guo a aussi subi la méthode de torture appelée «porter un sabre dans le dos» et elle a été forcée à garder cette position pendant huit heures. Ses mains étaient menottés derrière le dos et un bras était tiré par-dessus une épaule et ses pieds étaient enchaînés. Les menottes lui ont coupé la chair et ses os sont devenus apparents. Elle a été forcée à s'asseoir sur un petit tabouret à un pied. En fait, elle ne pouvait pas s'asseoir ni faire les exercices.
Représentation d'une torture: menottée dans le dos
Un jour, Mme Guo a pensé qu'il serait formidable de pouvoir faire les exercices. Alors qu'elle était à moitié endormie, elle a vu une grande forme devant elle et soudain elle a été libérée de ses chaînes. Elle a regardé à nouveau et a vu que les chaînes n'était plus fermées à clef. Elle a pu croiser les jambes et faire les exercices. Elle était sure que c'était son Maître qui avait délié ses chaînes et l'a aidée dans ce moment difficile. Cette bonne personne l'a aussi mise en garde: «Les gardiens arrivent». Elle a pu remettre les chaînes en position pour s'assurer que les gardes ne les ferment pas à nouveau.
Lorsqu'elle a enfin été sortie de la cellule, toute sa chevelure était devenue grise et elle était presque méconnaissable. Au cours des plus de deux ans de prison, elle est devenu squelettique, elle ne pouvait plus marcher et plusieurs maux graves dont elle avait souffert autrefois sont revenus, comme la descente de l'utérus et du rectum et du fluide dans le péritoine. Elle était épuisée mentalement et physiquement.
Après sa libération, Mme Guo a continué à pratiquer le Falun Gong et a vite retrouvé la santé. Elle a retrouvé son poids de 138 livres. Mais les années de torture endurées ont miné sa santé et en conséquence, les maladies mortelles dont elle avait souffert autrefois sont réapparues après qu'elle ait perdu son environnement de pratique.
Arrêtée à plusieurs reprises et illégalement détenue: Mme Guo et sa mère décèdent
Après sa libération en janvier 2005, Mme Guo était surveillée par des agents des sections de la sécurité du groupe industriel chimique de Chenzhou, de l'usine de machinerie générale de Xiameiqiao dans la ville de Chenzhou où travaillait son mari et des comités de quartier. Elle a été congédiée de son travail ce qui a entraîné des difficultés financières pour sa famille. Elle a demandé aux employés de son lieu de travail de lui rendre les 2000 yuan d'actions qu'elle avait investis mais cela lui a été refusé sans raison. Mme Guo a à nouveau été arrêtée et envoyée au centre de lavage de cerveau de Chenzhou en octobre 2005, moins d'une année après sa libération.
Le 25 juillet 2007, Mme Guo a été dénoncée auprès de la police par Peng Dongdong du comité de quartier de Xiameiqiao dans la ville de Chenzhou et Zeng Guilin de l'usine de machinerie générale parce que des documents de clarification de la vérité avaient été découverts la veille dans le quartier résidentiel de l'usine de machinerie générale de la ville de Chenzhou où demeurait Mme Guo. Plus de 10 responsables de la division de la sécurité intérieure du département de police du district de Beihu, du poste de police de Xiameiqiao et du comité de quartier de Xiameiqiao sous la direction du Bureau 610 de la ville de Chenzhou et des responsables du Bureau 610 du district de Beihu, sont entrés par effraction chez Mme Guo. Comme ils ne l'ont pas trouvé chez elle, la police est allée aussitôt la chercher sur son lieu de travail et l'ont arrêtée. Ses clés lui ont été confisquées et son domicile a été fouillé. Tous ses vêtements, sa literie et objets ménagés ont été jeté par terre, son lit a été renversé et son appartement laissé dans un désordre total. Ses livres de Dafa, ses documents de clarification et ses objets personnels comme la télévision, le VCR, la radio, l'appareil vidéo et le lecteur MP3 ont tous été confisqués.
Quelques agents musclés ont emmené Mme Guo dans un véhicule de la police. Elle a été interrogée au poste de police de Xiameiqiao pendant neuf heures avant d'être emmenée au centre de détention de la ville de Chenzhou. La division de la sécurité intérieure du district de Beihu et le responsable du centre de détention ont assigné des policiers armés en service pour la torturer physiquement. Le tribunal du district de Beihu l'a condamnée à sept mois de prison pour avoir soi-disant «utilisé une organisation de culte pour empêcher l?application de la loi». Parmi ceux qui ont participé se trouvent Liu Jihong du parquet du district de Beihu, Hou Xun, juge présidant du tribunal du district de Beihu, le juge Yang Zongwen et Li Guojun du tribunal du district de Beihu ainsi que le greffier Wu Haomin.
Le 30 novembre 2009, des agents du poste de police de Xiameiqiao à Chenzhou ont fouillé le domicile de Mme Guo et y ont trouvé des documents de clarification. Elle a été arrêtée et détenue pendant trois mois. À une autre occasion, pendant que Mme Guo clarifiait la vérité sur le Falun Gong à Xinpanjiawan et qu'elle aidait les gens à démissionner du Parti communiste et de ses organisations affiliées, elle a été arrêtée par la police et détenue illégalement pendant deux semaines.
Le 27 octobre 2012, des policiers en civil de la division de la sécurité intérieure de la ville de Chenzhou ont téléphoné au département du service de réception de marchandises de l'entrepôt où travaillait Mme Guo. Ils se sont présentés comme des hommes d'affaires qui avaient des marchandises à déposer. Mme Guo était sur le point de partir au marché avec sa mère à qui elle a dit d'attendre. Elle est descendu seule et en bas elle a vu plusieurs policiers sortir des voitures en tenant des menottes à la main. Ils lui ont crié: «C'est vous Guo Boqin»? Pendant que les uns lui passaient les menottes, d'autres lui ont pris son sac à main.
Mme Guo a crié: «Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon», «Au vol!» Puis elle a demandé aux policiers: «De quel département venez-vous?» «Nous sommes de la division de la sécurité intérieure» «Où sont vos papier d'identité?» «Nous vous les montrerons plus tard.» Elle leur a dit: «Vous n'avez même rien pour montrer votre identité. Comment osez-vous m'arrêter en plein jour et entrer illégalement chez moi? Vous avez fait tout ça pour persécuter une bonne personne qui suit les principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance.» Mme Guo a poursuivi en racontant comment Dafa lui avait sauvé la vie à de nombreuses reprises et les a suppliés d'arrêter de commettre de telles crimes.
Mais ces voyous du PCC dont les cerveaux avaient été totalement lavés ont fait comme s'ils ne l'entendaient pas. Ils l'ont menottée et traînée jusque chez elle au troisième étage. Comme les clés qui étaient dans son sac ne servaient pas à ouvrir sa porte, une douzaine d'agents l'ont à moitié portée à moitié traînée jusqu'en bas, l'ont jetée dans une voiture et l'ont emmenée au poste de police de Xiameiqiao.
Quelques dames âgées du quartier ont été témoin de l'arrestation. Elles ont aussi entendu les agents appeler le poste de police de Xiameiqiao disant qu'ils avaient été obligés de casser la grille en métal pour rentrer et piller chez Mme Guo. Les dames ont dit aux policiers: «Il est impossible que cette dame ait pu faire quelque chose contraire aux lois ou fait quelque chose de mal. Vous ne pourrez rien trouver même en cassant la grille et en fouillant chez elle. Nous savons cela parce que nous la voyons tous les jours. Elle n'a reçu aucun salaire depuis 10 ans et elle fait des travaux d'aiguilles pour gagner sa vie. Il lui arrive parfois d'avoir tellement de travail à faire qu'elle n'a pas le temps de manger. De grâce, ne l'arrêtez plus. Son enfant va encore à l'école. Quand elle a été libérée de prison il y a deux ans, elle n'avait plus que la peau sur les os.»
Trois heures plus tard, Mme Guo était libérée. Elle a trouvé le verrou de sa grille cassé et son domicile en grand désordre. Chaque coin de chez elle avait été fouillé et absolument tout était retourné. Une photo de Maître Li Hongzhi, des livres de Dafa, des documents de clarification et 2800 yuan avaient été confisqués. Même le papier toilette avait été vérifié feuille par feuille. Quand Mme Guo est allée au ministère de la sécurité de l'état de Chenzhou et qu'elle a demandé au responsable Xie Gongxiang (portable: +86-13975701021) de lui rendre ses affaires personnelles et son argent, Xie Gongxiang lui a répondu que toutes ses affaires et son argent avait été confiés au poste de police de Xiameiqiao. Quand elle est allée au poste de police de Xiameiqiao, les responsables lui ont dit qu'ils n'avaient pas participé à l'arrestation et qu'elle devait se rendre au ministère de la sécurité de l'état. Comme les responsables se sont dérobés à leurs responsabilités, Mme Guo a tout perdu.
Mme Peng, âgée de 71 ans et mère de Mme Guo, a été gravement persécutée pendant la Révolution culturelle. Elle avait été envoyée vivre à la campagne pendant 14 ans et elle a failli en mourir. Quand elle a vu l'arrestation de sa fille et la scène terrifiante lorsque la police est rentrée par effraction et a fouillé son domicile, elle a été tellement traumatisée qu'elle a fait des convulsions. Elle a présenté des symptômes d'infarctus, de faiblesse des muscles faciaux, elle était incapable de manger, elle tremblait de tout son corps et était très pâle. Plus tard, elle a dû être alitée et son poids est passé de 115 livres à 65 livres.
Après cette arrestation, la santé de Mme Guo s'est aussi rapidement aggravé. Elle ne pouvait boire que de l'eau et ne pouvait rien avaler. Elle était inquiète de la santé de sa mère mais aussi d'être suivie par des espions. Elle devait aussi travailler et prendre soin de sa mère. En raison de son extrême fatigue mentale et physique, les symptômes de maladies graves comme la descente de l'utérus et de l'eau dans la péritoine sont réapparus. Son poids est tombé à 75 livres. Même comme cela, elle a continué à clarifier la vérité sur le Falun Gong tous les jours dans l'espoir que davantage de personnes apprennent la vérité sur Dafa et ceci jusqu'à la veille de son décès. Elle était toujours prête à se sacrifier pour les autres.
Le 18 avril 2013 à 6h du matin, Mme Guo a perdu conscience, ne pouvait pas s'asseoir et était essoufflée. Vers 7h, elle a demandé de l'eau et vers 11h, elle avait la respiration bruyante et lourde. Sa sœur a ouvert la porte et la famille est entrée dans la chambre. Trois minutes plus tard, elle ne répondait plus quand sa famille appelait son nom. Ses yeux étaient grands ouverts et elle e vide. De sa main droite, elle tenait fortement son abdomen et elle est décédée.
Des espions ont été employés pour rassembler des informations avant toutes les arrestations qui ont eu lieu à Chenzhou au cours des années récentes. Les agents locaux du Bureau 610 avaient envoyés des espions parmi lesquels Cao Shuinan (homme, portable: +86-15197594355) et Gu Kelan (femme, portable: +86-15173597722) pour faire semblant d'être de nouveaux pratiquants de Falun Gong. Ils ont pris contact avec des pratiquants disant qu'ils voulaient apprendre les exercices et ont demandé des copies d'articles et des livres de Dafa afin de gagner leur confiance. Ensuite, ils recherchaient de plus amples informations et essayaient de connaître la source des documents de Dafa. Une fois toutes les informations en main, les policiers du ministère de la sécurité intérieure et le système de la sécurité publique se coordonnaient pour procéder aux arrestations. Ces espions utilisaient des noms différents à chaque fois. Cao Shuinan avait menti à Mme Guo en disant qu'il était de son pays natal pour lui inspirer confiance. Deux jours après s'être aperçu de ses mensonges, Mme Guo a été arrêtée. Après avoir saccagé son domicile, la police est allée à pied chez le pratiquant Wang refaire la même chose.
Mme Guo a été arrêté et détenue plus de 10 fois entre octobre 1999 et 2013. Elle a été condamnée illégalement deux fois et a passé au total presque six ans en prison. On lui a soit extorqué soit confisqué un total de 6600 yuan. Au cours des 14 dernières années depuis qu'elle a été renvoyée de son travail, elle n'a jamais reçu ni salaire ni pension. Lors de détention ou d'emprisonnement, elle a été soumise à des méthodes de torture comme le menottage, l'enfermement dans une petite cellule, le gavage, les coups, le travail d'esclave, l'exposition au soleil intense et la privation de nourriture pendant de longues périodes. «Diffamer leur réputation, ruinez-les financièrement et détruisez-les physiquement». Telle est la politique génocidaire du PCC contre les pratiquants de Falun Gong. Mme Guo et sa mère ont été tuées par la persécution systématique.
Traduit de l'anglais en France
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