La 2e partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/9/8/44857.html
La 1e partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/8/13/44651.html
(Minghui.org) Il existe un ancien dicton chinois selon lequel : « Chaque pensée de l’homme est connue du Ciel et de la Terre ; ils s’assureront que le bien soit récompensé et que le mal récolte le mal. »
Comme l’auteur le comprend, ce dicton montre que ce principe céleste ne peut être dissimulé ni altéré, que le Divin sait tout et différencie à tout moment le bien du mal.
Dans la Chine ancienne, on pensait que les gens étaient justement récompensés pour leurs bonnes pensées et punis pour les mauvaises. En fait, tout se ramène au moment-même de cette pensée. Dans la culture traditionnelle chinoise, il existe de nombreuses références dans les écrits du confucianisme, du bouddhisme et du taoïsme, selon lesquels tous les sages et les personnes de vertu des anciens temps considéraient l’honnêteté et la droiture comme les principales vertus de comportement.
L’auteur pense que les anciens Chinois ont eu raison tout du long et que les principes décrits ici, s’appliquent aussi bien de nos jours qu’ils le faisaient en ces temps-là.
Les anciens respectaient le Ciel et la Terre et prenaient au sérieux l'examen attentif d'autres personnes au cas où eux-mêmes chuteraient et offenseraient le Ciel et la Terre en se comportant de façon incorrecte, même inconsciemment. Ils étaient toujours prudents et maintenaient un esprit calme et pur même lorsque personne ne se trouvait aux alentours, afin de s’assurer de ne jamais faire quelque chose contre leur conscience.
Cependant, il y avait aussi des gens qui pensaient que s'ils faisaient de mauvaises choses en secret, personne ne le saurait. Cependant, ils ne pouvaient jamais échapper à la punition pour leurs méfaits.
Il y a de nombreuses histoires à ce sujet dans les anciens livres. Celle qui suit est simplement une d’entre elles.
Escroquer de l’argent à autrui ; éprouver la vie en enfer
Durant le règne de Shunzhi (1644-1661), sous la dynastie Qing, un homme du nom de Wu Zhanqi vivait en vendant du tissu.
Il était avide et rusé. En vendant son tissu, il montrait toujours aux acheteurs un rouleau de tissu haut de gamme afin de gagner leur confiance, mais leur vendait finalement un produit de qualité inférieure en l’échangeant à l’insu de l’acheteur. De cette façon, il gardait toujours son rouleau de tissu de qualité alors que les produits médiocres étaient tous vendus. Il excellait à ce genre de duperie.
Une fois, un marchand occidental envoya un ami commerçant en tissus s’approvisionner chez lui. L’ami ne fit pas exception, il fût trompé et acheta un produit de moindre qualité.
Le marchand était mécontent et réprimanda son ami. Ce dernier répondit avec colère : « Tu n’aurais pas fait mieux si tu y étais allé toi-même ! » Le marchand dit : « Que veux-tu dire ? Si je ne peux pas obtenir le produit authentique, je ne reviendrai pas te voir. » Le lendemain, le marchand alla lui-même acheter le tissu. Il choisit immédiatement le tissu haut de gamme et s’assit sur le rouleau, de sorte que Wu Zhanqi n’avait aucun moyen de le remplacer.
Wu se creusa la tête. Il fît le tour du comptoir, ajusta ses vêtements et son chapeau et salua courtoisement le marchand, comme s’ils étaient de vieux amis. Le marchand n’avait pas d’autre choix que de se lever pour le saluer à son tour. À ce moment-là, un commis du magasin remplaça le rouleau par un autre. Le marchand ne remarqua rien, paya le tissu et rentra.
Sitôt rentré, il montra son achat à son ami. Ce dernier déroula le tissu et vit qu’il était de médiocre qualité, et qui plus est portant des traces de salissures. Il était trop fin pour être utilisé à quoi que ce soit, pas différent de ce qu’il avait acheté précédemment. Son ami se moqua de lui : « Tu y es allé toi-même, mais quelle est la différence ? »
Le marchand se sentait si honteux et blessé qu’il se pendît.
Plus tard, au cours d’un de ses voyages, Wu tomba gravement malade. Étendu sur un lit, il voyait souvent des fantômes de démons venant pour le punir. Jour et nuit, il subissait toutes sortes de châtiments et hurlait de douleur.
Une fois, il hurla dans son lit : « S’il vous plaît, aidez-moi ! Aidez-moi ! Ils me mettent sur un lit de feu ! » Les gens autour de lui, ne pouvaient rien faire, mais découvrirent des marques de brûlures dans son dos. Il hurlait aussi : « Oh Seigneur ! Ils mettent un crochet dans mon dos pour me peser ! »
Tout le monde trouva cela étrange et bizarre, sans rien pouvoir faire. Puis ils découvrirent qu’une partie de son dos était rouge et enflé comme s’il avait été effectivement soulevé par un crochet. Wu continuait à crier en proie au châtiment infernal et douloureux qu’il endurait.
Il mourut quelques jours plus tard.
Peu importe combien les actes d’une personne peuvent être rusés et sournois, elles plantent les graines de la conséquence et la rétribution arrivera tôt ou tard.
Traduit de l'anglais en Europe
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