Article écrit par Jingyuan

La 1ère partie : http://fr.minghui.org/articles/2013/8/13/44651.html

(Minghui.org) Il existe un ancien dicton chinois selon lequel : « Chaque pensée de l’homme est connue du Ciel et de la Terre ; ils s’assureront que le bien soit récompensé et que le mal récolte le mal. »

Comme l’auteur le comprend, ce dicton montre que ce principe céleste ne peut être dissimulé ni altéré, que le Divin sait tout et différencie à tout moment le bien du mal.

Dans la Chine ancienne, on pensait que les gens étaient justement récompensés pour leurs bonnes pensées et punis pour les mauvaises. En fait, tout se ramène au moment-même de cette pensée. Dans la culture traditionnelle chinoise, il existe de nombreuses références dans les écrits du Confucianisme, du Bouddhisme et du Taoïsme, selon lesquels tous les sages et les personnes de vertu des anciens temps considéraient l’honnêteté et la droiture comme les principales vertus du comportement.

L’auteur pense que les anciens Chinois avaient complètement raison et que les principes décrits ici s’appliquent aussi bien de nos jours qu’en ces temps-là.

Les anciens respectaient le Ciel et la Terre et prenaient au sérieux l'examen attentif d'autrui au cas où eux-mêmes chuteraient et offenseraient le Ciel et la Terre en se comportant de façon incorrecte, même inconsciemment. Ils étaient toujours prudents et maintenaient un esprit calme et pur même lorsque personne ne se trouvait aux alentours, afin de s’assurer de ne jamais faire quelque chose contre leur conscience.

Cependant, il y avait aussi des gens qui pensaient que s'ils faisaient de mauvaises choses en secret, personne ne le saurait. Cependant, ils n'allaient jamais pouvoir échapper à la punition pour leurs méfaits.

Il y a de nombreuses histoires à ce sujet dans les anciens livres. Celle qui suit est simplement l'une d’entre elles.

De mauvaises actions laissaient présager de la malchance ; de bonnes actions ont inversé le résultat

Un homme appelé Chen Jun vivait dans le canton de Rugao de Jiangsu, durant le Règne de Jiajing de la Dynastie des Ming. Il travaillait en tant que professeur à l'École du canton de Wangjiang, à Anhui.

Il fit un rêve la nuit du 11 juin lorsqu'il avait 39 ans, dans lequel il allait au Temple de Jizo dans le sud du canton de Rugao. Un responsable vêtu de noir l'emmena dans le hall principal qui était imprégné de l'odeur de l'encens, et où se trouvaient des domestiques d'apparence austère alignés le long du corridor.

Chen Jun s'agenouilla au pied des escaliers. Puis, il entendit une Bodhisattva (une personne capable d'atteindre le nirvana mais qui retarde son ascension par compassion afin de sauver les êtres qui souffrent) qui lui annonça : « Votre famille a été loyale et honnête pendant des générations, en particulier votre mère, qui était pure et chaste, respectueuse envers ses parents et envers les Bouddhas. Vous étiez originellement béni pour être un candidat qui réussirait à passer les examens des premières années, et vous étiez également destiné à avoir une opportunité pour passer l'examen d'entrée à la cour impériale. Cependant, comme vous avez commis toutes sortes de mauvaises choses et que vous n'avez jamais fait de bonnes actions, votre chance a été supprimée par le Ciel. Après votre 40e anniversaire, vous souffrirez petit à petit pour les péchés que vous avez commis. Le plus impardonnable s'est produit il n'y a pas longtemps, lorsque quelqu'un vous a donné un bon livre que vous deviez transmettre aux autres. Vous avez empêché les autres d'avancer vers la bonté. C'est le plus grand péché. Vous mourrez soudainement en août. Vous ne pourrez pas y échapper ! »

Chen Jun fut profondément perturbé et se réveilla. Il se souvint que lorsqu'il s'était rendu à Jinling pour y passer l'examen provincial triennal, le fils de Huang Rongzeng, un enseignant de Anhui, lui avait donné un livre qui enseignait aux gens le principe de cause à effet et lui avait demandé de le passer aux deux candidats qui vivaient dans la même auberge que lui.

À cause de son emploi du temps serré, il n'avait pas le temps de donner le livre, l'avait emmené chez lui et mit dans une boîte. Cela faisait longtemps qu'il avait oublié cela. À présent il s'en rappelait, mais il ne pouvait rien y changer. Puis il pensa que ce n'était qu'un rêve et que cela ne devait pas être réel. Cependant, le matin du 16 août, Chen Jun sentit soudainement tout son corps devenir froid et il eut des vertiges. Il transpirait énormément. À demi conscient, il crut finalement que son rêve était réel.

Il pensa : « Bien que j'aie commis de grands péchés, je serais pardonné si je me corrige moi-même. » Avec cette pensée, il se sentit beaucoup mieux. Il se leva et écrivit une requête d'une grande sincérité, dans laquelle il exprimait ses remords pour ses mauvaises actions et faisait le vœu de rompre clairement avec ses erreurs du passé. Il fit aussi le serment de distribuer des livres au sujet de la loi de cause à effet et du karma, et demanda aux êtres divins d'examiner son cœur.

Cette nuit-là, il vit un être divin dans son rêve, qui l'emmena dans un grand palais. Un gardien divin entra pour rendre compte du remord de Chen. Peu de temps après, le gardien ressortit pour dire à Chen Jun de retourner chez lui, car la mort lui avait été épargnée. Le gardien divin lui dit aussi : « Vous devez être ferme dans votre serment et le remplir avec soin. Ne vous relâchez plus jamais ! »

Le lendemain après s'être réveillé, il se sentit régénéré et récupéra progressivement de sa maladie. À partir de ce moment-là, Chen Jun encouragea les gens autour de lui à faire de bonnes actions et il fit de gros efforts pour promouvoir les bons livres qui enseignaient aux gens le principe de cause à effet.

Traduit de l'anglais en Europe