Nom : Wang Shupei(王淑佩)

Sexe : féminin

Âge : 55 ans

Adresse : village de Beitaishang, commune de Xinzhuang, ville de Zhaoyuan, province du Shandong

Profession : inconnue

Date de la dernière arrestation : 6 avril 2012

Dernier lieu de détention : camp de travaux forcés de Daxing à Beijing

(Minghui.org) La pratiquante de Falun Gong, Mme Wang Shupei, de la ville de Zhaoyuan, dans la province du Shandong, a été arrêtée par la police de Pékin pour avoir honnêtement répondu à leurs questions et elle a été envoyée dans un camp de travaux forcés pour deux ans et demi en mai 2012.

Alors qu'elle était détenue au camp de travaux forcés de Daxing, à Beijing, un médicament inconnu a été secrètement introduit dans sa nourriture, endommageant son système nerveux central. Lorsqu'elle a révélé leurs tentatives de l'empoisonner, la police l'a admis ouvertement.

Mme Wang a été persécutée si gravement qu'elle a dû être libérée pour raison médicale en mai 2013. Mme Wang a été persécutée sans interruption pour sa pratique du Falun Gong. Avant son arrestation, elle avait été arrêtée au moins huit fois et emprisonnée pendant six ans. En prison, elle a été persécutée par les gardiens de prison qui ont essayé de la détruire avec des médicaments.

Ci-dessous son propre récit :

« Voici un récit de la persécution à mon égard pendant la garde à vue, puis au centre de détention de Dongcheng et ensuite au camp de travaux forcés de Daxing à Pékin.

Un policier de Pékin a déclaré : « Je vais te boucler sept jours en raison de ton honnêteté. »

Je suis allée à Pékin chercher ma cousine handicapée et la ramener à la maison le 3 avril 2012 ; j'avais pris avec moi une copie des Neuf commentaires sur le Parti communiste, plusieurs documents de clarification de la vérité et une lettre de pétition. Je prévoyais être rentrée à la maison le 6 avril, vers 16h00.

Le matin du 6 avril, je suis sortie marcher un peu et je me suis arrêtée à un étal de livres rue Dongcheng. J'ai vu deux hommes en patrouille lire des livres bouddhiste au stand et curieuse, je leur ai demandé : « Croyez vous aux Bouddhas ? » Ils ont répondu : « Oui » et ils m'ont demandé : « Et vous ? » J'ai dit : « Moi aussi. » Ils m'ont demandé : « Croyez vous dans le Falun Gong ? » J'ai répondu : « Assurément ! Souvenez vous que 'Falun Dafa est bon' et 'Zhen Shan Ren est bon'. » Sans me donner une chance de clarifier davantage ce que je voulais dire, ils l'ont utilisé comme preuve pour m'arrêter et m'ont emmenée au département de police de Dongcheng.

Ils ont commencé à m'interroger après m'avoir emmenée au département de police. Ils ont demandé d'où j'étais et pourquoi j'étais à Pékin. Je leur ai dit la vérité. Ils m'ont demandé où j'avais eu la copie des Neuf commentaires sur le Parti communiste et qui me l'avait donnée. Je leur ai dit que je l'avais apportée de chez moi et j'avais l'intention de la leur donner. Je leur ai dit que je n'avais enfreint aucune loi et qu'ils devaient me relâcher. Ils m'ont menti en m'assurant qu'ils me relâcheraient dans l'après midi. Le lendemain matin, à 8h00, ils m'ont transférée au centre de détention de Dongcheng. J'ai demandé pourquoi ils continuaient à me détenir. Ils ont dit : « Comme tu dis la vérité, nous allons te garder sept jours de plus. »

Sept jours plus tard, ils ont dit qu'ils me relâcheraient dans quinze jours. Puis ils m'ont dit qu'ils me relâcheraient dans un mois. Après un mois, ils ne m'ont pas relâchée mais transférée dans un autre centre de détention. Je commençais à me sentir vraiment mal. Je n'avais que 3,3 grammes d'hémoglobine. Les gardes m'ont menti et ont dit : « Tu peux pratiquer le Falun Gong ici si tu veux. Personne ne s'en soucie. Nous te relâcherons d'ici quelques jours. » En réalité, ils m'ont envoyée dans un camp de travaux forcés où j'ai passé 2 ans et demi. J'ai refusé de prendre la convocation du camp de travail et je n'ai ni mangé ni bu pendant deux jours et deux nuits.

Reconstitution de torture : alimentation forcée barbare

Le troisième jour, ils m'ont gavée. Lorsque j'ai découvert qu'ils avaient introduit un médicalement dans la nourriture pour me gaver, j'ai résolument résisté et dénoncé leurs sales tours pour me persécuter. Ils m'ont torturée physiquement et psychologiquement, en conséquence mon poids a chuté à 34 kilos. En dépit de mon état alarmant, la police m'a transférée au camp de travaux forcés de Daxing à Pékin le 26 juillet 2012 afin d'intensifier la persécution.

La tristement célèbre « unité de discipline stricte » : 16 heures de châtiment corporel par jour

Le camp de travaux forcés Daxing de Pékin a six unités : la 1, 2, 3, 4 et l'unité 7, plus l'unité d'entraînement. L'unité 7 était utilisée comme centre de réhabilitation. Les cinq autres étaient utilisées pour détenir les pratiquantes de Falun Gong. Les nouvelles détenues doivent être d'abord emmenées à l'unité 4, laquelle est connue comme « l'unité de discipline stricte ». Les détenues l'appelaient « La porte de l'enfer ».

La première fois que je suis entrée dans l'unité de discipline stricte, j'entendais des hurlements sauvages quasiment chaque jour. Les détenues y étaient forcées de dire bonjour aux gardes. Elles devaient garder la tête baissée continuellement sans pouvoir lever les yeux. On les privait complètement de toute dignité humaine et de leurs droits. Les détenues étaient transformées en dresseuses obéissantes incapables de distinguer le bien du mal.

Lorsqu'une pratiquante de Falun Gong était admise dans cette unité, les gardes ordonnaient à deux détenues de la surveiller 24h sur 24. On la forçait à s’asseoir sur un petit banc de 6h00 du matin à 10h00 du soir, les jambes serrées et les mains sur les genoux. Elle n'était autorisée ni à parler, ni à se mettre debout ni à se déplacer et, si elle ne coopérait pas, deux détenues commençaient à la frapper et à lui donner des coups de pieds.

Si une pratiquante essayait de leur clarifier la vérité, les gardes ordonnaient aux prisonnières de lui fourrer un chiffon sale utilisé pour les toilettes dans la bouche. Manger, se laver et aller aux toilettes devaient se faire dans un laps de temps et à un endroit défini, habituellement cinq minutes étaient allouées pour tout cela. Les pratiquantes étaient insultées ou battues si elles n'allaient pas assez vite. Les toilettes ne pouvaient être utilisées qu'à un moment prédéfini. Parfois, lorsque les pratiquantes devaient utiliser les toilettes à d'autres moments, elles devaient en demander l'autorisation aux policiers, qui leur répondaient : « Tu n'as qu'à utiliser la cuvette que tu as. » Un jour, j'ai été surprise par Xu, la capitaine de l'unité, en train de prendre une douche dans la salle de douche. Elle a commencé à hurler après moi et elle m'a interdit d'utiliser les toilettes ce jour-là. Pour protester contre son insulte déraisonnable, j'ai fait une grève de la faim pendant deux jours. Elle a fini par m'autoriser à utiliser la salle de douche.

Les pratiquantes prêtes à coopérer avec les gardes et à écrire les soi-disant « trois déclarations » étaient transférées à une autre unité moins intensive après un mois. Pour celles qui refusaient de coopérer, elles devaient rester à l'unité de discipline stricte deux mois de plus, où téléphoner à quelqu'un, prendre une douche ou acheter de la nourriture étaient interdits.

J'ai été détenue deux mois dans l'unité de discipline stricte avant d'être transférée à l'unité 2.

Unité 2 : La police admet mettre des médicaments dans la nourriture des pratiquantes

Le but de l'unité 2 est de « réformer » les pratiquantes. Les gardes commençaient par les forcer à s'asseoir sur un petit banc, face à un mur. Elles ne pouvaient parler à quiconque, ni bouger. Puis elles commençaient à les bombarder de mensonges et à calomnier Dafa. Après dix jours, elles imputaient au Falun Gong la perte et les dommages causés par la persécution du régime communiste, essayant de cette façon d'inciter les pratiquantes à éprouver du ressentiment envers le Falun Gong. Les gardes utilisaient aussi les histoires fabriquées de l'« incident de l'auto-immolation » et la propagande pour tromper les pratiquantes.

Une fois, le capitaine Li a publiquement insulté Dafa lors d'une conférence. Il a dit que le Falun gong ne permettait pas aux gens de prendre de médicaments lorsqu'ils étaient malades. Je me suis immédiatement levée et je l'ai sévèrement montré du doigt : « Notre Maître n'a pas dit cela. Il a dit...

« Vous savez tous que chez quelqu’un qui tombe vraiment malade, la cause vient pour 70% du psychisme et 30% de la maladie. » (Zhuan Falun)

J'ai briser ses mensonges devant tout le monde. Il m'a montrée du doigt et a dit : « Celle-ci est folle. Sa famille avait l'intention de l'envoyer dans un hôpital psychiatrique. » Suite à l'incident, j'ai ressenti une pression invisible pendant plusieurs jours, craignant d'être envoyée dans un hôpital pour malades mentaux pour y être persécutée davantage. Mais je me suis efforcée de garder l'esprit clair et ai saisi toutes les opportunités pour clarifier les faits aux gens. Je leur ai dit que la pratique du Falun Gong était légale et n'avait enfreint aucune loi et que c'était la persécution qui enfreignait la loi. J'ai dit aux gardes de ne pas persécuter les pratiquants de Falun Gong et je les ai encouragés à les traiter avec bonté afin de racheter leurs péchés. Je leur ai dit de se rappeler que « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Ce n'est qu'alors qu'ils auront un avenir.

Je n'ai pas coopérer avec les arrangements déraisonnables des gardes. Bien que très faible, je n'ai écouté les gardes qui essayaient de me tromper en me faisant prendre des médicaments. Je sais que de nombreux pratiquants de Falun Gong se sont vus administrer des médicaments inconnus endommageant le système nerveux central lors de leur détention pour leur foi déterminée. Afin de parvenir à « réformer » les pratiquants, les gardes sans scrupules étaient prêts à n'importe quoi, y compris utiliser des médicaments entraînant des effets de désorientation mentale, de pertes de mémoire, d’irritabilité et de perte de rationalité.

J'ai moi-même été persécutée avec des médicaments dans la prison pour femmes du Shandong. J'ai également vu les gardes de l'unité 2 mettre des médicaments inconnus dans la nourriture des pratiquantes. Le capitaine l'a même ouvertement admis et a dit que le docteur lui avait demandé de le faire.

Deux mois plus tard, j'ai été transférée à l'« unité de discipline stricte » pour une persécution accrue. Je me suis retrouvée dans un état grave en conséquence de la persécution. Craignant d'être tenu responsable de ma mort, le camp m'a libérée pour raisons médicales en mai 2013. J'ai fini la période d'un an et plus de vie infernale dans un camp de travaux forcés où j'ai été privée de toute liberté personnelle.

Il y a encore à présent de nombreuses pratiquantes de Falun Gong, détenues dans ce camp pour leurs convictions, qui endurent une persécution physique et psychologique brutales.

Articles liés :

http://en.minghui.org/emh/articles/2004/5/3/47658.html

http://www.minghui.org/mh/articles/2004/4/11/72082.html

La pratiquante Mme Wang Shupei est dans un état critique, les autorités de la prison refusent de la libérer

http://fr.minghui.org/news/0603/10/E70504_20060304_fr.htm

http://en.minghui.org/emh/articles/2006/4/5/71581.html

http://www.minghui.org/mh/articles/2006/3/17/123037.html

Traduit de l'anglais en Europe