(Minghui.org) La suite de : http://fr.minghui.org/articles/2014/1/23/46284.html

Cette série en 8 parties examine le rôle du système judiciaire de la Chine dans la persécution du Falun Gong. Les faits montrent que le système judiciaire a perdu son indépendance et, depuis 1999, suit la direction du Bureau 610 (une agence extra-juridique créée dans le seul but d'éradiquer le Falun Gong) depuis 1999.

Au lieu de redresser les torts commis contre les pratiquants innocents, le système judiciaire mène activement la politique de persécution du Parti communiste chinois (PCC) et n'épargne aucun effort pour emprisonner les pratiquants pour des crimes qu'ils n'ont pas commis.

Partie 1 : Présentation

Partie 2 : Qui tire les ficelles ? Le Bureau 610

Partie 3 : Les juges montrent leurs vraies couleurs en poursuivant les pratiquants respectueux de la loi

Partie 4 : Les pratiquants accusés à tort et privés de procès équitables

Partie 5 : Des verdicts sans fondement à la discrétion des fonctionnaires corrompus

Partie 6 : Les avocats punis pour avoir représenté leurs clients

Partie 7 : Les familles punies pour avoir embauché des avocats

Partie 8 : Les défenseurs arrêtés pour avoir soutenu la justice

Partie 3 : Les juges montrent leurs vraies couleurs en poursuivant les pratiquants respectueux de la loi

La persécution a fait ressortir le pire chez de nombreux juges, qui ont complètement perdu leur professionnalisme et la conscience dans leur quête de sécurité d'emploi et de gain politique. Au cours de la poursuite des pratiquants respectueux de la loi, ils montrent un mépris total de la loi et prétendent souvent que la politique est supérieure à la loi. Au lieu d'être justes et objectifs, ils font tout ce qu'il faut pour envoyer les pratiquants en détention.

Voici quelques exemples de comportements d'audience éhontés des juges en jugeant les pratiquants de Falun Gong.

Le juge Wang Chuanfa déchire la lettre d'appel de l'accusée et gifle son avocat

En juin 2012, en défendant la pratiquante Mme Miao Fu du canton de Dongning, province du Heilongjiang, l'avocat Wang Quanzhang a demandé que ses « aveux », soutirés sous la torture pendant l'interrogatoire, soient rejetés. Le juge Wang Chuanfa est devenu furieux et a refusé.

Lorsque l'avocat s'est rendu au centre de détention le 31 août pour voir Mme Miao, il a croisé Wang Chuanfa. À sa grande surprise, le juge l'a giflé et l'a injurié. Il ne pouvait pas croire en outre que le juge avait déchiré la lettre d'appel de Miao Fu.

Le juge Wang Jun confirme qu'il est un « bandit »

Le pratiquant M. Zhang Jingdong du village de Xinfu, Suibin, province du Heilongjiang, a été jugé le 17 août 2004.

Le tribunal a refusé de permettre à ses deux sœurs aînées de témoigner en sa faveur. Lorsque rappelé que la loi le permettait, le juge Wu Jun a répondu : « Il s'agit d'un ordre venant des supérieurs. »

Quand les sœurs de Zhang ont demandé à voir l'ordonnance, Wang a révélé qu'il n'y avait rien à cet effet. Elles ne pouvaient pas le croire : « Comment une agence pour l'application de la loi peut-elle se comporter comme ça ? Vous ne suivez aucune procédure légale. Êtes-vous toujours la cour du peuple ? Nous dirions que vous êtes des bandits ! »

Wang a répondu sans aucune honte : « Oui, nous sommes des bandits. Et alor? »

Le juge Wang Ziliang convient qu'il est « vraiment mauvais »

Le 10 août 2010, la cour de la ville de Qian'an dans la province du Hebei a jugé Mmes Li Yankui, Zhao Minghua, Li Qingsong et Zhang Hewen.

Les quatre pratiquantes avaient déjà été jugées à quatre reprises depuis leur arrestation en octobre 2007. Bien que la cour intermédiaire de la ville de Tangshan ait rejeté leur cas citant des preuves insuffisantes, la cour de la ville de Qian'an a refusé de les libérer et les a jugées une cinquième fois le 10 août.

Lorsque le procès a commencé, le juge Wang Ziliang, le procureur public Zhou Wenqing et un greffier se sont présentés en civil, et non pas vêtus de leurs uniformes. Wang avait même une cigarette à la bouche.

Pendant le procès, Wang a répondu à quatre appels téléphoniques et est sorti de la salle d'audience à deux reprises. Quand il est revenu, au lieu de s'asseoir dans son siège, il s'est assis dans le siège d'un greffier.

Loin d'être sérieux et professionnel, le juge Wang plaisantait. Il a dit : « Je n'ai jamais interféré avec votre pratique du Falun Gong, mais vous m'avez envoyé des dépliants du Falun Gong. Mon voisin de 84 ans m'a accusé : « Tu es vraiment mauvais ! »

Il n'a pas été dérangé du tout par le commentaire de son voisin et, en fait, semblait savourer son étiquette de « mauvais garçon. »

Mme Li Yankui a été électrocutée avec des matraques électriques pendant 12 heures dans le Bureau local de la sécurité intérieure. Durant l'interrogatoire, les agents Pu Yonglai, Ha Fulong, Tang Xueping et deux autres l'ont électrocutée sans arrêt, ce qui a entraîné des cloques sur ses cuisses et sa poitrine. Elle en avait encore des traces visibles le jour du procès.

Le procureur Zhou Wenqing a exprimé son incrédulité, soutenant que toute personne soumise à un tel traitement aurait dû mourir.

L'avocat de Mme Li a suggéré qu'elle montre à tous les marques de brûlures, mais Wang Ziliang l'a arrêté, en expliquant : « Ce n'est pas nécessaire. Le tribunal ne t'a pas interrogée. Ton avocat peut prendre des photos de tes blessures et puis en parler au Parquet. »

Zhou Wenqing a accusé Mme Li d'avoir installé une antenne parabolique pour la réception des programmes de télévision de New Tang Dynasty, mais il n'a pas pu préciser quelle loi interdisait de telles installations quand il a été questionné par l'avocat Li Subin.

L'avocat Quan Yunge a souligné : « D'après la loi, le tribunal ne peut condamner l'accusée là où il n'y a pas de témoin présent pour témoigner. »

Wang Ziliang a demandé : « Quelle loi ? Pourquoi est ce que je ne la connais pas ? »

L'avocat Quan a lu à haute voix la loi et Wang a murmuré : « Je vois. »

Au cours du procès, Zhou Wenqing s'est frotté l'abdomen et a soulevé sa chemise exposant son ventre de façon répétée. Vers 11 heures, il a dit à Wang Ziliang : « Il est presque midi. Ajournons. »

Le juge Liu Liangkai : « Que tu meures n'intéresse personne! »

La cour de Taicang dans la province du Jiangsu a jugé Mme Qin Yanqiu le 7 novembre 2005. Le juge Liu Liangkai l'a condamnée à la prison pour la possession de copies de l'Hebdomadaire Minghui et de cartes avec l'inscription : « Falun Dafa est bon ! ».

Liu a fait renvoyer le mari et le fils de Mme Qin de la salle d'audience et lui a refusé la permission d'engager un avocat.

Lorsque Liu a demandé à Mme Qin si elle avait autre chose à dire, elle a affirmé : « La pratique du Falun Gong n'est pas illégale. » Liu lui a hurlé de se taire.

Mme Qin a poursuivi : « Je n'ai commis aucun crime et ce procès est illégal. Je vais continuer ma grève de la faim, et, si j'en meure, vous êtes tous responsables. »

Liu a répondu : « Que tu meures n'intéresse personne! »

Le juge Xu Tianpeng du district de Fengrun de la ville de Tangshan ne respecte pas la loi

Le juge Xu Tianpeng est à la tête de la cour du district de Fengrun dans la ville de Tangshan, province du Hebei. Sa mère a déjà dit un jour à un ami : « Si tu veux une faveur de mon fils, tu dois le payer, sans quoi, tu n'auras jamais rien de lui. »

Durant son mandat, il a abusé de son pouvoir en condamnant illégalement à la prison les pratiquants :Li Yushu (10 ans), Gu Youwen (7 ans), Yang Guoguang (4,5 ans), Wang Xiwen (4 ans), Jia Yuanfeng (3 ans), Zhang Weizhong (2 ans), Ling Yun (3 ans), Xu Jie (7 ans), Zhang Mingfeng (3 ans), Zhang Guizhi (4 ans), et Deng Xiuyan (4,5 ans).

Il n'a jamais réagi aux arguments des avocats de la défense et a rendu tous ses jugements à l'extérieur de la salle d'audience. En outre, il a refusé de montrer les verdicts aux familles des victimes.

Pour de plus amples détails sur les méfaits de Xu Tianpeng voir

Le juge Yang Zhenqing ordonne au témoin de se retirer de la salle d'audience

Le 28 février 2005, la cour du district de Xiangzhou de la ville de Zhuhai, province du Guangdong, a jugé trois pratiquants, dont Lin Wuyong et M. Zhang Wenxue.

Deux pratiquantes locales, Mme Liu Chunhong et Mme Ajuan, ont témoigné au nom des trois pratiquants jugés.

Alors que Mme Ajuan témoignait, Mme Liu regardait dans les yeux du juge Yang Zhenqing. Avant que Mme Ajuan ait terminé, Yang Zhenqing l'a arrêtée et a demandé à Mme Liu : « Pourquoi tu ne cesses de me regarder ? »

Mme Liu a répondu : « En tant que témoin, je dois m'assurer de bien regarder le juge, c'est certain ! »

Le juge a ordonné à quatre huissiers de faire sortir Mme Liu Chunhong de la salle d'audience et a refusé de lui permettre de témoigner pour les accusés.

Quand le pratiquant M. Zhang Wenxue s'est plaint à Yang Zhenqing qu'il avait été battu dans le centre de détention, Yang l'a arrêté tout de suite : « Ne dis pas de bêtises sans aucune preuve. »

Après la clôture du procès, Yang Zhenqing s'est vanté qu'il avait fait évacuer Mme Liu Chunhong de la salle d'audience.

Le juge Tian Dianying affirme : « Je suis payé pour faire ce travail. Je dois la condamner à la prison. »

Le 16 avril 2013, la cour du district de Chang'an de la ville de Shijiazhuang, province du Hebei a jugé la pratiquante Qiu Liying et l'a condamnée pour « possession de secrets d'État. » Pour plus de détails, voir Mme Qiu Liying faussement accusée et condamnée pour « possession de secrets d'État »

Le tribunal n'a pas annoncé la date du procès conformément à la loi et n'a pas informé la famille de Mme Qiu du procès non plus.

Les deux avocats de Mme Qiu ont exhorté la cour de respecter la loi et d'exiger justice pour Mme Qiu. Après tout, les soi-disant « secrets d'État » étaient des documents publics disponibles en ligne.

Mais le juge Tian Dianying a ignoré les arguments des avocats et a condamné Mme Qiu à 30 mois. Il a dit devant tout le monde : « Je suis payé pour faire ce travail. Je dois la condamner à la prison. »

Le Juge Wang Hui dit qu'il n'a pas peur d'enfreindre la loi

La cour du district de Yuhua de la ville de Shijiazhuang, province du Hebei a jugé Mme Sun Tao le 7 décembre 2012. (Pour plus de détails, voir Mme Sun Tao proteste contre son procès illégal, le procureur quitte la salle du tribunal durant l’audience)

Lorsque ses deux avocats sont arrivés au palais de justice, les huissiers de justice leur ont ordonné de passer par un contrôle de sécurité.

Les avocats ont souligné que les avocats sont exemptés de contrôle de sécurité, mais les huissiers de justice ont insisté pour qu'ils suivent la règle fixée par la cour du district de Yuhua.

Bien que les huissiers n'aient pas réussi à produire de documents indiquant que la cour du district de Yuhua aurait demandé des contrôles de sécurité des avocats, ils n'ont pas cédé. Les avocats ont insisté qu'ils étaient exemptés.

L'impasse a duré environ 10 minutes avant que le juge Wang Hui ne se présente et affirme : « Je n'ai pas peur d'enfreindre la loi. Laissez-moi les contrôler. » Il a fouillé de force les deux avocats et n'a trouvé aucun élément interdit.

Article lié : http://www.minghui.org/mh/articles/2013/9/26/ (en chinois seulement)

Traduit de l'anglais au Canada