(Minghui.org) Bonjour Maître vénérable et bienveillant ! Bonjour compagnons de pratique !

J'étais autrefois directrice d'un département d'entreprise. Je pratique Dafa depuis plus de 15 ans. Je suis passée d'une personne ayant une vie misérable remplie de handicaps physiques et de beaucoup de karma de maladie à une disciple de Dafa de la période de la rectification de Fa et j'ai marché fermement sur le chemin de la rectification de Fa et du salut des êtres. J'ai le sentiment d'être la personne la plus chanceuse de tout l'univers. Tout cela a été possible grâce aux arrangements du vénérable Maître, à une grande endurance et après des épreuves et des sacrifices difficiles. Je souhaite partager mon parcours de cultivation et pratique avec le Maître et les compagnons de pratique.

Endurer les épreuves dans mes jeunes années

Lorsque j'avais deux ans, j'ai été atteinte d'une forte fièvre et je suis devenue paralysée et alitée. Il m'a fallu six mois avant de réapprendre à me tenir debout et à marcher. Cependant, mes jambes étaient devenues recroquevillées et déformées, rendant la marche difficile.

Je me souviens avoir toujours eu froid des pieds à la taille et mes pieds étaient complètement engourdis. Si je marchais juste un peu plus longtemps que d'habitude, mes jambes me faisaient atrocement souffrir et enflaient. Aucun médicament ne pouvait soulager ma douleur, seul tremper mes jambes dans l'eau chaude aidait.

Je n'osais pas m'exposer au froid, y compris manger des aliments froids ou crus, être devant un ventilateur ou me laver avec de l'eau froide, car cela me faisait mal aux articulations, aux os et même aux muscles.

Les médicaments occidentaux que je prenais ne pouvaient me guérir ni soulager ma douleur. Finalement, l'utilisation à long-terme des médicaments occidentaux m'a affaiblie et a provoqué une autre maladie grave qui a mené à une hospitalisation et une opération. J'ai commencé à prendre des médicaments traditionnels chinois avec les médicaments occidentaux, ce qui m'a légèrement renforcée.

En 1969, des médecins ont découvert que mon métabolisme de base était plus faible que celui d'une personne en bonne santé et mes organes étaient plus petits que la normale.

Cette année-là, j'ai développé une grave inflammation généralisée du corps et j'ai dû être hospitalisée. Le directeur de l'hôpital ne pouvait identifier la cause. Lorsqu'il a été informé de mes antécédents médicaux, il m'a dit que j'étais tout à fait unique. Au cours de ses trente années et plus d'expérience en médecine d'un bout à l'autre de la Chine, il n'avait jamais rencontré une patiente avec ma condition physique qui avait accompli tant de choses et était même diplômée de l'université.

En dépit de ma santé fragile, j'ai continué à travailler, parce que j'avais un poste de direction dans un département important. Finalement, l'anxiété au travail et les intrigues de bureau ont compromis ma santé et en 1993 j'ai déposé une demande de retraite anticipée.

D'immenses changements dans mon corps et mon âme après avoir cultivé et pratiqué véritablement dans Dafa

Au cours de l'hiver 1997, une ancienne camarade de classe que j'avais perdu de vue m'a rendu visite. Elle a partagé des histoires merveilleuses sur la diffusion de Dafa à travers la Chine et a même apporté des livres de Dafa, les conférences vidéo du Maître et les cassettes de la musique des exercices. À partir de ce jour-là, j'ai commencé à pratiquer dans Dafa.

Lorsque j'ai commencé à faire les exercices pour la première fois, j'ai été fatiguée de me tenir debout au bout d'un court moment et j'ai du prendre des pauses fréquentes pour m'asseoir. Je me suis demandé si j'allais réussir à endurer l'exercice entier. Ce soir-là, j'ai rêvé que mes jambes recroquevillées s'allongeaient pour devenir grandes et saines. J'ai réalisé que le Maître m'encourageait à endurer la douleur dans ma cultivation et pratique.

Grâce à une étude constante du Fa, j'ai élevé mon xinxing de façon significative. En voyant que je persistais dans ma cultivation et pratique, le Maître a commencé à éliminer mon karma de maladie et à réajuster mon corps.

Pendant le processus de nettoyer mon corps, j'ai souffert d'un mal de dents pendant huit mois. Deux mois après le début de mon mal de dents, je ne pouvais plus le supporter. Incitée par ma famille, j'ai pris des analgésiques. Cependant, au lieu d'apaiser la douleur, la moitié d'une dent s'est cassée. Cette fois-ci, j'ai compris plus clairement que je devais respecter le Fa du Maître et apprendre à supporter la douleur. À partir de ce moment-là, j'ai supporté chaque malaise d'élimination de mon karma sans prendre de médicaments. Progressivement, mes malaises physiques ont commencé à s'estomper. Lorsque mes dents ont cessé de faire mal, j'ai ressenti une sensation de légèreté dans mon corps comme je n'en avais jamais fait l'expérience.

Ma voisine était médecin dans mon lieu de travail. Lorsqu'elle a vu à quel point ma santé s'était améliorée après avoir commencé à pratiquer, elle a dit à ses collègues : « Vous voyez, elle pratique le Falun Gong et sa santé s'est rétablie. » Cela a eu un bon impact sur les gens au travail en terme de validation du Fa.

Au cours des 15 dernières années de cultivation et pratique dans Dafa, je me suis toujours assurée de faire les exercices et d'étudier le Fa sans faute tous les jours. Avec le temps, ma toux chronique, mon intolérance au froid, mes maux de tête, mon insomnie et d'autres malaises physiques et maladies ont tous disparu. J'ai commencé à avoir l'air plus jeune et mes rides ont même disparu. Je suis toujours joyeuse et heureuse. Mes voisins ont dit que personne ne peut remarquer que je boite sauf s'ils regardent de près. Les pouvoirs miraculeux de Dafa se sont manifestés dans mon corps.

En juillet 2000, j'ai été illégalement arrêtée dans un parc. Au poste de police, j'ai parlé à un agent des changements miraculeux que j'avais vécus après avoir pratiqué dans Dafa. Après m'avoir écoutée, il a dit qu'il prendrait des dispositions pour que je puisse retourner au travail le lendemain. Il a fait plusieurs voyages entre le poste de police et les diverses autorités pour négocier ma libération et avec le soutien du Maître et ma pensée droite, j'ai été libérée et renvoyée chez moi en l'espace de 24 heures.

En avril 2007, en raison d'une dénonciation de quelques mauvaises personnes, j'ai été arrêtée et emmenée dans un centre de détention. Les agents en service ce soir-là ne voulaient pas m'accepter lorsqu'ils ont vu que j'avais de la difficulté à marcher, mais les agents du poste de police ont insisté pour que je sois incarcérée. J'ai donc parlé aux agents du centre de mes expériences de cultivation et pratique dans le Falun Gong et j'ai aussi demandé au Maître de me soutenir et de me protéger. J'ai émis la pensée droite pour empêcher les agents de me persécuter.

Pendant les 15 jours là-bas, j'ai fait les exercices, j'ai émis la pensée droite et j'ai clarifié la vérité sans relâche. Par la suite, j'ai entendu dire par les membres de ma famille que le directeur du poste de police avait été très perturbé après avoir reçu le rapport visant à m'envoyer dans un centre de détention. Il a appelé les membres de ma famille au milieu de la nuit pour s'excuser à maintes reprises et leur demander pardon.

En 2009, le site de production de documents clarifiant la vérité où j'étais allée a été endommagé par les autorités et j'ai été impliquée. Les agents de la sécurité intérieure qui enquêtaient sur moi ont effectué des investigations sur mon lieu de travail. Ils ont appris que je n'étais pas membre du Parti et que j'étais handicapée, mais ils ont aussi appris que j'étais directrice d'un important département.

Un des agents m'a demandé avec incrédulité comment j'étais tombée sur ce poste. Je lui ai parlé des miracles qui m'étaient arrivés et du fait que mon Maître me protégeait. J'ai dit que j'espérais qu'il me laisse partir et qu'il ne persécute pas ceux qui sont protégés par le Ciel. J'ai aussi demandé le soutien du Maître pour m'aider à sortir et empêcher la perversité de me persécuter davantage. Finalement, c'est cet agent curieux qui a décidé de me laisser partir le lendemain même et a arrangé que quelqu'un me ramène chez moi.

Une croyance ferme dans le Maître et le Fa

Seulement 18 mois après avoir commencé à pratiquer, le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong. Les points de pratique publiques n'étaient plus autorisés, je faisais donc les exercices et j'étudiais le Fa tous les jours chez moi. Lorsque je voyais des gens que je connaissais, je leur disais que le Falun Gong est la façon la plus efficace d'obtenir une meilleure santé et qu'il enseigne aux gens à être bons. Je savais que Dafa est bon et que le Maître est le plus grandiose et bienveillant. Je me souviendrai toujours que le Maître m'a sauvée la vie et m'a placée sur le chemin de la divinité.

Distribuer des documents clarifiant la vérité

Avant de sortir pour faire des activités de Dafa, je récite le Fa du Maître, comme « Rien ne reste », « Vertu majestueuse » et ainsi de suite. Si j'ai des craintes ou des hésitations, je récite le Fa à maintes reprises et je demande ensuite au Maître de me renforcer et de me protéger. J'émets la pensée droite jusqu'à ce que je termine et revienne chez moi.

Je distribue principalement des documents, mais je les livre aussi aux pratiquants. Parfois, les pratiquants veulent beaucoup de documents et entrer et sortir de la voiture ou monter et descendre les escaliers ne m'est pas facile. Mais je crois que le Corps de Loi du Maître m'aide et je dis donc silencieusement : « Maître, aidez votre disciple ! Merci Maître ! » Avec cela, le fardeau paraît beaucoup moins lourd et mon pas est plus léger.

Afin que davantage de personnes apprennent la vérité, je distribue des documents à grande-échelle. Chaque fois que je sors, j'en ai toujours quelques uns avec moi et je cherche des occasions pour les distribuer. Pendant les premières années de la persécution, j'ai distribué des documents la nuit et j'ai couvert pratiquement toutes les rues et routes de ma région. Récemment, j'ai commencé à distribuer des documents à des marchés fermiers le jour. Au cours des deux ou trois dernières années, j'ai même commencé à aller sur des marchés fermiers assez éloignés pour distribuer des documents. Pour m'assurer que les gens soient plus enclins à accepter ce que je leur tends, je les enveloppe dans des paquets en plastique opaque. Après avoir distribué tous mes documents, je reste près du marché et je fais mes courses, pour que si quelqu'un a fait tomber une brochure, je puisse la ramasser et la redistribuer afin de minimiser le gaspillage.

Des miracles se produisent après être tombée - à deux reprises

La veille du Nouvel An en 2001, je suis allée dans une rue près de chez moi pour distribuer des documents. Cette rue était pavée très négligemment de pierres tranchantes cassées et de briques en terre cuite. C'était aussi très mal éclairé et on devait faire attention pour ne pas trébucher et tomber. Juste après avoir poussé le premier document sous une des portes, j'ai glissé sur une des briques en terre cuite. J'ai crié de surprise, mais en tombant, j'ai eu la sensation d'atterrir sur un lit de coton. Lentement et légèrement, je me suis retrouvée assise par terre.

J'ai marché jusqu'à une rue bien éclairée et je me suis regardée, mais je n'ai trouvé aucune blessure ni ressenti aucune douleur. Je tombais beaucoup avant, mais je n'avais jamais ressenti un aussi beau sentiment. Je savais que le Maître bienveillant m'avait protégée.

Une nuit de février 2008, je partais pour me rendre chez un pratiquant. Alors que je descendais les escaliers de mon appartement, les lumières se sont soudainement éteintes et j'ai glissé. J'aurais dû débouler les escaliers et m'écraser contre le mur, qui était couvert de tuyaux pour l'eau et le gaz. Les rebords tranchant des tuyaux auraient pu causer des blessures graves. Au lieu de cela, j'ai fait deux virages serrés en tombant et je me suis écrasée contre la porte de métal d'un autre appartement. Je suis revenue à moi et j'ai pensé que le Maître me protégeait et que j'allais bien aller. J'ai bougé légèrement et je n'ai pas senti de douleur. Je me sentais juste un peu chancelante et fatiguée. Il n'y avait personne dans les environs, je me suis donc levée et je suis retournée lentement vers mon appartement.

Le lendemain, lorsque je me suis réveillée, je n'ai trouvé aucune blessure, inflammation ou douleur. Je me suis dit que le Maître m'avait de nouveau sauvé la vie et je l'ai remercié.

Après avoir fait les exercices en matinée, je suis restée chez moi pour me reposer et étudier le Fa. Mon fils m'a demandé : « Tu sors habituellement le matin. Pourquoi es-tu à la maison aujourd'hui ? » Je lui ai dit que j'étais tombée la nuit précédente et que je voulais me reposer. Il a dit : « Oh, c'est donc toi qui est tombée. J'ai entendu un bruit effrayant la nuit dernière, comme un gros melon qui frappe une porte de métal. » Mon mari a aussi dit : « Je n'ai pas réalisé que la personne qui était tombée était toi. » Il m'a dit qu'il jouait au mahjong dans l'appartement en face de celui sur lequel je m'étais écrasée et qu'ils avaient été surpris de la force de l'accident. J'ai vraiment remercié le Maître de m'avoir de nouveau sauvé la vie !

Le lendemain, je suis allée au marché pour faire des courses. En chemin, j'ai rencontré des voisins et des collègues qui m'ont demandé pourquoi j'étais sortie aussi rapidement. Ils ont dit que je devrais me reposer chez moi pendant quelques jours de plus avant de ressortir. J'ai dit que je pratiquais le Falun Gong et que mon Maître me protégeait, j'irais donc bien. Cet incident a permis à mes collègues et voisins d'être témoins de la grandeur extraordinaire et de la chance de pratiquer le Falun Gong.

Un incendie aide les gens à comprendre la vérité

Au cours de la dernière moitié de 2001, le PCC a intensifié sa persécution du Falun Gong et la persécution est devenue encore plus sérieuse dans notre district. Des représentants du comité résidentiel et mon employeur sont venus me voir à maintes reprises pour que je cesse de pratiquer le Falun Gong. Chaque fois, je leur clarifiais la vérité et je refusais de signer toute déclaration contre le Falun Gong. Lorsqu'ils revenaient, je refusais de les voir et je laissais plutôt ma famille leur parler. Je restais chez moi et j'émettais la pensée droite pour nettoyer tous les éléments pervers qui me persécutaient. S'ils refusaient de partir, je demandais l'aide du Maître pour qu'ils partent et ils partaient vraiment en l'espace de quelques minutes.

J'ai continué de distribuer des documents, d'étudier le Fa et de pratiquer les exercices. À la fin de l'année, les policiers ont tenté de me forcer à écrire une déclaration contre le Falun Gong en réduisant les salaires et le bonus de mes employés. Cela a rendu certains des employés très amers à mon égard.

Alors que je m'inquiétais à ce propos pendant les vacances du Nouvel An chinois en 2002, j'ai accidentellement provoqué un incendie majeur chez moi. Je ne savais pas qu'on réparait des tuyaux dehors. Lorsque j'ai allumé une allumette pour démarrer un feu, le compteur à gaz a explosé. Comme chez moi le compteur à gaz était positionné à une puissance élevée de sortie, le feu était trop important pour être éteint avec de l'eau. Tandis que le feu prenait de l'ampleur, nous avons eu encore plus peur qu'il ne cause une explosion à grande échelle.

La route était trop étroite pour que le camion de pompier entre dans notre quartier résidentiel pour éteindre le feu. De plus, l'interrupteur du compteur, qui n'avait pas été utilisé depuis un long moment, était si graisseux et glissant qu'il semblait impossible de le fermer. Maintenant, le feu était si important que personne n'osait aller et tenter d'éteindre l'interrupteur du compteur. À ce moment-là, un voisin âgé m'a crié d'éteindre le compteur. Sans trop y penser, j'ai donc grimpé sur un petit banc et je suis parvenue à éteindre le compteur, mettant fin au feu. Tout le monde a soupiré de soulagement et est retourné à l'intérieur.

Cet après-midi-là, des représentants de la compagnie du gaz sont venus pour inspecter les conséquences de l'incendie. Ils ont été surpris qu'il n'y ait pas eu d'explosion à grande échelle, ni de perte importante de biens, malgré l'explosion et la longue durée de l'incendie. Dans ces circonstances, la compagnie du gaz devait nous compenser et ils ont offert de payer pour que je vois un psychologue.

Mais j'ai pensé en moi-même que ce feu n'avait pas été un désastre parce que le Maître prenait soin de nous. Il protégeait non seulement nos vies et nos biens, mais permettait aussi aux gens d'être témoins de la façon avec laquelle les pratiquants de Falun Gong sont protégés par les divinités. En tant que disciple de Dafa, je devais abandonner l'attachement aux biens matériels et ne pas profiter de la compagnie du gaz. J'ai décliné l'offre de la compagnie du gaz avec tous mes remerciements.

Ils ont aussi offert de payer mes dépenses médicales et lorsque j'ai décliné, disant que je n'étais pas blessée, ils étaient si incrédules qu'ils ne cessaient de me prendre les mains pour inspecter eux-mêmes la présence de blessures.

Depuis l'incendie, les agents du PCC ne viennent plus me dire de cesser de pratiquer le Falun Gong ou d'écrire toute déclaration. Je suis immensément reconnaissante envers notre vénérable Maître bienveillant. Lorsque le Maître a vu que j'étais sur le point de faire face à une immense calamité, il l'a résolue avec bienveillance et l'a transformée en une occasion pour les gens d'être témoins de la puissance et de la bonté de Dafa. Finalement, il m'a offert un endroit plus libre dans lequel cultiver et pratiquer.

S'opposer à la persécution avec la pensée droite

En 2008, j'ai été arrêtée par la division de la sécurité intérieure et emprisonnée dans un centre de détention. Deux jours avant d'être interrogée, les prisonniers m'ont dit qu'il y avait ici neuf autres pratiquants. Ils avaient été emmenés les uns après les autres, alors que chaque nouveau pratiquant détenu rapportait le nom de la personne suivante. La personne qui m'avait rapportée était encore dans le centre de détention.

Je me suis dit en moi-même encore et encore que je ne devais pas permettre que davantage de pratiquants soient persécutés et que je devais protéger mes compagnons de pratique. Cette chaîne vicieuse allait prendre fin avec moi.

J'ai consacré tout mon temps à réciter le Fa dont je pouvais me rappeler, à faire les exercices et à émettre la pensée droite. J'ai demandé au Maître de me renforcer et d'éliminer la perversité qui me persécutait. En même temps, j'ai cherché à l'intérieur pour trouver les attachements qui avaient été exploités par les forces anciennes et j'ai aussi clarifié la vérité aux détenus. Chaque jour, je disais silencieusement au Maître : « Je suis une disciple de Dafa du Maître et je marcherai seulement sur le chemin arrangé par le Maître. Je rejette tous les autres arrangements et j'interdis aux forces anciennes de me persécuter. Je ne suis pas supposée être ici et je n'ai pas terminé ma mission dans la rectification de Fa. Je veux partir aussi vite que possible pour compléter ma mission. »

Lorsqu'ils m'ont interrogée, les autorités de la division de la sécurité intérieure ont dit que mon dossier était majeur, que les preuves contre moi était grandes et que je pourrais facilement être condamnées à plusieurs années de prison. Ils ont aussi dit que comme j'étais handicapée physiquement et que j'avais l'air gentille, ils ne me forceraient pas et me permettraient de dire ce que je pensais. Je savais que le Maître me donnait le courage et la sagesse de faire ce qui était juste. J'ai donc calmé mes émotions et tandis que les interrogateurs lisaient plusieurs dizaines d'accusations contre moi, j'ai répondu calmement que je n'étais pas au courant [de ce dont on m'accusait]. Ils ont répété les accusations à maintes reprises, mais je n'ai pas faibli dans ma conviction.

Lorsqu'ils ont vu que j'étais imperturbable, les autorités ont refusé d'abandonner. Un jour, ils ont emmené la personne qui m'avait rapportée pour le faire témoigner contre moi et me piéger. J'ai vu dans leur jeu et avant qu'ils ne puissent s'approcher de moi, j'ai dit ma façon de penser à voix forte à l'informateur. J'ai dit qu'il avait un cœur malveillant et qu'il avait rapporté quelqu'un qu'il ne connaissait pas personnellement. Je lui ai conseillé de tourner la page et je ne lui ai pas laissé la chance de parler en retour. Ma position droite a intimidé les policiers et ils ont éloigné l'informateur sans rien ajouter.

Vers la fin, les interrogateurs m'ont dit d'écrire un rapport détaillant mes conditions. J'ai senti que le Maître m'offrait la chance que les autorités me libèrent, sinon ils ne m'auraient jamais demandé mes conditions.

J'ai écrit que la pratique du Falun Gong m'avait transformée d'une personne handicapée, physiologiquement sous-développée et malade en une personne en bonne santé et gentille. Je devais continuer de pratiquer et j'ai exigé que les autorités me libèrent. Cette nuit-là, j'ai rêvé que je descendais une rue principale décorée de lumières et animée de bruits comme si des gens célébraient un festival.

Le 14e jour, les interrogateurs m'ont dit qu'ils avaient prévu de me renvoyer chez moi le lendemain, mais qu'il y aurait un peu de retard, car les agents du département de police venaient de prendre leur congé annuel. Le lendemain, j'ai entendu le son des pies qui chantaient à l'extérieur de ma fenêtre et cela s'est poursuivi jusqu'au jour de ma libération. Les détenus ont noté que quelqu'un devait rentrer chez lui, car les pies étaient venues porter la bonne nouvelle. J'ai pensé en moi-même qu'elles devaient être venues pour moi et j'ai remercié le Maître pour ses encouragements. J'ai ensuite éliminé mon attachement à la joie et j'ai continué à réciter le Fa, à faire les exercices, à émettre la pensée droite et à clarifier la vérité.

Le lendemain après-midi suivant la fin du congé annuel, les autorités m'ont renvoyée chez moi avec une liberté conditionnelle de deux ans seulement. Ils ont dit que mon dossier était très inhabituel. Lorsque les policiers se sont renseignés à mon lieu de travail, mes collègues ont dit aux autorités que ma famille et moi étions de bonnes personnes et ont plaidé auprès des autorités en ma faveur. Les autorités ont été encore plus perplexes lorsqu'elles ont reçu de nombreux appels téléphoniques demandant ma libération tous les jours. C'était à tel point qu'ils ne pouvaient gérer tous les appels. Ils n'étaient jamais tombés sur quelque chose de semblable au cours des nombreuses années passées à persécuter le Falun Gong. C'était comme si une force invisible leur mettait la pression pour qu'ils me libèrent immédiatement. Lorsque j'ai entendu cela, je savais que c'était le travail des pratiquants qui essayaient de me secourir.

En 2009, les autorités ont découvert un des sites de fabrication de documents dans notre district et j'ai été impliquée et arrêtée de nouveau. La division de la sécurité intérieure voulait m'incarcérer, mais je leur ai raconté mon expérience miraculeuse de pratiquer le Falun Dafa. Cela a éveillé leur curiosité et leur bienveillance et ils m'ont de nouveau envoyée chez moi après deux jours. Depuis ce temps, aucun agent de police n'est venu me harceler.

Mes expériences d'arrestations m'ont permis de réaliser que les pratiquants doivent constamment se souvenir que le Maître est toujours à leur côté et les protège. Nous devons demeurer fermes et lucides et ne pas laisser la perversité perturber notre croyance inébranlable dans le Maître et le Fa. Lorsque nous rencontrons des difficultés, nous devons d'abord demander au Maître de nous protéger, ensuite nous devons faire tout notre possible pour bien faire les choses. C'est seulement de cette façon que nous pourrons traverser les difficultés rapidement et aisément.

Au cours des 15 dernières années de cultivation et pratique, même si j'ai traversé de nombreuses difficultés et même des situations dangereuses, je n'ai jamais regretté de pratiquer dans Dafa. Je suis devenue plus ferme. À partir de maintenant, je veux être plus diligente dans l'étude du Fa, l'élimination des attachements et le salut des êtres afin de rembourser le Maître pour son salut bienveillant.

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada