(Minghui.org) Comme la persécution du Falun Dafa continue en Chine, de nombreux pratiquants de Dafa hors de Chine prennent bénévolement de leur temps pour faire des appels téléphoniques à des policiers qui ont participé à la persécution. Pourquoi ? Ils souhaitent éveiller ces hommes et ces femmes, les aider à voir à travers la propagande négative fabriquée par le Parti communiste chinois (PCC) et leur demander de s'abstenir de continuer à nuire à d’innocents citoyens respectueux des lois.

Parce que le PCC contrôle toutes les informations en Chine, beaucoup de personnes en Chine n'ont pas une compréhension complète du monde ni même des informations nationales, ils ne réalisent pas que le Falun Dafa est pratiqué librement dans le monde entier, ni ne savent que la persécution brutale a été condamnée par la communauté internationale. Lorsque les pratiquants de Dafa font des appels téléphoniques à des policiers et policières en Chine, l'un des principaux points de discussion est la récente chute politique de nombreux hauts responsables du PCC qui ont joué un rôle dans l'orchestration ou la perpétuation de la persécution.

Beaucoup de policiers qui reçoivent des appels téléphoniques de pratiquants à l'étranger ont accepté de ne plus agir comme des complices de la persécution et beaucoup ont même exprimé leur gratitude pour les appels.

Voici quelques expériences récentes de Benita, une pratiquante de Dafa de l'Australie qui consacre beaucoup de son temps libre pour joindre les forces de l'ordre en Chine.

Lorsque Benita appelle pour la première fois les postes de police impliqués dans la persécution des pratiquants de Dafa, les policiers pourraient initialement être négatifs et non réceptifs. Cependant, après qu’elle leur ait parlé davantage et donné l'exemple de la récente enquête visant Li Dongsheng, le directeur du Bureau 610, le secrétaire adjoint du Parti et ministre adjoint du ministère de la Sécurité publique, accusé de « violations graves de la loi », ils deviennent prêts à écouter et même à écrire des informations pertinentes.

Le Parti communiste tente historiquement de rejeter la faute

Dans ses conversations avec les policiers, Benita leur lit des extraits du « Conseil pour la prévention sérieuse des cas injustes, faux et erronés », récemment publié par le Comité central des affaires politiques et judiciaires du PCC. Un extrait stipule : « ... ceux qui occupent des postes d'autorité, comme les juges, les procureurs et la police, assumeront la responsabilité de leur comportement au cours de leur emploi par l'État pour l'ensemble de leur vie ... Des mesures sévères seront prises contre les activités telles que l'extorsion d'aveux par la torture, le recours à la violence pour obtenir des témoignages, la dissimulation ou la fabrication de preuves. »

Benita dit ensuite aux policiers que plusieurs acteurs clé de la persécution brutale du Falun Dafa ont été inculpés pour crimes de génocide et crimes contre l'humanité dans un certain nombre de tribunaux étrangers. Elle leur permet de savoir que la gravité et l'injustice de la persécution a déclenché une forte condamnation internationale.

Benita explique que les hauts responsables du PCC ont toujours tenté de jeter la responsabilité des atrocités qu'ils ont commises sur les cadres de rang inférieur. Un exemple important a eu lieu après la décennie de la terreur de la Révolution culturelle (1966-1976), quand 793 policiers et 17 officiers de l'armée qui avaient été fidèles à la « ligne rouge » du PCC ont été rassemblés dans la province du Yunnan et secrètement exécutés. On a dit à leurs familles dit qu'ils étaient morts dans l'exercice de leurs fonctions.

Benita exhorte ces forces de l'ordre à reconsidérer leurs actions : « Plusieurs années ont passé et encore plus d’actes vicieux de persécution, dont les prélèvements forcés d'organes sur des pratiquants encore vivants, ont fait surface. Voulez-vous être tenu responsable de cela ? Une persécution à l'échelle nationale qui a nui à environ 100 millions de personnes ? »

Très souvent, les policiers écoutent attentivement chaque mot. Benita leur dit que la seule façon pour expier leurs crimes est de démissionner du Parti communiste et de partager ce qu'ils savent à propos de la persécution avec l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG). Elle leur donne ensuite les informations pour contacter la WOIPFG, ainsi que des informations sur l'obtention de logiciels gratuits pour contourner en toute sécurité le blocus internet du PCC.

« J’ai honte d’être un policer et de notre implication dans la persécution »

Une pratiquante de Dafa en Australie a récemment téléphoné à un policer et lui a demandé d'arrêter de maltraiter les pratiquants de Falun Dafa. Au début, le policier l’a insultée, mais à la fin il lui a donné son numéro de téléphone portable personnel.

Plus tard, Benita a composé le numéro de cet homme, car elle pensait qu'il pouvait encore être induit en erreur par la propagande haineuse du Parti communiste

À sa grande surprise, l'agent a été très agréable. Il a remercié Mme Benita de l’avoir rappelé et a dit qu'il avait parlé de cette façon auparavant sur son téléphone de travail, afin d'éviter des représailles de ses collègues.

Le policer a dit qu'il était d'accord avec ce que disait Mme Benita. Il a partagé que l'un de ses amis, un policier subalterne, a récemment été utilisé comme bouc-émissaire après qu’un incident majeur se soit produit. De son cœur, ce policier a dit : « Mon amie, j'ai honte d'être un policier et de notre implication dans la persécution. Malgré ce que cet uniforme représente, j'ai l'intention d'être une bonne personne, comme tout le monde devrait l’être. »

À la fin de leur conversation, le policier a également écrit les coordonnées de WOIPFG et dit que, dans l'avenir, il aiderait les pratiquants de Dafa plutôt que de participer à la persécution.

Traduit de l’anglais au Canada