(Minghui.org) Suite de la première partie :
http://fr.minghui.org/articles/2013/12/31/45834.html
Quatorze années de résistance contre la persécution ont validé le principe éternel selon lequel le bien triomphe toujours du mal. Cet article et la troisième partie présentent la chronologie et les principaux dossiers afin de laisser une trace écrite pour l'histoire, ainsi que de donner un avertissement à ceux qui participent toujours à la persécution.
En plus d'une brève chronologie, les événements principaux sont aussi documentés dans les catégories suivantes :
Hors de Chine :
Résolutions et autres soutiens internationaux
L'exportation de la persécution par le PCC contrecarrée
Efforts juridiques et résultats
En Chine :
Efforts juridiques et résultats
Les Chinois soutiennent les pratiquants du Falun Gong
Brève chronologie des 14 dernières années
1999
Le 20 juillet 1999, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong dans tout le pays. Au début, l'atmosphère de la perversité semblait envahir tous les niveaux de la société et semblait invincible.
Cependant, de nombreux pratiquants de Falun Gong n'ont pas été effrayé et ont commencé à protester contre la persécution. Le 22 juillet 1999, le jour de l'annonce de la persécution par le PCC, des centaines de milliers de personnes ont protesté pacifiquement à différents niveaux des autorités.
Le 25 octobre 1999, Jiang Zemin, dirigeant du PCC de l'époque, a calomnié le Falun Gong en l'appelant une secte. Des centaines de pratiquants de Falun Gong sont allés sur la Place Tiananmen et au Palais de l’Assemblée du Peuple, l'emplacement de l'Assemblée nationale populaire, pour protester.
Le lendemain, près de 1 000 pratiquants se sont rendus sur la Place Tiananmen et au Bureau national des appels pour protester. Le 27 octobre 1999, près de 600 pratiquants ont affiché des banderoles sur la Place Tiananmen. Dix-sept pratiquants ont déroulé des banderoles de Falun Gong sur l'esplanade de Tiananmen.
Le 28 octobre 1999, une conférence de presse a eu lieu en banlieue de Pékin. Sans révéler leur identité, près de 30 pratiquants de Falun Gong ont parlé à des journalistes d'Associated Press (AP), Reuters, Agence France-Presse (AFP), New York Times et autres médias occidentaux. C'était la première fois que des pratiquants chinois communiquaient des faits sur la persécution à des médias occidentaux.
Photographie prise lors de la conférence de presse du 28 octobre 1999
AP et Reuters ont publié une dépêche le jour même. Le lendemain, le New York Times, le South Morning China Post et plusieurs journaux européens ont publié des reportages et des photos.
En novembre 1999, la Chambre des représentants des États-Unis et le Sénat ont adopté à l'unanimité une pour exhorter la Chine à mettre fin à la persécution du Falun Gong.
2000
Même si l'objectif du PCC « d'éliminer le Falun Gong en moins de trois mois » s'est avéré un échec, Jiang Zemin n'a pas arrêté. La persécution s'est intensifiée.
Les pratiquants de Falun Gong ont persévéré dans leur croyance et ont entrepris beaucoup d'approches innovatrices pour clarifier les faits sur la persécution en Chine et hors de Chine.
Zhu Keming
Le 29 août 2000, Zhu Keming, un pratiquant de Hong Kong, et Wang Jie, un pratiquant de Pékin ont envoyé une plainte contre le Parquet populaire suprême, demandant que Jiang Zemin et deux de ses partisans soient jugés pour avoir enfreint la constitution chinoise et de nombreuses autres lois dans leur persécution cruelle du Falun Gong.
2001
Le 10 janvier 2001, le Professeur Zhang Kunlun, un citoyen canadien, a été libéré deux mois après avoir été condamné à trois ans de travaux forcés. C'était le premier cas de sauvetage de pratiquants de Falun Gong avec l'aide de la communauté internationale.
Le 23 janvier 2001, la veille du Nouvel An chinois, le PCC a mis en scène les auto-immolations sur la place Tiananmen et a déclaré que cela avait été fait par des pratiquants de Falun Gong. Les pratiquants ont immédiatement indiqué qu'il s'agissait d'une fausse mise en scène.
Des pratiquants ont commencé à clarifier les faits sur la persécution directement aux Chinois. Des pratiquants hors de Chine ont engagé des poursuites afin de traduire les responsables en justice.
Le site web Fawanghuihui a été fondé le 4 janvier 2001. Il se spécialise dans la récolte des cas de persécution ainsi que des noms des responsables et autres informations.
Le 21 décembre 2001, les pratiquants de Falun Gong ont gagné par défaut pour les dommages et intérêts contre Zhao Zhifei, directeur de la sécurité publique de la province du Hubei en Chine. Zhao Zhifei a refusé de se présenter au Tribunal pour contester les accusations de torture, de meurtre et de crimes contre l'humanité.
Zhou Yongkang, secrétaire du Comité du PCC pour la province du Sichuan, a aussi été poursuivi aux États-Unis pour des crimes semblables en 2001.
2002
La propagande du PCC n'a pas osé publier de rapports pour calomnier le Falun Gong. Jiang Zemin, dirigeant du Parti a seulement maintenu sa position de président de la Commission militaire centrale (CMC).
Le 22 octobre 2002, pendant son séjour à Chicago, Jiang Zemin, secrétaire général du Parti communiste chinois, a été poursuivi pour la persécution des pratiquants de Falun Gong. Une plainte détaillant les tortures et le génocide a été déposée au tribunal de district des États-Unis du district nord de l'Illinois.
En octobre 2002, le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCNUR) a approuvé la demande de six pratiquants de Falun Gong au Japon. Des efforts de sauvetage mondiaux ont depuis été lancés dans 16 pays et régions. De nombreux pratiquants ont été secourus vers l'Europe, l'Australie et l'Amérique du Nord grâce au statut de réfugié accordé par le HCNUR.
2003
Le 14 novembre 2003, le site Minghui, site officiel du Falun Gong, a publié une annonce recommandant aux pratiquants de Chine de commencer à garder des preuves de la persécution et de les transférer hors de Chine.
Davantage de poursuites ont été déposées contre Jiang Zemin et les autres principaux responsables dans des pays hors de Chine. Veuillez consulter la troisième partie pour les détails.
Le site web Fawanghuihui a soumis deux rapports de plus de 4 000 pages à l'organisme de contrôle des droits de l'homme des Nations-unies. Les rapports contiennent des information au sujet de plus de 11 000 policiers, de responsables du PCC et de personnes directement responsables de la persécution.
2004
L'équilibre entre le bien et le mal a penché vers la droiture. Fin 2004, des Chinois ont commencé à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Les Neuf commentaires sur le Parti communiste, une série éditoriale publiée par le journal Epoch Times, a inspiré le mouvement des démissions du PCC.
Jiang Zemin perd sa seule position officielle dans le PCC : président de la CMC.
Le 19 juillet 2004, Chen Zhili, ancienne ministre de l'Éducation et membre du Conseil des affaires de l'État à l'époque, a dû comparaître devant un tribunal en Tanzanie. Une équipe d'avocats internationaux des droits de l'homme représentant des pratiquants de Falun Gong persécutés en Chine l'ont poursuivie en justice.
Le 8 décembre 2004, après un procès d'un an, le juge Wilkin du tribunal de district des États-Unis du district nord de la Californie a confirmé la décision d'un magistrat selon laquelle Liu Qi, secrétaire du Parti communiste de Pékin est responsable des crimes de torture et des crimes contre l'humanité effectués par la police sous son administration pendant la persécution du Falun Gong.
2005
Le 18 octobre 2005, le nombre de Chinois ayant démissionné du PCC et de ses organisations affiliées a atteint 5 millions, comme publié par Epoch Times.
Le 9 octobre 2005, les associations du Falun Dafa (Falun Gong) ont annoncé que tous les responsables du PCC devraient immédiatement cesser de participer à la persécution du Falun Gong. Ils seront tenus responsables des crimes par des poursuites civiles et pénales. L'annonce recommandait également à tous ceux qui réalisent maintenant avoir commis des crimes d'envoyer leurs excuses au site Minghui ou à différentes associations de Falun Dafa locales.
2006
Les prélèvements forcés d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong sont rendus public. Ce crime a été désigné comme « une forme de perversité sans précédent sur cette planète. »
En mai 2006, le système politique et juridique du PCC a publié un document interne informant tous les niveaux de la demande générale de 400 avocats chinois de restaurer la réputation du Falun Gong. Même si le document était destiné à demander à tous les niveaux de menacer les avocats chinois, cela montre le pouvoir unifié des professionnels du droit en Chine.
2007
Entre le 3 janvier et le 16 mai 2007, Shen Yun Performing Arts, composé principalement de pratiquants de Falun Gong, a présenté 81 représentations de danse et musique classiques dans 33 villes sur 4 continents. Plus de 200 000 membres de l'assistance de différents milieux ethniques ont apprécié les représentations qui mettent en valeur la culture traditionnelle inspirée du divin de la Chine. Shen Yun est depuis un phénomène culturel mondial.
Le pouvoir de Jiang Zemin et de ses partisans au sein du PCC diminuait progressivement. La faction de Jiang Zemin était le principal groupe à maintenir la persécution contre le Falun Gong en Chine. Davantage de poursuites ont été engagées contre les responsables principaux à l'extérieur de la Chine. Veuillez consulter les détails dans la troisième partie.
2008
Avant les Jeux olympiques de 2008, le PCC a tenté d'entamer une autre ronde de campagnes de persécution des pratiquants du Falun Gong. Cependant, la persécution perdait de la force et ne pouvait être effectuée au même niveau qu'en 1999 et 2000.
Le 16 janvier 2008, deux pratiquants de Falun Gong chinois séjournant en Corée du Sud ont gagné leur dossier au tribunal de l'immigration. C'était la première fois qu'un pays asiatique reconnaissait le statut de réfugié de pratiquants de Falun Gong en raison de la persécution en Chine.
2009
La balance a penché encore plus vers la droiture.
En novembre 2009, le tribunal national espagnol a inculpé cinq hauts responsables du PCC, dont l'ancien dirigeant du Parti communiste Jiang Zemin et ses partisans Luo Gan, Bo Xilai, Jia Qinlin et Wu Guanzheng sous les accusations de génocide et de torture sur des pratiquants de Falun Gong. Le tribunal a émis des mandats d'interpellation visant cinq responsables du PCC et leur a demandé d'expliquer leur conduite génocidaire, dont les prélèvements d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong pour de gros profits.
Le 17 décembre 2009, après quatre années d'enquête, le juge Octavio Araoz de Lamadrid du neuvième tribunal fédéral d'Argentine a pris une décision historique. Le juge Lamadrid a émis des mandats d'arrêt contre l'ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin et l'ancien directeur du Bureau 610 Luo Gan pour leur participation dans la persécution du Falun Gong. Les deux hauts responsables du PCC ont été accusés de crimes contre l'humanité. Le juge Lamadrid a ordonné au Département d'Interpol de la police fédérale de l'Argentine de procéder à leur arrestation.
2010
Des pratiquants de Falun Gong ont remporté un procès contre les autorités de Hong Kong. Le tribunal a décidé que les actions des autorités de Hong Kong étaient illégales. En avril 2010, Huang Liqiao, un pratiquant de Falun Gong de la ville de Tianjin a poursuivi son employeur, le groupe Tianjin Pipe Corporation, pour avoir illégalement mis fin à son contrat pendant sa détention dans des camps de travail. Même si le PCC a interdit aux tribunaux de prendre des dossiers de pratiquants de Falun Gong, le tribunal de Dongli de la ville de Tianjin a été contraint à prendre le dossier en raison de la droiture du pratiquant.
Il y aussi eu des dossiers dans lesquels la dignité et la droiture des pratiquants de Falun Gong l'ont emporté. Ils ont pu rentrer chez eux après des procès-spectacle. Davantage de détails sont inclus dans « Efforts juridiques et résultats à l'intérieur de la Chine » dans la troisième partie.
2011
Davantage de poursuites soutenant les pratiquants de Falun Gong et contre les malfaiteurs ont été intentées en Chine. Beaucoup de Chinois sont sortis pour aider à secourir les pratiquants de Falun Gong locaux. Veuillez consulter « Les Chinois soutiennent les pratiquants de Falun Gong » dans la troisième partie pour davantage de détails.
2012
Le 6 février 2012, Wang Lijun, à l'époque vice-maire et dirigeant du Bureau de la sécurité publique de Chongqing, a arrangé une rencontre au consulat américain à Chengdu où il est demeuré pendant environ 24 heures. Il y a révélé des détails sur la participation de Bo Xilai dans les prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong.
Bo Xilai était le secrétaire du Parti communiste de Chongqing à l'époque. Wang Lijun était son protégé, mais leur relation s'est détériorée.
La visite de Wang Lijun au consulat américain a initié un effet domino, menant à la chute de nombreux hauts responsables du PCC.
En mars 2012, Bo Xilai a été privé de son titre de directeur de Parti de Chongqing et a été suspendu du Politburo le mois suivant.
Jiang Zemin avait choisi Bo Xilai comme successeur pour continuer la persécution. Avec la chute de Bo Xilai et la résignation de Zhou Yongkang du Comité permanent du Politburo en novembre 2012, Jiang Zemin n'avait plus de successeur. Le risque d'être traduit en justice en raison de la persécution s'est accru.
Le 28 mai 2012, le tribunal de Shuangcheng dans la province du Heilongjiang a illégalement jugé Jiang Xiaoyan, Luo Yanjie, Tian Xiaoping, Ge Xin, Yue Boqing et Kang Changjiang. Ils ont engagé cinq avocats pour les défendre.
Les six pratiquants ont demandé que tous les membres du Parti communiste quittent la salle d'audience. Ils ont déclaré qu'ils faisaient cette demande en raison d'un conflit d'intérêt entre eux et les membres du PCC. Le juge a été pris au dépourvu et a décidé de demander une pause de cinq minutes avant de poursuivre. Il a rapidement informé son supérieur. Un avocat a dit que cela était sans précédent dans l'histoire des dossiers liés au Falun Gong.
2013
En 2013, Bo Xilai, secrétaire du Parti communiste de Chongqing à l'époque et le cerveau derrière les prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong, a été condamné à la prison à vie.
Le PCC a annoncé qu'il allait fermer tous les camps de travail d'ici la fin de l'année.
Li Dongsheng, vice-ministre de la sécurité publique et directeur du Bureau 610, est placé sous enquête selon la déclaration récente d'un média officiel de l'État chinois. Zhou Yongkang, ancien directeur de la sécurité intérieure et l'un des principaux partenaires de Li Dongsheng dans le Parti, a été arrêté ou placé sous assignation à domicile selon des rumeurs. Zhou Yongkang a joué un rôle crucial dans la mise en œuvre de la persécution du Falun Gong par l'entremise du Bureau 610 et du Comité des affaires politiques et juridiques.
Tout cela montre que le jour au cours duquel les malfaiteurs seront tenus responsables approche à grands pas.
La prochaine partie documente les événements principaux en différentes catégories.
(à suivre …)
Articles connexes (en chinois) :
http://www.minghui.org/mh/articles/2013/12/22/十四年反迫害-扫除邪恶(上)-284334.html
http://www.minghui.org/mh/articles/2013/12/23/十四年反迫害-扫除邪恶(中)-284335.html
http://www.minghui.org/mh/articles/2013/12/24/十四年反迫害-扫除邪恶(下)
Traduit de l'anglais au Canada
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