(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de pratique !

Depuis mon enfance, je me suis toujours demandée quel était le sens de la vie. Le point décisif a été lorsque ma sœur aînée m'a présenté le Falun Gong. J'ai décidé que c'était ce que je cherchais et j'ai commencé à pratiquer. J'ai été emprisonnée quand la persécution a commencé. J'ai toujours donné la priorité à Dafa et ainsi, quand j'ai rencontré des conflits, tout s'harmonisait lorsque je regardais à l'intérieur et éliminais mes attachements. Voici mon expérience.

J'ai obtenu le Fa il y a environ 17 ans. J'ai trébuché tout du long sous la compassion du Maître. Je suis très émue quand je regarde le chemin que j'ai parcouru.

J'ai toujours voulu écrire mes expériences chaque fois que l'appel pour la conférence de partage d'expériences de la Chine sur Minghui était lancé. Cependant, chaque fois que j'ai essayé, je n'arrivais pas à terminer parce que je commençais à pleurer aussitôt que je prenais ma plume. J'abandonnais parce que je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer. J'ai aidé d'autres personnes à éditer et à écrire leurs articles à l'orinateur. En conséquence, je n'avais pas le temps d'écrire le mien. Je suppose que c'est aussi une excuse.

Cette fois-ci, avec l'aide et l'encouragement des compagnons de pratique, j'étais déterminée à écrire mes expériences. Je veux être à la hauteur des exigences du Maître et chérir le chemin que j'ai parcouru. J'aimerais résumer mes expériences, accepter les leçons, apprendre des points forts des autres pratiquants et examiner mes propres faiblesses afin que nous puissions progresser ensemble.

À partir du moment où je suis arrivée à comprendre les choses, je n'ai pas arrêté de réfléchir à la même question, « Quel est le sens de la vie ? Les gens cherchent constamment, cherchent quelque chose. Ils ne sont jamais satisfaits. » Même si je suis très facile à vivre, je n'ai pas d'amis proches et personne ne me comprenait. À mesure que je grandissais, cette mentalité devenait de plus en plus forte.

J'ai commencé à m'intéresser au qigong, mais les enseignants que j'ai rencontré étaient obsédés par la célébrité et la richesse, je ne les ai donc pas rejoints. J'ai perdu des années à chercher. Enfin, quand j'approchais la trentaine, mon avenir semblait triste, j'avais perdu espoir et ma mauvaise humeur s'est accentuée.

Le point décisif dans ma vie a été le dernier jour de l'an 1996. On m'a donné trois jours de vacances pour la nouvelle année et après le travail, j'ai pris un bus pour aller chez ma sœur aînée. Elle m'a présenté Dafa. Elle a dit,  « Nous venons d'apprendre le Falun Gong. Nous devons non seulement pratiquer les mouvements mais devons cultiver notre xinxing selon Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » J'ai écouté très attentivement et c'était comme si ses paroles résonnaient au plus profond de mon âme. Quand elle a mentionné que Maître Li Hongzhi a dit :

« ... telle hauteur de xinxing, telle hauteur de gong. » (Quatrième leçon dans le Zhuan Falun)

j'ai été vraiment secouée. Je savais que c'était la vérité et ce que je cherchais.

Elle venait juste de commencer à pratiquer et a dit : « Nous n'avons pas assisté à la classe du Maître et ne savons pas si nous avons un Falun. » J'ai dit : « Si vous êtes sincères, vous obtiendrez un Falun même si vous vous cachez derrière les montagnes Yin. Si vous n'êtes pas sincères, vous ne l'obtiendrez pas même si le Maître vit à côté de chez vous. ».

En y réfléchissant, je ne sais pas comment j'ai compris cela puisque j'avais été éduquée dans la culture athée du PCC, comme tout le monde en Chine. Je me rends compte maintenant que je devais avoir une relation prédestinée ! Cette nuit-là, toutes mes notions sur la vie ont été effacées dans mes rêves. Quand je me suis réveillée le matin, le Maître avait purifié mon corps et toutes mes maladies avaient disparu.

J'étais tellement heureuse d'apprendre que des personnes dans la province pratiquaient déjà depuis deux ans, mais je suis devenue impatiente parce que je l'avais cherché minutieusement pendant tant d'années. Pourquoi l'avoir trouvé si tard ? Maître ! Je peux supporter toutes sortes de souffrances. Permettez-moi de rattraper rapidement !

A mon retour, mon mari, qui suivait toujours mes conseils, s'est mit en colère et n'était pas d'accord quand il a entendu que je voulais pratiquer. Peu importe ce que je disais, ça ne servait à rien. Il a dit, « Je ne ferai plus de travaux ménagers si tu veux pratiquer. » J'ai dit : « Alors, je vais faire toutes les tâches ménagères. » Il a commencé à casser des choses quand il a vu que je n'étais pas émue. Il a dit qu'il allait allumer la bouteille de gaz. Je ne pouvais pas l'arrêter. J'ai pensé : « J'ai le Maître. Je ne peux pas mourir et je ne vais pas mourir. » Avec une telle pensée, mon mari s'est dirigé vers la bouteille de gaz, mais s'est retourné et est revenu.

Une autre fois, ses mains étaient comme une paire de pinces qui m'étranglaient. Quand j'étais sur le point de suffoquer, j'ai pensé : « Je ne peux pas mourir. Je dois encore me cultiver. » Il a immédiatement lâché prise.

J'avais déjà passé quelques épreuves de la vie et de la mort, même si je n'avais pas encore les livres. La splendeur de Dafa s'était déjà manifestée sous mes yeux – le Maître allait vraiment s'occuper de moi si je me cultivais réellement.

J'allais souvent voir à la librairie si les livres du Falun Dafa étaient arrivés. Quand j'ai vu le pratiquant qui aidait à vendre les livres de Dafa assis en lotus, je l'ai vraiment envié. Il a récité « Cultiver réellement » et « Discerner clairement ». J'étais tellement excitée que je voulais pleurer. J'ai demandé, « Qu'est-ce que vous récitez ? Dans quel livre le trouve-t-on? » Il a dit que le Maître les avaient écrits récemment. J'ai décidé que je les mémoriserais aussi lorsque je recevrais les livres.

Enfin, après deux semaines, j'avais huit livres. J'ai étudié le Fa, pratiqué les exercices, cultivé mon xinxing et je me suis baignée dans la gloire du Fa de Bouddha. J'avais un tempérament irritable et j'étais souvent inquiète alors je me suis concentrée à être tolérante. Le Maître exige que l'on ne doit pas riposter quand on nous frappe ou nous insulte. Auparavant, quand je disais quelque chose, mon mari ne me contredisait pas et avait toujours été influencé par mon humeur. Nous ne nous disputions jamais. Maintenant, je ne peux rien dire sinon nous allons nous disputer exactement comme le Maître a dit dans la conférence. Je devais me taire et endurer.

Mon cœur était rempli du Fa et je mémorisais même le Fa dans mes rêves. Aussi, face à chaque épreuve, j'ai toujours dit au Maître dans mon cœur, « Je peux le faire, Maître. » Éliminer les attachements était vraiment difficile. L'attachement au fait d'éviter d’être embarrassée en public ou de ne pas perdre la face était comme si quelqu'un me frappait ou m'insultait. Chaque fois, j'étais mise à rude épreuve. Si une goutte d'eau y avait été ajoutée, ça aurait débordé. Si l'épreuve n'était pas claire, je n'arrivais pas à la passer. Chaque épreuve que j'ai surmontée a réaffirmé ma confiance dans la cultivation et je pouvais sentir que je progressais chaque jour. D'une semaine à l'autre, j'étais une personne totalement différente.

Une fois, le Maître m'a encouragée. Dans mon rêve, je tenais la main de ma fille et je nageais dans un vaste océan sans fin contre le vent et les vagues, vers le soleil levant. Quand je me suis réveillée pour aller au travail, j'ai vu que le soleil qui se levait ce matin-là était exactement comme dans mon rêve.

Je suis devenue plus diligente. Comme je n'avais pas la musique des exercices, je pratiquais le deuxième exercice pendant une heure en regardant l'horloge sur le mur. Chaque jour, je transpirais de partout à la fin de la pratique. J'ai continué à augmenter la durée de ma méditation et je passais tout mon temps libre à étudier le Fa.

En 1997, dix jours avant la ré-ouverture de l'école après le congé d'hiver, ma fille était chez ma belle-mère. J'ai tout à coup pensé, « Je dois mémoriser le livre Points essentiels pour un avancement diligent en mémorisant une dizaine d'articles chaque jour. » Soutenue par le Maître, j'ai mémorisé tous les articles en dix jours. J'ai vraiment senti que le ciel était clair, que mon corps était transparent et je sentais mon niveau s'élever.

Rien ne peut exprimer ce genre de joie et ceci a servi de base à ma cultivation lors de la rectification après le 20 juillet 1999. Quand je suis sortie de prison à la fin de l'année 2003, Points essentiels pour un avancement diligent II avait été publié et je l'ai mémorisé. J'ai continué avec la mémorisation de Points essentiels pour un avancement diligent III .

2 . Responsabilité et mission

a . Être une bonne assistante

Durant l'été 1997, j'ai trouvé un site de pratique. J'ai pu progresser plus vite avec le groupe d'étude de Fa et la pratique. Le nombre de personnes sur le site de pratique continuait d'augmenter et chaque jour il y avait plus de 40 personnes, parfois plus de 100. Un jour, un pratiquant qui était aussi mon collègue a dit « Le site d'étude de Fa a besoin d'un assistant. Quelqu'un m'a demandé si tu accepterais ce poste. » Je n'ai pas hésité et j'ai dit : « Je suis prête. » Dans mon cœur, il était très clair que l'assistant ne recherche pas la renommée ou la richesse. Il n'y a que le sacrifice. Une assistante doit aider d'autres pratiquants à progresser en comprenant le Fa et ne pas penser à soi-même. J'ai donc accepté de prendre le rôle principal en diffusant activement le Fa et en prenant l'initiative de regarder à l'intérieur.

Une fois, j'ai eu de sales pensées de luxure pendant plusieurs jours et j'en ai parlé lors de l'étude de Fa. En conséquence, cette pensée a disparu instantanément. C'est vraiment :

« la cultivation dépend de soi-même, alors que le gong dépend du maître. » (Première leçon du Zhuan Falun)

Par la suite, plusieurs autres pratiquants ont aussi parlé du même phénomène et ils ont progressé dans la compréhension du Fa.

Après l'étude du Fa, les assistants restaient souvent pour discuter, je rentrais donc à la maison après 22 heures.

Pendant les exercices de groupe du matin, quelques assistants se relayaient pour corriger les mouvements des gens. Il y avait souvent de nouveaux pratiquants et les assistants leur montraient patiemment les exercices encore et encore.

Pendant l'été 1998, il y avait trop de personnes au site de pratique et 12 d'entre nous ont établi un autre site de pratique près de la route. Je me levais à 4h15 et je me rendais au site de pratique 10 minutes avant de commencer pour accrocher les bannières. J'allais travailler après avoir terminé les exercices à 6h50.

L'automne s'est écoulé et le temps s'est refroidi. L'hiver venu, plusieurs pratiquants faisaient la pratique à la maison et j'ai eu la même pensée. Cependant, mon collègue pratiquant a dit, « Combien d'hivers nous restent-ils pour faire une pratique de groupe à l'extérieur ? » Les pratiquants pouvaient sentir le temps qui s'écoulait. J'ai donc décidé de pratiquer dehors tout l'hiver. Chaque jour, je faisais les cinq exercices dehors sans faillir.

Il fait très froid le matin en hiver. J'arrivais sur le site dans la nuit et suspendais les bannières. La musique des exercices commençait à 4h40 et au moins trois personnes étaient là. Lorsque le vent soufflait fort, nous mettions la boite à musique dans un grand sac en plastique. Quand il neigeait fort lors de notre méditation, nous avions l'air de bonhommes de neige. Il faisait -15°C (environ 5°F) le jour le plus froid et la boite à musique a gelé et le son a changé. Une fois, le directeur bénévole est venu à notre site de pratique et quand il a remarqué que le son de la boite à musique était bizarre, il a enlevé sa veste et l'a recouverte. Nous étions très émus. Nous avons fait les exercices dehors pendant tout l'hiver.

Je ne voulais pas retourner chez mes parents cette année-là parce que j'étais chargée d'amener la boite à musique. Bien qu'on avait l'air bien ordinaire, je me souviens encore d'une personne qui nous regardait faire la pratique et la méditation tous les matins. Peut-être qu'il avait des pouvoirs paranormaux ou peut-être que le Maître l'utilisait pour nous encourager car il a dit que nous portions des vêtements jaunes et qu'on avait l'air de bouddhas assis en méditation. Il a également dit que le Falun Gong était vraiment une école de cultivation de bouddha. Cet hiver 1998-1999 est notre meilleur souvenir.

b. Surmonter l'épreuve quand la tempête arrive

L'hiver s'est écoulé et nous avons accueilli le printemps en 1999. Notre site d'étude de Fa s'est rapidement amélioré. Les vidéos du Maître enseignant le Fa aux conférences ont continué à se propager dans toute la Chine et d'autres pratiquants élevaient leur niveau. J'étais émue par le Maître enseignant le Fa et je sentais clairement qu'une grande épreuve approchait. Les compagnons de pratique et moi en discutions au site d'étude de Fa. Quelques semaines plus tard, l'événement du « 25 avril » s'est produit.

Ce matin-là, nous pratiquions les exercices et des pratiquants nous ont parlé d'aller faire appel à Pékin. Nous avons pris un taxi et sommes allés à Pékin.

Quand nous sommes arrivés là-bas, beaucoup de gens étaient déjà debout sur le côté de la route, nous sommes donc allés à la fin de la queue. J'étais très fatiguée et je portais des chaussures à talons hauts parce que je n'avais pas eu le temps de les changer. Certains pratiquants étaient aussi fatigués et se sont assis derrière les autres pour se reposer un moment. J'ai pensé : « Si tout le monde est fatigué et veut s'asseoir derrière, qui restera-t-il pour se tenir debout ? » J'ai senti que je devais me tenir à l'avant. Les gens dans les voitures nous filmaient et je suis restée debout jusqu'à minuit.

Juste avant minuit, tout le monde est parti mais j'ai dû marcher environ dix miles (ndt : plus de 16 km) pour aller à la gare routière. Le bus était plein de pratiquants assis mais il y en avait aussi debout. J'avais toujours ce sentiment de responsabilité et j'ai pensé que je devrais rester debout. Je suis restée debout pendant plus de 200 miles (ndt : environ 320 km), jusqu'à ce que je descende de l'autobus et c'était presque le matin quand je suis arrivée à la maison.

Lorsque l'alarme a sonné à 4h15, je me suis réveillée, j'ai apporté la boite à musique et suspendu les bannières au site de pratique. J'étais la première personne à arriver au site de pratique et j'ai senti une immense responsabilité.

c . La cultivation lors de la rectification de Fa commence

Quelques jours plus tard, j'ai appris que mon père était décédé alors que j'étais au site de pratique le matin du 1er mai 1999. Je me suis précipitée à la maison pour organiser ses funérailles. Trois jours après mon retour à l'école pour travailler, la police m'y attendait déjà. J'ai réalisé que l'épreuve avait commencé.

Ensuite,la pression du ministère de l'éducation, de l'école et de la famille a commencé. La persécution a commencé officiellement le 20 juillet mais elle a commencé deux mois plus tôt pour les pratiquants qui étaient enseignants. Le ministère de l'éducation et l'école nous ont menacés d'expulsion et de transfert dans des endroits isolés, exerçant une pression sur nous à tous les niveaux. Des menaces et des tentations ont été utilisées pour essayer de me faire écrire une déclaration de garantie. J'ai refusé, alors le principal a fait pression sur mon mari. Quand mon mari est rentré, il m'a giflée et m'a frappée. Je savais que c'était une épreuve parce que le Fa était déjà profondément ancré dans mon cœur.

Les directeurs de l'école ont tenté une approche différente quand ils ont vu que je n'étais pas émue, en disant : « Si vous refusez de l'écrire, tant pis. Cependant, pouvez-vous juste pratiquer chez vous ? » J'ai dit : « Non, je ne peux pas. » Alors ils ont dit, « Vous pouvez pratiquer dehors mais vous ne pouvez pas suspendre les bannières. » J'ai répondu, « Si [je suspendrai les bannières]. »

En juin 1999, un groupe de pratiquants est allé faire appel l'un après l'autre à Tianjin et à Pékin et j'étais parmi eux. La situation est devenue tendue et moins de gens venaient étudier le Fa au site de pratique. Je sentais avoir une plus grande responsabilité pour y être présente. J'essayais d'arriver tôt chaque jour et j'étais la dernière à partir. La police est venue à notre site d'étude de Fa. Nous étudions le Fa comme d'habitude et parlions des guérisons miraculeuses et des bienfaits de Dafa et des exemples de Dafa enseignant aux gens à être de bonnes personnes.

Chaque jour, l'atmosphère devenait de plus en plus tendue. Dans la nuit du 19 juillet, tout le monde attendait à l'extérieur de la maison d'un couple de pratiquants. Le couple avait été convoqué au poste de police pour interrogatoire. Enfin, un policier du poste de police est arrivé et nous a ouvert la porte. Le couple leur avait donné la clé en leur disant que des gens attendaient chez eux pour étudier le Fa. J'ai envie de pleurer chaque fois que j'y repense. La pression sur le couple était très forte et leur sens de la responsabilité était également plus fort.

Le lendemain matin, c'était de 20 juillet et le PCC a commencé officiellement la persécution. La police est venue à notre site de pratique et a arraché nos bannières. De nombreux assistants ont été illégalement arrêtés et emmenés dans des centres de détention et nos livres de Dafa ont été confisqués. J'étais perplexe. Je suis rentrée chez moi et me suis agenouillée demandant au Maître de m'éclairer. J'ai pensé : « Si nous sommes emprisonnés et nos livres de Dafa sont confisqués, nous ne pourrons plus pratiquer ou étudier le Fa. Comment pourrons-nous cultiver ? » Je ne comprenais pas pourquoi ceci se produisait. Il faisait très chaud et je transpirais tellement que le carrelage sur lequel j'étais agenouillée était trempé.

C'était la première fois que je ne savais pas quoi faire. À cette époque, j'avais également l'attachement à la peur. J'ai donné à mon mari un livre de Dafa qui était déchiré en deux. Je suis même allée au centre de détention pour tenter de convaincre ma sœur d'arrêter d'étudier le Fa, de pratiquer les exercices et de cultiver. J'ai honte chaque fois que j'y pense. Un mois plus tard, j'ai réalisé que j'avais tort et j'ai été déterminée à faire mieux.

3. De la cultivation personnelle à la cultivation pendant la rectification de Fa

En 1999, des groupes de pratiquants de tout le pays sont allés à Pékin pour protéger et faire respecter le Fa. J'ai compris que se rendre à Pékin pour défendre le Falun Dafa était notre responsabilité. Je voulais y aller aussi. Mon attachement à la peur était très fort, je me suis réveillée au milieu de la nuit et ne pouvais plus dormir. J'ai pensé à mon enfant, à mon travail, à ma famille et à la pensée de tout perdre. Mon teint était blême et je ne pouvais pas manger. Cependant, je sentais toujours un sentiment de responsabilité et peu importe ma peur, je ne devrais jamais abandonner le désir d'aller à Pékin.

Enfin, j'ai placé le Fa en priorité. Pouvais-je abandonner la vie et la mort pour le Fa ? Oui. Tout d'abord, quelques pratiquants ont discuté d'y aller ensemble. Cependant, quand il a été temps d'y aller, il n'y avait personne d'autre. J'ai décidé d'y aller seule.

Lorsque j'emballais mes choses et me préparais à partir, je suis devenue très calme - comme si j'allais rendre visite à des parents. Le Maître a dû voir ma détermination et m'a donné la force sinon je n'aurais pas été si calme.

« la cultivation dépend de soi-même, alors que le gong dépend du maître. » (Première leçon du Zhuan Falun)

J'ai eu une nouvelle compréhension de cette phrase – En apparence, il semblait que je faisais quelque chose pour Dafa, mais en fait, le Maître m'aidait.

En l'an 2000, plusieurs pratiquants et moi avons été arrêtés et placés dans un centre de détention. J'étais la seule à ne pas recevoir de billet d'arrestation. Je n'ai pas compris selon le Fa que je ne devrais pas être là et ne devrais suivre que l'arrangement du Maître. Au lieu de cela, j'ai eu la pensée égoïste que j'avais eu de la chance et que peut-être que ceci n'avait rien à voir avec moi. Quand d'autres pratiquants ont protesté contre la persécution et validé le Fa, je n'ai rien dit et la perversité a vu mon égoïsme.

Un jour, alors que les pratiquants étaient assis ensemble pour échanger et apprendre les uns des autres, un garde a plissé les yeux et a crié après moi, « Tu es comme une grande espionne avec eux qui t'entourent pour t'écouter, alors que tu attends que 'j'arrange les choses' pour toi. » J'ai tremblé de peur quand j'ai entendu cela. Je me suis calmée et j'ai regardé à l'intérieur. J'ai soudain compris. Je m'étais protégée et je n'avais pas protégé le Fa. C'était très égoïste et je devais éliminer cela.

Ensuite, j'ai été la première à m'opposer à la persécution et à valider le Fa. À cette époque, je ne savais pas comment nier la persécution mais je savais qu'avoir peur d'être persécutée était un attachement. Je suis allée à l'autre extrême et ne m'inquiétais plus de me trouver en prison.

Il y avait trois cellules pour les femmes et plus de 30 d'entre nous pratiquantes s'y trouvaient. Nous échangions et apprenions les unes des autres. Chaque jour, nous travaillions en groupe pour nous opposer à la persécution en criant ensemble, « Falun Dafa est bon ! Justice pour le Falun Gong ! » Cela a vraiment ébranlé les gardes.

Une autre pratiquante et moi avons été identifiées comme chefs. Nous avons été séparées et envoyées dans un autre centre de détention. Comme d'habitude, nous avons crié , « Falun Dafa est bon ! Justice pour le Falun Gong ! » Et d'autres messages clarifiant la vérité chaque jour.

La persécution était la plus sévère à la fin de l'an 2000 et nos actions dérangeaient vraiment les autorités. Les gardes ont pris des menottes, des fers pour les pieds et des matraques électriques et sont venus nous menacer et nous effrayer. Parfois, ils nous mettaient les fers aux pieds et nous traînaient dehors pour être torturées. Le lendemain, j'avais l'attachement à la peur quand je voulais crier et je pensais que si les autres pratiquantes dans la cellule criaient avec moi, ce serait différent.

À cause de mon attachement, les gardes m'ont choisie pour être punie. J'ai regardé à l'intérieur et j'ai immédiatement réalisé que j'avais l'attachement à dépendre des autres et je pensais que crier ensemble était plus puissant quand plusieurs pratiquantes le faisaient. Le troisième jour, quand j'ai voulu crier, j'ai eu l'attachement à la peur. Je savais que je devais éliminer cet attachement. Lorsque j'étais à la porte de la cellule et clarifiais la vérité, les détenus de sexe masculin dans l'autre cellule m'ont critiquée. Auparavant ils aimaient bien nous écouter clarifier la vérité. Alors pourquoi m'avaient-ils critiquée cette fois-ci ?

J'ai soudain compris que je ne faisais pas ça pour valider le Fa ou pour sauver les gens. Au lieu de cela, j'essayais d'éliminer mon attachement à la peur. Si je n'avais pas regardé à l'intérieur, je ne m'en serais pas aperçue. Quand je l'ai identifié, j'ai été choquée. Je faisais la même chose mais pour une différente raison - une pour moi-même et l'autre pour valider le Fa, mais à cause de cela, le résultat était tout à fait différent.

Plus tard, j'ai appris à faire attention à chacune de mes pensées et j'ai compris que je devrais protéger et soutenir le Fa et non moi-même. La premier jour en prison, le garde nous a ordonné de nous tenir contre le mur. J'ai pensé : « Je représente l'image de Dafa. Puisque je n'ai enfreint aucune loi, je ne peux pas suivre ces ordres. » Ensuite, le garde nous a ordonné de mémoriser les règles de la prison. Les règles étaient pour les prisonniers - si je les mémorisais, je reconnaîtrais que j'avais fait quelque chose de mal, je ne pouvais pas le faire. Quand le garde a insisté que nous crions, « Rapport », quand nous entrions et sortions, j'ai pensé que je ne devrais pas le faire parce que je n'étais pas une prisonnière. Le garde voulait nous faire travailler, prendre notre photo et qu'on se lève quand la capitaine entrait. J'ai refusé.

Le détenu qui était affecté à la surveillance et à la torture des pratiquants a dit : « Tu dis que tu es un professeur mais tu n'as aucunes manières. Si un invité vient chez toi, ne te lèves-tu pas ? » J'ai dit : « Quand je suis allée au bureau de la capitaine, pourquoi ne s'est-elle pas levée ? » Le détenu est resté sans voix.

Nous devons agir selon le Fa et ne pas penser à soi. Si notre but est de protéger et de respecter complètement le Fa, personne n'osera nous toucher. Ça peut sembler facile, mais vous pourrez le faire seulement si vous pouvez abandonner la vie et la mort. Des choses qui peuvent sembler impossibles sont possibles quand notre but est de protéger et de faire respecter le Fa. Non seulement personne n'osera vous toucher, ils vont même vous admirer.

Une fois, ma famille est venue me rendre visite. Je ne les avais pas vus depuis un an et ils me manquaient terriblement. Les forces anciennes ont pensé qu'elles pourraient exploiter mes sentiments. La capitaine a dit que si je criais « Rapport », je serais autorisée à les voir. J'ai refusé et la capitaine a dit : « Ta famille a froid dehors. Il est déjà 16 heures et il fera bientôt nuit. Bon, laisse-les se geler dehors si tu refuses de te présenter au rapport et si tu ne te soucies pas de les voir. »

Quelques personnes sont venues pour essayer de me convaincre, en disant : « Ce n'est qu'un petit mot ! Ce n'est rien. Crie seulement 'rapport'. » Je me suis ressaisie et réajustée. J'ai regardé à l'intérieur pour voir si j'avais des attachements. Non, je n'en avais pas vraiment. Mon seul souhait était de sauvegarder et de faire respecter le Fa. Je me suis calmée. Je savais que j'allais les voir quand je serais libérée.

Après une demi-heure, la capitaine a dit : « Allez va, va les voir. »

Ensuite, je n'ai jamais crié « Rapport », je n'ai jamais été forcée de rester debout, de faire prendre ma photo ou de mémoriser les règles de la prison. Je ne travaillais pas et quand j'ai nettoyé les toilettes, c'était parce que je voulais sortir et contacter des pratiquants.

Tant que l'on est dans le Fa, le Maître nous aidera. Je ne peux rien faire. Ce fut mon expérience la plus émouvante. Bien que les autres vous critiquent, ils vous admirent en fait. Dans beaucoup de domaines, je n'avais pas bien fait, mais le Maître voit nos notions humaines ainsi que nos pensées. Nous devrions faire selon nos compréhensions.

4. Regarder à l'intérieur est un outil magique

Je suivais fermement le Fa et les principes du Fa étaient très clairs pour moi. Cependant, les personnes qui s'étaient « éveillées » sur le chemin pervers continuaient d’être envoyées pour me « transformer ». Elles étaient incapables de m'ébranler en tordant les principes du Fa, alors pourquoi étaient-elles encore là ?

J'ai regardé à l'intérieur et découvert que j'avais un très fort esprit de compétition et que ceci me contrôlait. Je ne pouvais vraiment pas le supporter, surtout quand ils utilisaient de manière tordues les paroles du Maître hors de leur contexte. Nous avons discuté et la personne de service est venue et a dit, « Baissez le ton. » J'ai compris que je parlais fort, j'étais agitée et mon image était mauvaise.

Les forces anciennes utilisaient mon esprit de compétition contre moi pour que ces collaboratrices disent des choses qui calomnient le Maître et le Fa. Une fois de plus, j'ai élevé la voix et la personne de service a entendu, a ouvert la porte et a dit, « Baissez le ton. » Cela a duré pendant plusieurs jours, puis j'ai compris : Je dois me cultiver sinon je ne vais pas pouvoir valider le Fa et de plus je vais aussi faire du tort à Dafa.

J'ai assuré au Maître que, peu importe ce qu'ils diraient, je n'allais pas argumenter. Les forces anciennes l'ont vu, mais elles n'ont pas abandonné et ont tout essayé pour éveiller mon esprit de compétition. Elles m'ont ordonné de parler quand j'étais calme et quand je disais des choses importantes, elles m'interrompaient. Je me suis concentrée pour me réajuster. Les forces anciennes ont vu que cela ne fonctionnait pas, elles ont alors commencé à m'humilier. J'ai mis un sourire sur mon visage tout en écoutant et me suis dis de ne pas répondre. J'ai finalement réussi et les forces anciennes se sont retirées.

Par la suite, elles ont arrêté d'essayer de me « transformer ». Cette fois, je m'étais vraiment améliorée. J'ai profondément compris que me cultiver et regarder à l'intérieur est la clé pour élever mon niveau et la clé pour résoudre les problèmes. Le Maître a dit :

« J'ai dit auparavant, j'ai dit qu'en fait tout ce qui se passe dans la société des gens ordinaires, est favorisé aujourd'hui par les cœurs des disciples de Dafa. Bien que les forces anciennes existent, si vous n'aviez pas ces cœurs, alors elles n'y pourraient rien. Quand vos pensées droites sont bien suffisantes, les forces anciennes ne peuvent rien faire. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002 » )

Ainsi, lorsque je rencontre des problèmes, je sais que je dois regarder à l'intérieur et ne pas être ébranlée par de fausses apparences et des notions humaines. Celles-ci sont des facteurs pervers qui manipulent les gens pour soulever nos attachements. Comme je n'ai jamais détesté les gardes, les prisonniers ou ceux qui s'étaient « éveillés » à la voie perverse, ont arrêté de me déranger.

5. Croire en Maître et au Fa

Beaucoup de pratiquants ne pouvaient pas abandonner leur amour pour la famille et cette lacune étaient exploitée. Ils ont été « transformés », et certains se sont même « éveillés » à la voie perverse. J'étais triste pour eux. J'ai cherché à l'intérieur et j'ai trouvé que j'étais aussi attachée à la famille. J'avais peur que personne ne s'occupe de ma fille et peur que ma mère s'inquiète pour moi. Les forces anciennes ont vu clairement tous ces attachements.

Mon frère cadet est venu me rendre visite et la première chose qu'il a dit, « Personne ne s'occupe de ta fille. Les vêtements qu'elle porte sont ceux d'une mendiante. » Mes yeux se sont remplis de larmes et j'étais triste quand je suis retournée dans la cellule. Quelques heures plus tard, j'ai compris : « C'est mauvais. Je suis tombée dans un piège. N'ai-je pas été émue par des attachements ? » Le Maître a dit :

« Un bouddha, d’un seul geste de la main, pourrait faire disparaître toutes les maladies de l’humanité entière; je vous garantis qu’il peut le faire. » (Deuxième leçon du Zhuan Falun)

J'ai pensé : « Le Maître sait que j'ai un enfant et une mère âgée. Tout ira bien pour ma fille et ma mère ne s'ennuiera pas de moi. » Quand mon cœur était dans le Fa, je me calmais immédiatement. Ma fille est venue à la visite suivante. Elle portait de nouveaux vêtements de la tête aux pieds - elle a même levé les pieds pour me montrer ses nouvelles chaussures.

J'ai compris – que le Maître s'occupe de tout lorsque j'abandonne vraiment l'attachement. Cette chose peut paraître insignifiante, mais je me suis beaucoup élevée en croyant au Maître et au Fa. Plus tard, quand j'ai quitté la prison, ma sœur m'a dit : « Maman ne s'est pas du tout ennuyée de toi. » J'ai encore une fois été témoin de la compassion du Maître.

Un autre incident m'a beaucoup touchée. Quand j'étais sur le point d'être libérée, mon cœur était calme. Je n'ai pas du tout éprouvé le sentiment de joie d'être libre et capable de voir ma famille. Le jour où j'ai été libérée, mon mari m'a dit qu'il voulait divorcer et avait déjà vendu la maison. Je n'ai pas été du tout émue puisque ma seule pensée était de rentrer à la maison pour étudier le Fa et pratiquer les exercices.

Mon état était très bon. J'ai appris plus tard que les pratiquants dehors émettaient des pensées droites pour me renforcer.

Quelques mois plus tard, nous avons vraiment divorcé et mon cœur a été ébranlé. Je pouvais tout abandonner et je ne voulais rien mais je ne pouvais pas abandonner ma fille parce qu'elle était ici pour le Fa. Cependant, mon mari a refusé de me laisser sa garde. Que devais-je faire ? Je ne savais pas. J'ai décidé de laisser la décision entre les mains bienveillantes du Maître et qu'il ferait le meilleur arrangement. En conséquence, j'ai donné la garde de mon enfant à mon mari et n'y ai plus pensé. Il n'y avait aucune trace de tristesse parce que je croyais que l'arrangement du Maître serait le meilleur.

J'ai vraiment remis tout entre les mains du Maître et je n'étais plus attachée à ma fille. Le Maître a commencé à prendre soin d'elle. Elle n'était pas triste parce qu'elle ne pouvait pas me voir. Elle était calme et stable, positive et optimiste. Quand elle est allée chez ma mère pendant le congé d'hiver, elle a étudié le Fa et pratiqué les exercices quand je le lui ai demandé. Elle a mémorisé Hong Yin ainsi que de longs articles récents du Maître.

Ma fille allait à l'école où j'avais enseigné auparavant et je connaissais les professeurs. Lors de la réunion des parents-professeurs, j'ai dit à son professeur que si mon enfant avait des problèmes, il fallait me le dire. Elle a réfléchi un moment et a dit : « Votre fille est bonne en tout. C'est vraiment une enfant agréable. » Une fois de plus, j'ai été témoin de la puissance de Dafa. Il était évident que le Maître veillait sur elle – pourquoi me serais-je inquiétée ?

Pendant les vacances d'été et d'hiver, les parents inscrivent leurs enfants à des cours de vacances. J'ai dit à ma fille : « Tu dois croire dans le Maître et dans le Fa. Rien de ce que tu peux apprendre ne peut se comparer à l'étude du Fa. » Comme je n'étais pas attachée aux notes de mon enfant, elles ont toujours été très stables. Elle s'est dépassée et a été acceptée à une excellente école secondaire. Encore une fois, elle s'est surpassée et a été acceptée à une excellente université. Je ne me suis jamais inquiétée et je n'ai pas dépensé un seul centime.

6. Abandonner mon moi

À la fin de 2003, j'ai été libérée du centre de détention et j'ai immédiatement commencé à étudier le Fa. J'ai vite contacté les autres pratiquants et joué un rôle actif, j'ai donc une certaine crédibilité auprès des pratiquants. Chaque fois qu'il y a une discussion, ils sont prêts à me laisser parler. Parce qu'on m'admirait, ceci m'a monté à la tête inconsciemment. C'était effectivement très dangereux mais je ne m'en apercevais pas.

Quand il y a un attachement, les forces anciennes vont l'exploiter. Un fossé s'est développé entre le coordinateur et moi. En apparence, il semblait souligner spécifiquement mes problèmes et rien de ce que je disais ou faisais n'était satisfaisant. Bien que je ne semblais pas être mécontente, mes opinions différaient des siennes. J'ai commencé à regarder à l'extérieur. Les forces anciennes ont commencé à élargir cet écart.

L'attitude du pratiquant envers moi s'est empirée et il était difficile de coopérer. Je n'ai pas regardé à l'intérieur. Comme je savais que je devais cultiver la parole, je n'ai pas parlé aux autres de mon mécontentement à son sujet. Cependant, je ne pouvais pas abandonner mon mécontentement et je me souvenais toujours de sa façon injuste de me traiter. Je ne pensais pas que j'étais dans l'erreur et plus j'y pensais, plus ma colère montait.

Comme je ne regardais pas à l'intérieur, les forces anciennes m'ont montré les faiblesses et les lacunes du pratiquant. D'autres pratiquants ont exprimé leurs opinions négatives à son sujet et il m'a été encore plus difficile de regarder à l'intérieur. « Regarde, d'autres aussi ont une mauvaise opinion de lui. Cela montre qu'il a tort, pas moi. »

J'ai commencé à réaliser la gravité du problème quand mes pneus de motos ont été perforés. Je n'arrêtais pas de tomber ou mes jambes glissaient lors de l'émission de la pensée droite. J'ai finalement eu un soupçon. Je ne dois pas inquiéter le Maître. À ce moment-là, l'hebdomadaire de Minghui a publié des articles sur les forces anciennes exploitant nos lacunes et persécutant les pratiquants. Des sites de production de documents ont été détruits parce qu'il y avait des lacunes entre les pratiquants.

J'ai dit au Maître lors de l'émission de la pensée droite toutes les heures, « Pour l'amour du Fa et de notre coordination générale, je suis capable d'endurer toutes les épreuves et je peux tolérer n'importe quoi. Je dois bien coopérer avec lui. » J'ai pleuré en le disant. Le Maître a vu mon cœur d'être responsable envers le Fa. J'ai compris : « Ne pense pas toujours que tout le monde est content de toi, que les nouveaux et anciens pratiquants coopèrent très bien avec toi. Ce n'est effectivement pas le cas. C'est parce que ces pratiquants respectent que tu sois prête à coopérer avec eux. Lorsque tu rencontres quelqu'un qui souligne tes faiblesses et ne t'écoute pas, tu ne peux pas le supporter. N'est-ce pas rechercher la gloire ? Tu veux seulement entendre ce qui te plaît. » Quand j'ai réalisé cela, tout mon corps s'est détendu. Le Maître a enlevé les mauvaises substances.

Quelques jours plus tard, j'ai vu de nouveau le pratiquant, et il est venu vers moi en souriant. Il était particulièrement chaleureux.

Nous trébuchons, nous tombons et nous nous éveillons. Lorsque nous rencontrons des problèmes, si on regarde à l'intérieur, il n'y aura jamais une épreuve insurmontable.

Quand j'ai exposé mon attachement d'être attachée à moi-même et mon expérience de cultivation lors de notre partage en groupe, le pratiquant avec lequel j'étais en désaccord a été très ému et a dit, « Je ne savais pas que je t'avais blessée. » Je lui ai dit, « Ce n'est pas vraiment ta faute. C'est parce que je suis trop attachée à moi-même et les forces anciennes ont donc voulu semer la discorde et nous séparer. »

Il était très ému et son xinxing s'est également amélioré. Depuis lors, il n'y a plus de barrières entre nous et nous coopérons bien. Cela a été une leçon profonde. Maintenant, chaque fois que j'ai des conflits avec d'autres pratiquants ou que je me concentre sur les insuffisances des autres pratiquants, je comprend que le problème est chez moi.

7. Le critère de Dafa est mon choix

Chaque pratiquant qui cultive vraiment utilise ce qu'il a appris parmi les gens ordinaires pour valider le Fa et faire ce qu'il est censé faire. Quand je suis sortie du centre de détention à la fin de l'année 2003, j'ai vu que les pratiquants distribuaient à notre site d'étude de Fa des documents clarifiant la vérité qui provenaient d'un autre village. Ils m'ont demandé d'être responsable de la livraison des dépliants.

J'avais quelque chose à faire et je suis allée chez une pratiquante en ville. J'ai vu qu'elle avait une petite imprimante. La pratiquante a dit qu'elle était très facile à utiliser. Je lui ai demandé de m'aider à en acheter une parce que dix d'entre nous à notre site d'étude de Fa pourraient l'utiliser. Cela permettrait également de réduire la charge de la pratiquante au site de production de documents. Après l'avoir rapportée à la maison, je suis allée chez cette pratiquante pour apprendre à l'utiliser. Elle avait aussi une petite imprimante. Elle a dit que chaque semaine ils imprimaient 100 exemplaires des documents hebdomadaires. J'avais honte et j'ai dit : « Je ne savais pas que cette petite imprimante faisait tant de travail. À partir de maintenant, je ferai la moitié de l'impression. » À mon retour, j'ai travaillé toute la nuit.

Plus tard, les pratiquants m'ont aussi demandé d'apprendre à utiliser un ordinateur. Je n'avais vu que des ordinateurs de bureau et de grandes imprimantes et je ne voulais pas le faire parce que j'avais peur que ce soit difficile de les cacher à ma famille. Quelques jours se sont écoulés avant que j'aie la chance d'aller chez un pratiquant, quelques kilomètres plus loin.

C'était la première fois que je voyais un ordinateur portable et une petite imprimante. Le pratiquant travaillait assis sur son lit. J'ai tout de suite dit : « Aidez-moi à en acheter un. » Le pratiquant a dit : « Prenez celui-ci. Il a été préparé pour vous. » C'est seulement à ce moment-là que j'ai compris que le Maître avait tout arrangé. Le Maître connaissait mes soucis, il m'a donc laissé voir de mes propres yeux. Par conséquent, je suis restée au site de documents pendant trois jours et trois nuits pour apprendre comment imprimer, surfer sur Internet, télécharger, dactylographier et éditer.

À cette époque, je savais seulement utiliser notre téléphone à la maison pour accéder à Internet mais il y avait des risques pour la sécurité. Cependant, je n'avais pas le choix. Après avoir téléchargé les documents, je les mettais sur une disquette et la donnais aux pratiquants qui utilisaient un ordinateur pour imprimer. J'en imprimais également quelques exemplaires pour les pratiquants qui pouvaient en faire des photocopies.

En plus de télécharger des documents clarifiant la vérité, je téléchargeais aussi de nombreuses pages d'information clarifiant la vérité. Une pratiquante a dit que son frère qui vivait loin avait été arrêté, emmené au poste de police local et emprisonné au centre de détention. J'ai écrit les informations et l'adresse détaillée. Durant la nuit, j'ai compilé trois lettres différentes de clarification visant ceux qui avaient participé à la persécution de son frère et j'ai ajouté des photos. J'ai envoyé les lettres au comité du village, au poste de police et au centre de détention.

Quelques jours plus tard, le frère de la pratiquante a été libéré et m'a même téléphoné en disant que leur région avait reçu la lettre de clarification venant de loin et que ceci les avait beaucoup ébranlés. J'ai compris que c'était le Maître m'encourageant à avoir davantage confiance. J'ai commencé à télécharger les articles quotidiens de Minghui et à lire les informations de pratiquants arrêtés et persécutés.

En peu de temps, je pouvais éditer une lettre et l'envoyer aux personnes qui participaient à la persécution. S'il y avait une adresse résidentielle du pratiquant qui était persécuté, j’envoyais également une lettre à la famille pour les encourager. Les lettres de clarification couvraient de nombreuses provinces, régions autonomes et municipalités à travers tout le pays.

Il y a un camp de travail situé à une douzaine de kilomètres de chez nous et la persécution y est sévère. Beaucoup de responsables du camp vivent dans nos cantons. Profondément conscients de notre grande responsabilité et après en en avoir discuté, nous avons collecté les informations personnelles sur les persécuteurs et avons rédigé différentes lettres de clarification de la vérité pour les envoyer à leurs épouses, filles, parents, collègues et unité de travail et aux policiers eux-mêmes. Nous avons même envoyé ces lettres au poste de police et au gouvernement local, ce qui a grandement réduit leur arrogance. Certains ont été transférés et certains nous ont dit qu'ils étaient innocents.

Un policier à notre poste de police local était très mauvais. Après avoir arrêté un pratiquant, il a essayé de lui extorquer de l'argent. Lorsque cela a échoué, il l'a fait détenir au centre de détention.

Nous avons coopéré pour faire des bannières et les avons collées partout sur les poteaux électriques dans plusieurs villages. Nous les avons même collées près de tous les postes de police du district et du canton, dans le village natal du policier et aussi à sa nouvelle résidence dans un petit quartier. En conséquence, il a été transféré immédiatement. Après cela, plus personne à ce poste de police n'a persécuté les pratiquants.

Nous avons ensuite compris que nous devrions permettre aux résidents locaux de savoir qui sont ces personnes. Ce n'est pas seulement les pratiquants qui ont été persécutés sévèrement qui doivent exposer la perversité mais aussi tous les pratiquants qui ont subi la persécution - comme par exemple subir des pressions pour écrire une déclaration de garantie de ne pas pratiquer, ou être placé en détention à des dates sensibles, ou être obligé de rendre un tapis de méditation - toutes ces choses sont des formes de persécution.

Ceux qui ont beaucoup à écrire devrait écrire plus, et ceux qui ont moins à écrire peuvent écrire moins. Tout le monde doit écrire ses expériences et ceux qui ne savent pas écrire devraient trouver quelqu'un pour les aider. Après avoir discuté, les pratiquants ont compris que lorsque nous écrivons nos expériences, nous nous élevons, la perversité dans les autres dimensions se désintègre et l'environnement va changer.

Il y a six mois, le prix des cartes téléphoniques a augmenté. Différentes cartes sont disponibles et le prix varie. La bonne carte peut faire économiser au moins le double ou plus d'argent. Rien n'est fortuit. Par conséquent, j'ai décidé d'acheter la carte moi-même.

Je ne savais pas où acheter la carte, mais quelqu'un m'a dit quelle ligne de bus je devrais prendre. C'était facile à faire. Après quelques temps, j'ai vu que, par rapport aux autres, j'achetais la carte la moins chère et ma mentalité de me faire valoir et de fanatisme est réapparue. En conséquence, une série de choses se sont produites, telles que la configuration du téléphone portable et de la batterie ne correspondait pas, j'ai ajouté la carte de téléphone mais ça ne marchait pas. Il a fallu rendre toutes les cartes. Comme les cartes avaient déjà été distribuées, les pratiquants ont dû aller en vélo chercher les cartes chez les pratiquants dans tous les villages pendant l'hiver et j'ai dû les rapporter en ville pour les rendre. Ce grand problème était-il une coïncidence ?

Quand j'ai réfléchi sur moi-même, j'ai vu à quel point j'étais loin du cœur pur et divin que j'avais au début. Comme les articles sur le marché au détail ne coûtent pas cher, j'ai commencé à acheter des vêtements et des chaussettes pour les pratiquants. Plus tard, les attachements sont apparus et j'apportais des vêtements dans de grands sacs. Lorsque les pratiquants me remerciaient, j'étais ravie d’être si capable. Quand je m'en suis rendu compte, tout s'est bien passé à nouveau.

Quand je me suis rendu compte de ma mentalité de me faire valoir, j'ai fait attention, mais mon attachement à l'intérêt personnel était exposé. D'autres pratiquants prenaient rapidement les cartes que j'achetais et je devais donc en acheter d'autres. Parfois, cela se produisait à maintes reprises. Mes frais de déplacement étaient de quelques dizaines de yuans. Quand mon cœur est ému, je n'arrive pas à être calme pendant la méditation. J'ai commencé à m'éveiller et à me poser des questions : « Les pratiquants sacrifient des dizaines de milliers de yuans et ceux qui sont pauvres sacrifient des centaines. Pourtant, tu es ébranlée après avoir payé tes frais de déplacement. Quelle vertu as-tu ? » En y pensant, mon cœur s'est immédiatement calmé et j'ai même eu un sentiment de ce qu'est le sacré.

8. Harmoniser l'exigence du Maître

Un coordinateur doit non seulement accepter les difficultés et les sacrifices mais devrait avoir une grande tolérance. Je comprenais les principes du Fa mais quand je me retrouvais dans une situation les mettant à l'épreuve, je n'avais pas de tolérance bienveillante. Je me comportais bien en apparence, mais pas dans mon cœur. Ne me mentais-je pas à moi-même ?

Quand un pratiquant a fait des remarques désobligeantes à mon sujet, j'ai pensé calmement que c'était une bonne chose. Bien que cela ait été une bonne chose, l'attachement que je n'avais pas encore éliminé m'a permis de voir la faiblesse du pratiquant.

Quand j'ai vraiment regardé à l'intérieur, je me suis aperçue que le problème fondamental était que je ne pouvais pas abandonner mon attachement à moi-même. Je me cultivais encore et encore, mais après un certain temps, les conflits réapparaissaient et ils étaient encore plus intenses qu'avant.

Au cours de notre échange, un pratiquant a dit quelque chose qui m'a aidée. L'idée générale était que, « Lorsque nous validons Fa, si nous pouvons vraiment harmoniser les exigences du Maître, nous nous améliorerons rapidement et il sera facile de nous cultiver. »

Une fois, lors d'un partage d'expériences avec des coordinateurs d'autres régions, un coordinateur était critique et a porté des accusations et nous a même humiliés. J'ai émis une forte pensée droite, « Je dois harmoniser les exigences du Maître. Nous et les pratiquants d'ailleurs formons un seul corps. Les forces anciennes ne peuvent pas persécuter les pratiquants. Ce pratiquant a un côté remarquable. Il a des attachements qu'il n'a pas encore éliminés mais vous [les forces anciennes] ne devez pas les renforcer. J'ai des attachements que je n'ai pas éliminés mais ça ne vous regarde pas. Nous formons un seul corps et le Maître s'occupe de nous. »

Comme cette pensée était complètement dans le Fa et désintéressée, je me suis sentie fondre dans l'énergie de compassion et je me suis sentie très à l'aise. Il n'y avait pas la douleur déchirante que j'avais vécue en me cultivant. Au lieu de cela, je me suis sentie désolée pour lui et j'avais peur qu'il dise de mauvaises choses, crée du karma et s’empêche ainsi de s'améliorer.

Bref, c'était pour le bien des autres. Depuis que j'ai commencé à cultiver, je n'avais jamais connu cet état. C'était comme si je venais de trouver la porte à la cultivation. Par conséquent, j'ai compris que l'harmonisation aux exigences du Maître est la meilleure pensée et que ceci nie aussi les forces anciennes.

J'aimerais en dire davantage mais je vais m'arrêter là. S'il vous plaît, veuillez souligner toute chose qui n'est pas en conformité avec le Fa.

Merci Maître ! Merci compagnons de pratique !

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada