(Minghui.org) M. Wang Sheng, un des pratiquants de Falun Gong, âgé dans les soixante-dix ans, a été illégalement arrêté et battu par des policiers. Il a eu le coccyx et un fémur fracturés au cours du tabassage. Les policiers ont aussi torturé M. Wang pendant son interrogatoire et l'ont enfermé dans une cage pour l'humilier. M. Wang ne peut toujours pas marcher sans aide.
Illustration de la torture : Enfermé dans une cage
La police a, d'abord, refusé de dire à la famille où se trouvait M. Wang et elle ne lui a pas, non plus, permis de le voir. Après avoir faits des demandes répétées, la famille a finalement eu des nouvelles de son état.
Le fils de M. Wang, Wang Yantao, a intenté un procès contre le chef de police Li Jianqi de la Division de la sécurité intérieure. Le jeune Wang veut que le chef Li, qui a fait l'arrestation de son père, soit reconnu coupable d'avoir torturé son père lors de son interrogatoire.
Voici le compte rendu de Wang Yantao, sur ce qui est arrivé à son père, M. Wang Sheng
« Le 26 avril, vers 17 h, après avoir assisté à un banquet de mariage d'un ami à Changchun, mon père a pris un bus pour la ville de Gongzhuling. Alors qu'il descendait du bus, le chef de la police, Li Jianqi, avec d'autres policiers de la division de la sécurité intérieure se sont emparés de lui. Deux officiers le tenaient tandis que Li Jianqi l'injuriait, en le frappant trois fois à coups de poing à la poitrine, puis à coups de pied dans le bas du dos et en lui fracturant le coccyx.
« Li Jianqi et les autres policiers ont amené mon père à la Division de la sécurité intérieure et l'ont enfermé dans une cage. Même s'ils savaient que mon père avait des os brisés et qu'il ne pouvait plus tenir debout, ils l'ont encore menotté si serré que les menottes lui coupaient les chairs. Mon père ne pouvait plus supporter la douleur et leur a demandé de desserrer les menottes, mais ils ont refusé. Ils l'ont ensuite humilié en le forçant à ramper sur le sol pour les divertir. Il a été gardé dans la cage toute la nuit.
« Le lendemain, Li Jianqi a donné l'ordre à mon père de s'asseoir sur une chaise en métal dans la salle d'interrogatoire. Mon père avait tellement mal qu'il les a suppliés de le laisser se coucher sur le plancher plutôt que de s'asseoir. La police a refusé. Ils ont torturé mon père jusqu'à 10 h, puis l'ont interrogé jusqu'à 15 h. Pendant l'interrogatoire, Li Jianqi n'a pas écouté du tout les explications données par mon père ; au contraire, il l'a forcé à suivre leurs incitations pour lui extraire des aveux. Quand ils ont été satisfaits de ses « aveux », ils l'ont enfermé à nouveau dans la cage.
« À 20 h, Li Jianqi et d'autres ont conduit mon père à l'hôpital. Il a été examiné et on lui a diagnostiqué une fracture de l'ischion. Ils ont placé mon père en détention dans le couloir de l'hôpital durant la nuit, puis l'ont emmené à l'hôpital Xinkang à Changchun. Pendant le voyage en ambulance à l'hôpital Xinkang, Li Jianqi a menti et a dit à mon père que tant qu'il n'essaierait pas de le poursuivre en justice, il serait libéré après un certain temps.
« Dans l'avis envoyé à la 'famille d'un détenu', Li Jianqi nous a menti en disant que mon père était au centre de détention de la ville de Gongzhuling. Après avoir appris que mon père avait été blessé par des agents de la sécurité intérieure, nous avons déposé une plainte à la Cour. Li Jianqi était furieux quand il a appris cela. Il est allé à l'hôpital Xinkang et il a encore menti, en disant que mon père serait libéré bientôt et que nous ne devions pas déposer de plainte.
« Nous avons reçu un avis le 15 août disant que mon père avait été emmené de l'hôpital par la police jusqu'au centre de détention de Gongzhuling et qu'il avait été placé en garde à vue. Mon père a un grave diabète et sa fracture du coccyx n'est pas guérie. Il ne peut pas marcher sans l'aide de béquilles. »
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Traduit de l'anglais au Canada
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