(Minghui.org) Le bras d’une femme de Changchun a été disloqué par la police lors de l'arrestation, mais elle a refusé tout traitement par le centre de détention en dépit de sa demande et des demandes des membres de sa famille. Bien que, plus tard, le centre de détention ait promis un traitement, la famille de la femme se demande toujours si des soins médicaux appropriés ont été appliqués.

Le 16 octobre, à 14h, Mme Wang Shuyan (王淑艳), pratiquante de Falun Gong, a été arrêtée sur son lieu de travail. Lors de l'arrestation, un policier a disloqué son bras gauche par un geste d’art martial.

Les policiers ont trouvé la clé du domicile de Mme Wang et l’ont saccagé sans aucun mandat. Ils ont confisqué trois exemplaires du livre Zhuan Falun, plusieurs articles imprimés de l’hebdomadaire de Minghui, de nombreux livres de Falun Gong, 900 billets de banque avec des messages écrits appelant à couper les liens avec le Parti communiste chinois, quatre imprimantes, deux ordinateurs, six téléphones portables, deux graveurs de CD et un routeur.

Ils ont forcé Mme Wang à rester debout avec ces objets et l’on photographiée.

Ayant appris l'arrestation de sa mère, la fille de Mme Wang s’est précipitée chez elle et a demandé aux policiers leur mandat d'arrêt. Ils ont refusé de le présenter et, pour faire peur à la fille de Mme Wang, ont appelé du renfort au poste de police de la route de Kaixuan, district de Kuancheng.

Elle a décidé d'appeler les services d'urgence pour signaler cette effraction illégale, mais son téléphone portable a été confisqué par la police. Elle a été ensuite menottée et détenue au poste de police local pendant six heures.

A 22 h du même jour, Mme Wang a été emmenée au centre de détention n° 3 de Changchun.

Zhao Yan (赵岩), sous-chef du poste de police de la route de Kaixuan, avait annoncé qu'il était en charge du cas lorsqu’il est venu chez Mme Wang. La famille de Mme Wang l’a appelé plus tard pour poser des questions sur son cas, mais Zhao a nié son implication et la blessure au bras de Mme Wang.

Le 23 octobre, le centre de détention n'avait toujours pas donné de soin médical au bras blessé de Mme Wang, et ceci malgré les demandes répétées des membres de sa famille. Ces derniers ont même mis sur l’affaire un avocat, mais en vain.

Les membres de la famille de Mme Wang ont voulu signaler l'arrestation illégale et le manque de traitement médical. Le 24 octobre, ils sont allés à plusieurs bureaux de police, et on leur a finalement dit de s’adresser au Bureau de contrôle de discipline du département de police du district de Kuancheng.

Le policier de ce bureau a renvoyé la demande de traitement au centre de détention ; il a expliqué qu’ils pourraient considérer la mauvaise conduite de la police, mais avaient besoin que la famille présente une demande écrite pour placer les policiers responsables sous enquête. La famille de Mme Wang a soumis les documents selon les instructions reçues, mais attendent toujours une réponse.

Le 24 octobre, la famille de Mme Wang s'est rendue au centre de détention. Le policier Sui leur a parlé au téléphone.

La famille a de nouveaux demandé un traitement médical. Sui a reconnu que le bras gauche de Mme Wang avait été blessé après l’avoir vérifié auprès du chef des gardiens et du médecin principal de la prison, et a promis de donner des soins médicaux.

Le 27 octobre, les membres de la famille de Mme Wang sont retournés au centre de détention et ont parlé par téléphone au médecin de la prison. Le médecin a dit qu'il fallait tout d’abord réduire l’inflammation du bras, afin qu'ils puissent ensuite faire une radiographie.

La famille de Mme Wang est très préoccupée par les reports répétés des soins médicaux de sa blessure.

Traduit de l’anglais en Suisse