(Minghui.org) Je suis une femme au foyer âgée de 66 ans et j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Avant d'entreprendre la pratique, j'avais toutes sortes de maladies et j'étais incapable de travailler aux champs.
J'ai recouvré la santé peu après le début de la pratique. Depuis le commencement de la persécution en 1999, j'ai commencé à clarifier la vérité à propos du Falun Dafa parce que ma propre expérience me dit que le Falun Dafa est bon.
Produire mes propres documents
Je dépendais avant des autres pratiquants pour les documents clarifiant la vérité. C'était assez difficile d'en obtenir, puisque nous n'avions pas beaucoup de sites de production de documents. J'ai alors eu l'idée de faire les documents moi-même.
Bien que je ne savais pas comment aller les chercher sur Internet, j'ai acheté un petit photocopieur et ainsi, j'ai pu photocopier mes propres documents. Les autres pratiquants me fournissaient les originaux.
J'en faisais autant que nous pouvions en distribuer. J'imprimais l'Hebdomadaire Miinghui, page par page, puis je les reliais ensemble. Nos efforts initiaux pouvaient répondre dans de courts délais aux besoins des pratiquants à proximité.
Parfois, les originaux étaient imprimés en gris clair, donc je devais repasser sur les caractères pour les rendre plus noirs avant de les photocopier. Malgré les difficultés, je persistais dans l'exploitation de mon petit site de production.
Les documents que je copiais étaient distribués dans des dizaines de villages voisins. Au fil du temps, je suis devenue très intime avec ces villageois, tant je leur rendais visite souvent.
J'émettais la pensée droite chaque fois, avant de sortir et je demandais la protection du Maître. Je me disais : « Je fais la chose la plus juste dans l'univers. Avec la protection du Maître, je vais le faire et revenir saine et sauve. »
Mon mari rejoint la cultivation
Mon environnement de cultivation à la maison a empiré après que la persécution a commencé en 1999. Mon mari était sous beaucoup de stress, surtout après que ma fille ait été envoyée à un camp de travail en 2001 pour avoir protesté à Beijing contre la persécution. La famille était constamment harcelée par les autorités locales.
Mon mari ne pratiquait pas le Falun Gong à l'époque et ne pouvait pas gérer la pression. Il a souvent perdu son sang-froid et il me grondait tous les soirs. Il s'opposait fermement à ce que je sorte pour distribuer des documents clarifiant la vérité.
J'ai pensé : « Dafa est bon, je ne peux pas être égoïste et juste simplement profiter de ses bienfaits toute seule. Je dois le dire aux autres. » Je sortais pour distribuer des documents et parler avec les gens du Falun Gong, tout en m'assurant que j'avais bien rempli toutes mes corvées à la maison. J'étais allée à de si nombreux marchés pendant plus que dix ans que j'en étais venue à connaître la plupart des habitués.
Je suis sortie une nuit d'été en 2003. Je ne pensais pas que mon mari avait remarqué que j'étais partie, mais il m'a effectivement suivie. Il était furieux quand je suis rentrée.
Il a crié : « Ma fille est déjà dans un camp de travail Si tu es attrapée toi aussi, comment est-ce que je vais pouvoir vivre ? Je vais détruire tes livres. »
Je n'ai pas réussi à contrôler mon agressivité et j'ai répliqué en criant : « Ne t'avise pas de faire cela ! »
Dès que j'ai dit cela, il s'est précipité sur mes livres et il a commencé à les déchirer. Je me suis cramponnée à mes livres et je me suis accroupie. Peu importe combien il me battait, jamais j'allais m'en séparer. Il a finalement déchiré deux de mes livres de Falun Dafa : un exemplaire du Zhuan Falun et un exemplaire de Hong Yin.
Mon cœur était brisé. C'était de ma faute ; mon agressivité lui a fait commettre un péché contre Dafa. J'ai ramassé les morceaux et je les ai mis dans un sac en plastique, je me suis rappelée que le Maître avait dit une fois : « La Loi de Bouddha est sans limite. » (Hong .Yin Vol. II) Peut-être qu'un jour les morceaux allaient redevenir un livre complet.
J'ai expliqué à mon mari, après qu'il se soit calmé et soit redevenu rationnel, le karma qu'il avait généré en déchirant les livres en morceaux.
Il a immédiatement répondu : « : « Remettons-les ensemble. » J'ai demandé : : « Comment pouvons-nous le faire, maintenant que le livre a été déchiré en d'aussi petits morceaux ? »
« Nous pouvons les coller ensemble. » a-t-il répondu.
J'ai sorti le sac en plastique. J'ai été submergée par les petits morceaux ; certains n'étaient pas plus gros qu'un ongle !
Une idée tout à coup m'est venue, si je pouvais trouver les morceaux avec des numéros de page dessus, en les mettant ensemble ce serait plus rapide. Avec le soutien du Maître, un Zhuan Falun au complet est réapparu après 12 heures. J’étais tellement heureuse !
Ma famille lit toujours ce livre et mon mari cultive maintenant depuis quelques années.
Une tentative ratée pour nous arrêter
Environ sept policiers du poste de police local, de la ville et du Bureau 610 du district sont venus chez moi en août 2004. J'ai vu deux véhicules de police à l'extérieur, mais mes pensées droites étaient fortes. J'ai dit à mon mari : « N'aie pas peur. »
Je suis sortie et j'ai parlé avec eux : « Que faites-vous ici ? Cherchez-vous encore des Falun Gong ? Nous allons bien. »
Je leur ai clarifié la vérité et je leur ai conseillé de ne pas persécuter le Falun Dafa, parce que ce n'était pas bon pour eux. Ils m'ont coupé court : « Avez-vous soumis un article au site Minghui ? »
J'ai dit : « Quel article ? Voyons voir. » Ils m'ont donné une copie imprimée de l'article. L'article portait sur les bienfaits que j'avais personnellement reçus de ma pratique du Falun Dafa. Alors je leur ai dit : « Oui, c'est mon histoire. »
Ils voulaient que je leur dise qui avait écrit l'article, où se trouvait l'emplacement du site de production de documents de clarification de la vérité et la liste des personnes avec qui j'avais partagé mon histoire personnelle.
J'ai répondu : « Je l'ai dit à tout le monde. À vrai dire, les gens me disent : 'Vous avez l'air en tellement bonne santé. Vous travaillez aux champs tous les jours ; vous êtes une femme de fer.' Je leur réponds toujours : 'Bien sûr, je pratique le Falun Gong !' »
La confrontation a continué. Un des policiers a dit : « Si vous refusez de nous parler maintenant, alors préparez-vous à parler au centre de détention. » Je lui ai dit : « Ce ne est pas un endroit pour moi. »
Deux d'entre eux se sont approchés et ont essayé de m'entraîner et j'ai crié à haute voix : « À l'aide ! Ils arrêtent de bonnes personnes ! » Il était environ 15h00. Beaucoup de fermiers des environs regardaient.
Mon mari se tenait près de la porte du véhicule de police et les a bloqués pour les empêcher de me traîner à l'intérieur. Il les a avertis gravement : « Si vous la prenez, l'un de vous devra rester et travailler dans mes champs. Vous arrêtez les gens illégalement. Je vais tous vous poursuivre en justice ! »
Les policiers sont partis après plusieurs heures de confrontation.
Cette expérience valide ce que le Maître a dit dans « La grâce entre Maître et disciples » de Hong Yin Vol II :
« Si les disciples sont emplis de pensées droites
Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »
Je me suis levée comme d'habitude à 3h50 pour faire les exercices un matin d'hiver en 2008. Mon mari s'est aussi levé et il a fait les exercices avec moi.
Au cours du deuxième exercice, je me suis soudain sentie très faible et inconfortable. J'ai commencé à transpirer. Dans mon cœur, j'ai demandé de l'aide au Maître. Je me suis évanouie brièvement et j'ai entendu mon mari dire : « Assieds-toi sur le canapé. »
Je me suis allongée et je me suis sentie mieux. Cependant, j'ai compris immédiatement que je ne devrais pas reconnaître cette tribulation, qui était un arrangement des forces anciennes. Je me suis levée et j'ai terminé l'exercice, après quoi je me suis sentie tout à fait normale.
Cette rencontre soudaine avec le karma de maladie m'a amenée à chercher à l'intérieur ; je devais avoir des lacunes qui avaient été saisies par les forces anciennes. Je me suis rappelée que, avant de faire les exercices, je comptais souvent pendant combien d'années le Maître avait propagé la Loi, en me demandant quand la Loi allait rectifier le monde humain.
J'étais attachée au temps. Je ne voulais pas supporter les épreuves et inconsciemment, j'espérais atteindre la plénitude parfaite bientôt, ainsi je n'aurais pas à souffrir autant. Comme c'était égoïste ! Je manquais de compassion et je ne plaçais pas le salut des êtres comme ma première priorité.
Ce karma de maladie n'est pas réapparu après avoir reconnu mon attachement.
Il m'a fallu un an pour écrire ce partage d'expérience. Ma fille m'a aidée à l'organiser, puisque mon niveau d'instruction est peu élevé. Je vous prie de m'indiquer tout ce qui n'est pas approprié selon le Fa.
Traduit de l'anglais au Canada
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