(Minghui.org) Durant plus de 10 ans de ma cultivation et pratique dans Dafa, j’ai traversé de nombreuses situations et en suis venu à comprendre de nombreux principes du Fa. J’ai compris la véritable signification de la vie et appris que tout ce que nous avons vécu dans le passé n’était que la préparation pour la période de cultivation et pratique pendant la rectification de Fa d’aujourd’hui.


I. Merveilleux souvenirs d’enfance

Je suis née en 1973 dans une famille pauvre du nord de la Chine. Aussi loin que je me rappelle ma grand-mère et mon père me racontaient des histoires de réincarnation, de bonne fortune et de chance. Je croyais ces histoires et j'aimais en particulier celles à propos des divinités et de cultivation et pratique.


Quand j'avais entre cinq et huit ans, je me réveillais et regardais le plafond sombre. De magnifiques scènes apparaissaient au plafond, de superbes pavillons à travers lesquels des jeunes filles célestes volaient avec une extrême légèreté. À d’autres moments, je voyais de belles fleurs chatoyantes s’épanouissant et tournant. Un jour, j’ai vu une fleur pourpre rayonnante qui tournoyait. Je l’ai fixée pendant un moment, mais rien d’autre ne s’est produit. Je me suis ennuyée et me suis rendormie. Me réveillant à nouveau, je l’ai vue à nouveau qui tournoyait, j'ai pensé : « Comment se fait-il que la fleur ne change pas ?! »


Parfois, dès que je baissais mon regard par terre, un groupe après l’autre surgissait pour jouer pour moi. Certains étaient en costumes de clown, d’autres portaient des tambours à grelots et d’autres ressemblaient à des Occidentaux. Leurs numéros étaient si distrayants que je les regardais avec un grand intérêt. Est resté gravé dans ma mémoire un groupe de jolies filles en vêtements roses qui se tenaient les mains en dansant ; elles formaient un cercle et se pliaient en arrière comme une fleur s’épanouissant. C’était très beau.


Des scènes comme celles-ci sont devenues moins fréquentes à mesure que je grandissais jusqu’à ce que je sois en âge d’aller à l’école. Lorsque je travaillais dans les champs ou ramassais des légumes, je voyais occasionnellement des divinités au-dessus de ma tête lorsque je levais les yeux, mais elles disparaissaient dès que j’essayais de les regarder de plus près. Je sentais que les divinités me regardaient, mais je ne savais pas qui elles étaient. Lorsque j’étais à l’école élémentaire, à plusieurs kilomètres de chez moi, il y avait entre l’école et la maison, un cimetière. Chaque fois que je passais devant, je courais aussi vite que je pouvais. Je savais qu’une divinité me suivait montée sur un morceau de nuage, et elle s’arrêtait dès que je m’arrêtais. Je respirais fortement et pensais : « Dieu merci, j’ai de la compagnie. Merci. Maintenant, vous n’avez plus à me suivre, parce que je n’ai plus peur. » Mais la divinité me suivait toujours sur son nuage.


De nombreuses fois, je pouvais sentir que j’étais observée. Maintenant, je sais que le Maître avait commencé alors à me protéger. Voyant toutes sortes de choses quand j’étais petite, je pensais que les autres pouvaient aussi les voir. Jamais je n'ai pensé que c’était inhabituel.

II. Retour prédestiné au Fa juste

En 1980, le qigong était très populaire. Mon frère ramenait à la maison toutes sortes de livres de qigong, et j’en ai lu beaucoup entre le CM1 et le CM2. En CM2, j’ai choisi de pratiquer un qigong, et très vite, j’ai commencé à voir des lumières et à entendre des sons dans une certaine fréquence de l’univers. Rapidement, six ou sept animaux à fourrure, dont des belettes et des écureuils, sont apparus devant moi et je pouvais les voir très clairement. Sachant qu’ils voulaient entrer dans mon corps par mon œil céleste, j'ai eu très très peur et j'ai pensé : « N’entrez pas. Je ne vous aime pas. » La scène a disparu, et me sentant effrayée, j’ai cessé de pratiquer ce qigong. Après cela, j’ai voulu pratiquer à nouveau le qigong. Alors j’ai pratiqué un autre qigong. Bientôt, la même chose s’est reproduite, et j’ai arrêté de nouveau. Cela s’est produit à plusieurs reprises. J’étais perturbée par le phénomène et je ne savais pas pourquoi. Je pensais : « Les personnes ayant de grandes qualité innées ont une chance d’être choisies par un maître. Je ne m’attends pas à être aussi bonne et chanceuse. Je serais extrêmement reconnaissante si un maître pouvait m’éclairer juste un petit peu. » Je savais qu’il existait la cultivation de l’esprit, mais qu’était-ce exactement ? Peut-être était-ce top secret !


Lors de ma troisième année de secondaire, j’ai connu un qigong de l’école de Bouddha. Il s’agissait d’un mélange de plusieurs écoles de qigong en un seul livre. J’appréciais le qigong de l’école de Bouddha et j’ai décidé de le pratiquer sérieusement. Étant trop occupée avec mes devoirs scolaires pour pratiquer la méditation assise ou réciter le nom de Bouddha, je gardais toujours le souhait de commencer à cultiver. Je me voyais moi-même vivant dans une hutte dans les montagnes et cultivant dans la solitude, habillée en vêtements anciens, calme et éloignée du monde.


Il faut dire que l’éducation en Chine est mauvaise. Elle brise les liens entre l’homme et les divinités en prêchant l’athéisme et contraint les gens à abandonner leur sagesse inhérente, les laissant déprimés et perdus. Par conséquent, les gens prêtent de plus en plus attention à la réalité, s’éloignant de la recherche de l’âme. C’est pourquoi, à partir de l’école secondaire, j’ai été incapable de voir quoi que ce soit dans les autres dimensions. Au collège, ayant davantage de temps libre, j’ai pu m’asseoir en méditation ou réciter de temps en temps le nom de Bouddha. J’allais parfois dans le jardin à 5 heures et je trouvais un endroit tranquille pour m’asseoir en méditation. Lorsque j’ouvrais à nouveau les yeux, je pensais être restée assise pendant 10 minutes, mais ma montre indiquait qu’il était presque 8 heures. Je me levais et courais en classe aussi vite que je pouvais. Mon cœur aspirait à cette tranquillité et détestait l’agitation du monde.


En société, j’étais une personne gentille et sensible. Si quelqu’un me blessait, j’avais le cœur brisé. Je ne cherchais pas à me venger, ni ne donnais d’explication si on ne me comprenait pas. Je gardais simplement et calmement ma blessure et lui laissais le temps de guérir.


Au printemps 1996, j’étais dans la seconde moitié de ma deuxième année. Ma vision a soudain commencé à décliner. Le médecin a déclaré que je souffrais d’astigmatisme et m’a prescrit une paire de lunettes. Cela m’a aidé seulement pendant quelques jours. Puis j’ai eu une seconde paire de lunettes et le résultat s’est répété. Ma vision se détériorait si rapidement que je commençais à souffrir de maux de tête. Mes tempes étaient enflées, et mes yeux devenaient sensibles à la lumière. Je m’asseyais au premier rang en classe et ne pouvais rien voir au tableau. Je suis allée voir un praticien de médecine traditionnelle chinoise qui m’a prescrit des herbes médicinales chinoises. Chaque traitement durait 40 jours, une dose par jour, coûtant chacune 16 yuans De plus, le résultat n’était pas garanti. Ma famille était pauvre et je ne voulais pas être un fardeau pour mes parents. Alors j’ai décidé de faire avec ce que j’avais. J’écoutais les cours sans regarder le tableau et je louchais en marchant. J’ai acheté des pilules de médecine chinoise, ce qui ne marchait pas. Parfois, je pensais : « Si je deviens aveugle, j’apprendrai le braille, parce que j’aime tellement lire. Pourquoi ceci m’arrive-t-il ? » et les larmes coulaient sur mon visage. Tenant le livre du qigong de l’école de Bouddha dans mes mains, mon cœur était déjà désespéré. Je pensais : « Où est mon chemin ? Mon destin est-il de tomber réellement dans les abysses ? » Je ne voulais pas le croire, mais je ne pouvais rien y changer.


À ce moment-là, le petit-ami de ma camarade de chambre m’a dit : « Essaie de pratiquer le Falun Gong. Je connais quelqu’un qui le pratique. C’est un ancien. Il dit que le Falun Gong est extraordinaire. Il a essayé auparavant d’autres pratiques de qigong, et selon lui le Falun Gong est la meilleure. » J’ai secoué la tête et répondu : « Le qigong de l’école de Bouddha que j’ai choisi est déjà le meilleur, cependant ça ne fonctionne pas. » Il a insisté : « Cet ancien a déclaré que les autres pratiques de qigong sont de bas niveau. » Je n’étais pas convaincue et j'ai développé une mentalité de compétition. Je pensais : « Je n'y crois pas. J’achèterai le livre et verrai à quel niveau élevé se trouve Falun Gong. » Je suis allée dans une librairie, j'ai acheté une copie du Falun Gong et suis allée dans la salle d’étude pour le lire dans la soirée. J’ai terminé de lire le livre d’une seule traite en deux heures de temps et j'étais totalement convaincue par les principes énoncés dans le livre. De plus, à ma surprise, la douleur dans ma tête et mes yeux avait disparu. Normalement, je ne pouvais lire que durant 10 minutes d’affilée, à cause de la douleur. J’étais ravie au-delà des mots. J'ai pensé : « Je n’ai jamais vu aucun maître qui puisse expliquer si clairement et complètement les principes. C’est vraiment le Fa de Haute Vertu. Désormais, je pratiquerai le Falun Gong. »


En regardant l’image du Maître assis sur une fleur de lotus sur la page de couverture, un sentiment merveilleux a empli mon cœur. Je me suis dit : « C’est le Maître que je cherchais. Les principes du Fa m’ont été révélés, il s'agit d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » Mon cœur était rempli de lumière et j’avais l’impression de voler. Je n’ai jamais oublié ce jour le plus important de ma vie – le 22 juin 1996. Ce jour-là, j’ai obtenu une nouvelle vie et j'ai finalement mis fin à mes années de recherche ardues. Ce jour-là, j'ai lu le livre comme si j’étanchais ma soif. Non seulement je comprenais les principes du Fa, mais mon état d'esprit s’est aussi élevé à un niveau plus haut. De temps en temps, je sentais que mon corps était nettoyé et lavé par des courants chauds. Plus tard, j’ai appris que c'était appelé « guanding », ce qui signifie que le Maître purifiait mon corps pour moi.


Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong, j’éprouvais souvent le sentiment d’être perdue dans un vaste désert et incapable de retrouver le chemin de la maison. J’étais anxieuse, seule et impuissante, et tout ce que je pouvais voir était une obscurité sans fin. Parfois, je me réveillais avec la peur de rêves de ce genre. Mais, depuis ce jour-là, je n’étais plus une enfant perdue, parce que j’avais retrouvé le chemin de la maison. Mes yeux étaient pleins de gratitude et mon cœur débordait d’enthousiasme. J’avais le sentiment d’un cœur bienveillant regardant la vaste étendue et le monde avec un sourire, et en ressentais le plaisir. Cette nuit-là, en rentrant au dortoir, pour la première fois, j'ai senti que j’étais extrêmement grande et que mon corps était léger comme si j’allais m’envoler.


Le lendemain matin, je suis allée dans le parc pour pratiquer les exercices debout. Dans la soirée, un compagnon de pratique est venu me voir et m’a enseigné la méditation assise.


Plus tard, je suis allée sur le site de pratique. Lors de la pratique, j’ai vu le Fashen du Maître ajuster mon corps et placer une protection autour de moi. Une nuit, alors que je pratiquais la méditation assise, j’ai vu des vajras, des tathagatas et des bouddhas passant rapidement devant moi, puis le Maître est apparu. Le Maître portait une kasaya, me regardant avec miséricorde.


Peu après, j’ai été capable de voir les choses à travers un mur et de voir à travers un corps humain. Lorsqu’une personne venait vers moi en disant bonjour, je pouvais voir les organes bouger à l’intérieur de son corps. En marchant dans le couloir, je pouvais voir de l’argent et des livrets de banque dans leurs endroits secrets dans les autres dortoirs.


J’ai aussi développé la capacité télépathique. Un jour, alors que je regardais la conférence vidéo du Maître avec deux dizaines de personnes dans une pièce, j’ai soudain connu toutes leurs pensées. Certains pensaient à des problèmes de gens ordinaires et développaient des substances noires ; ceux qui prêtaient attention à la conférence avaient des lumières au-dessus de leur tête. En pratiquant les exercices, j’ai vu des fleurs de lotus partout par terre et j'ai vu que je me trouvais au sommet d’un étang de lotus rempli d’une eau cristalline.


Au printemps 1999, nous avons établi un site de pratique à l’entrée du collège. Il faisait très froid. Sans gants, mes mains étaient douloureuses. J’ai pensé : « Tout va bien. » Aussitôt j’ai senti de petits Falun tournant dans mes mains, ressentant beaucoup de chaleur. Sur le site de pratique, nous faisions l'exercice la Position Debout du Falun à la fin des exercices en position debout. Un jour, pour je ne sais quelle raison, à la fin, je n'ai pas pu baisser mes mains, j'ai donc dû continuer à tenir les roues des deux cotés de ma tête. Peu de temps après, un homme s’est avancé pour s’enquérir de l’heure de la pratique, et un compagnon de pratique le lui a dit. Dès qu’il est parti, mes mains sont redescendues naturellement. J'ai souri, comme il s'est avéré, j’attendais cette personne qui avait une relation prédestinée !


En cultivant et pratiquant dans Dafa, le progrès est rapide. Je pouvais voir les changements de couleur de mon propre corps, ce qui se produisait tous les deux ou trois jours. J’étais stupéfaite de la rapidité. En 1997, nous avons rejoint le site de pratique principal pour commémorer le cinquième anniversaire dans notre région. Lors de la pratique, j’ai vu de nombreux tathagatas, bouddhas et divinités entourant le Maître au-dessus du site des exercices. Le Maître a levé sa main, son bras doré s’est étendu très loin et est passé rapidement devant moi. J’ai immédiatement senti de la légèreté dans la région de mon ventre et su que le Maître avait enlevé des mauvaises substances de mon corps. J’avais des problèmes de digestion et de dysménorrhée et les deux ont alors disparu. J’ai aussi vu une grande porte largement ouverte. Je n'ai pu m’empêcher de me demander : « Comment cette porte peut-elle être ouverte si largement ! »


Nous pratiquions la méditation assise au deuxième étage dans une salle de lecture. La salle de lecture du premier étage était occupée par des personnes pratiquant d’autres qigong. Lors de la méditation, j’ai vu des personnes en bas des escaliers ayant plus de la moitié de la partie supérieure du corps possédée par un esprit animal, ce qui était très effrayant. S’agissant de la possession dans le qigong, il y en avait simplement trop dans la communauté du qigong dans les années 1980 et 1990. En 1996, j’ai rencontré un libraire qui était un homme âgé très gentil. Il m’a raconté ce qui suit. Lorsque le qigong était à son apogée, il en avait pratiqué un qui était alors très populaire. Trois ou quatre cent personnes pratiquaient ensemble dans un stade. Soudain, au lieu de voir 300 à 400 personnes qui pratiquaient, il a vu 300 à 400 rats géants qui pratiquaient. Il était si effrayé qu’il a immédiatement interrompu ses mouvements. Sa bouche n’a pas pu s’exprimer et il est resté figé jusqu’au bout. Alors qu’il rentrait chez lui, à mi chemin de son domicile, son corps a cessé de répondre et il est devenu paralysé. Après cela, il a été porté chez lui et est resté alité. Six mois plus tard, on lui a présenté le Falun Gong, il a écouté les enregistrements des conférences du Maître et lu le livre. Alors il a pu sortir du lit et pratiquer les exercices de Falun Gong. Peu après, il a totalement guéri. L’incident a causé un grand choc à sa fille, qui dès lors a vénéré le portrait du Maître en brûlant de l’encens, s’agenouillant et offrant souvent des fruits. Elle m’a dit : « Je suis trop occupée pour pratiquer le Falun Gong, mais je suis convaincue que Maître Li est le Bouddha vivant, le véritable Bouddha vivant. »


Depuis que je cultive et pratique dans Dafa, j’en suis venue à réaliser que beaucoup des pratiques de qigong que j’avais choisies étaient aussi des pratiques de qigong de possession. Je chéris d’avoir finalement obtenu le Fa juste (après des années de recherche) et d’être devenue disciple de notre respecté Maître.

III. De grands caractères dorés « Maintenant, allez sauver les gens ! »

Parfois, alors que je lisais le Zhuan Falun, les caractères devenaient dorés avec des traits simples ; ou un courant d’énergie brillante émergeait de derrière les caractères. Lorsque je les lisais à voix haute, des choses colorées similaires à des fleurs sortaient de ma bouche, et après avoir regardé plus près, j’ai découvert qu’il s’agissait de Falun. Un jour, tout en lisant le Zhuan Falun, un grand Falun a émergé avec un vaste monde à l’intérieur. Dans ce monde, il y avait les arrangements pour les attachements qui devaient être enlevés ce jour-là. Parfois, un attachement est enlevé sans que nous le sachions, c’est arrangé avec tant de complexité et de minutie que chaque minuscule détail est interdépendant.


En lisant les Hong Yin, j’ai aussi jeté un regard aux images dessinées sous chaque poème. Toutes étaient des bouddhas, des taos et des divinités avec un rayonnement infini. J’en suis venue à les connaître par leurs nom : il y a la Déesse du Pipa, dont le Pipa irradie de lumière brillante et produit un plaisant son céleste qui nettoie la poussière et ramène la lumière ; le Bouddha qui Écoute, avec des oreilles gigantesques, chacune contenant un vaste monde, qui écoute attentivement les êtres ; le Grand Roi Intrépide et la Déesse de la Perception Spirituelle qui tient la Fleur de la Perception Spirituelle dans ses mains. Il y a aussi un Bouddha avec une Fleur, le Roi des Majestueuses Vertus, Sa Sainteté le Surnaturel, etc. Ils ont suivi les arrangements de notre vénérable Maître et joué le rôle qu’ils sont supposés jouer dans la rectification de Fa.


Un jour, je regardais la première image de Hong Yin III et une fleur de lotus est soudain apparue sur le bouddha, puis s’est transformée en des milliers de fleurs de lotus dorés. Des pavillons, des tours et des temples ont aussitôt émergé. C’était si beau et magnifique que je ne peux le décrire avec des mots.


Parfois, je pouvais sentir nos améliorations en partageant les compréhensions des principes du Fa avec les compagnons de pratique. Un jour, j’ai vu les êtres dans mon monde pousser des cris de joie. Souvent je vois des divinités nous observant, et parfois elles sont émues aux larmes. Les larmes commencent brillantes et claires, puis deviennent lourdes et épaisses alors qu’elles tombent. Alors qu'un compagnon de pratique récitait le Fa et que je tenais le livre pour aider à en assurer l’exactitude, j’ai vu des beautés célestes jetant des fleurs dans les airs.

Un jour, alors que j’émettais les pensées droites pour un compagnon de pratique qui allait distribuer des documents clarifiant les faits dans le pays, j’ai vu des êtres pervers dans les autres dimensions déployant un plan pour interférer avec ce compagnon de pratique. Un démon à la forme de lapin a marmonné tout en diffusant le message : « Je dois être prudent. Dès que ces gens-là (les disciples de Dafa) viennent, leurs pensées puissantes me tueront instantanément. Je vais en ennuyer un faible, si je peux en trouver un. » J’ai éliminé ces êtres pervers. Puis j’ai vu le véhicule du pratiquant rouler rapidement et en douceur et de grandes fleurs roses s’épanouir les unes après les autres sur la route au passage de son véhicule. Deux fusées de signalisation ont éclaté dans le ciel et explosé comme de belles fleurs, avec plusieurs caractères dorés apparaissant : « Allez sauver les gens maintenant, allez sauver les gens maintenant ! »


Un jour, nous sommes sortis de la ville pour rendre visite à un compagnon de pratique qui souffrait d’une attaque de karma de maladie. Sur notre chemin de retour, le bus s’est soudain rangé sur le côté, le conducteur est sorti et a commencé à se battre avec quelqu’un. L’autre personne était ivre et à moitié nue, tenant ses pantalons pour les empêcher de tomber. C'était le chauffeur d’un camion bleu, garé au milieu de la route. Un pratiquant a suggéré que nous émettions les pensées droites pour les empêcher de se battre, de sorte que nous puissions continuer. Bientôt, le conducteur est revenu à son siège. Je voulais savoir ce qui venait de se passer, j’ai alors utilisé un pouvoir surnaturel pour voir quelques minutes en arrière. J’ai vu qu’alors que notre bus roulait sur la route, un camion fonçait sur lui via une route transversale. Le conducteur du camion était contrôlé par des démons assoiffés de sang et allait carrément s’écraser sur notre bus. En une fraction de seconde, un Falun doré a protégé notre bus et les deux véhicules ont été arrêtés. J’ai pensé : « Nous avons pris ce bus dans la précipitation, que serait-il arrivé si nous avions pris le prochain ? » J’ai regardé à nouveau et j'ai vu un autre camion allant s’écraser sur ce bus à la même intersection. C’est ce que font les démons. C’est le Maître qui a protégé les disciples ainsi que tous les passagers du bus.


J’ai vu de nombreuses divinités s’agenouiller devant le Maître, et le Maître regarder solennellement le monde, en silence.

IV. Tout a une âme

Après avoir cultivé et pratiqué, une joie pour moi est d’être capable de voir un monde merveilleux dans tout ce qui est vivant et qui a des sentiments. Le Maître a enseigné dans le Zhuan Falun : « Quand votre œil céleste est ouvert au niveau de l’œil de la Loi, vous vous apercevez que les pierres, les murs, tout objet peut vous parler et vous saluer. » (Septième leçon) J’en ai eu de véritables expériences au cours de ma cultivation et pratique.


Un jour, je me suis rendu au domicile d’un compagnon de pratique où des documents clarifiant les faits étaient imprimés. Alors qu’il mangeait, je me suis assise près de l’imprimante, regardant celle-ci. À ce moment-là, mon estomac n’allait pas très bien. L’imprimante a ouvert la bouche : « Tu as des maux d’estomac. » J’ai répondu : « Oui. Comment le sais-tu ? » Elle a ri mais n’a pas répondu et a continué à travailler. J’ai demandé : « As-tu déjà eu des problèmes d’estomac ? » Elle a répondu : « Non, mais quand mon propriétaire a des problèmes de xinxing, je deviens paresseux. » « Quels attachements a-t-il ? » Elle a répondu : « Il est perfectionniste et veut que tout soit parfait. » J’ai réfléchi et commencé à chercher mes propres attachements et j’ai émis les pensées droites. Bientôt, mon problème d’estomac a disparu. Le pratiquant est revenu et je lui ai parlé de ma conversation avec l’imprimante. Il a ri : « Elle s’est trompée. Les documents clarifiant les faits doivent être parfaits. Elle veut se relâcher, parce que cette fois, j’utilise de la haute qualité. » L’imprimante a rougi et je n’ai pu m’empêcher de rire. Je sais que parfois, l’imprimante est fatiguée et blessée à l’épaule. Si le pratiquant lui avait parlé et l’avait encouragée, elle serait devenue plus heureuse et aurait travaillé plus dur. Après tout, elle est une vie venue pour le Fa, pourquoi ne pas l’aider à renforcer ses pensées droites ?


L’écran d’ordinateur d’un compagnon de pratique avait des problèmes. Nous avons émis les pensées droites dans sa direction. J’ai vu une belle fille en vert ligotée par des êtres pervers et foulée aux pieds, qui demandait de l’aide. J’ai éliminé ces êtres pervers et elle s’est levée en disant : « Maintenant, je me sens beaucoup mieux. » Après avoir émis les pensées droites, le pratiquant a allumé l’ordinateur et l’écran, et tout a fonctionné de nouveau. Parfois, lorsque nos instruments de Fa cessent de fonctionner, c’est parce que les éléments pervers interfèrent. Certains pratiquants ont tendance à chercher des raisons techniques, mais ces raisons pourraient ne pas être totalement techniques, elles peuvent être liées au xinxing ou aux interférences des éléments pervers qui doivent être éliminés par les pensées droites.


À la maison, j’ai quelques jouets. Ils n’aiment pas être enfermés dans une boîte, alors je les mets sur une étagère. Parfois, ils discutent avec moi. Parfois, ils regardent sérieusement les dessins animés avec ma fille. Lorsque je bloque leur vue en nettoyant la pièce, ils deviennent très anxieux. De plus, ils peuvent voir des Falun. Ce ne sont pas des vies ordinaires !


Ma famille a acheté un four à micro-ondes. J’étudiais le manuel de l’utilisateur. Le four m’a dit : « Je vous apporterai beaucoup de confort. »


Ma famille a acheté une machine à laver automatique, ce qui était nouveau pour moi. Je pensais qu’elle consommait trop d’eau, ainsi, m’est venue l’idée d’économiser de l’eau. D’abord, je lavais à la main les vêtements dans une bassine, puis les rinçais dans la machine à laver, enfin je les reprenais sans avoir démarré la machine à laver. Chaque pièce de la machine à laver est devenue très confuse, se regardant l’une l’autre, et la pièce la plus grande m’a demandé : « Quel est ce programme ? » Je lui ai répondu que j’avais déjà lavé les vêtements, que j’avais seulement besoin de les rincer là, avant de les suspendre. Elles ont écouté, réfléchissant un peu et m’ont répondu sincèrement : « Tu es très économe. » J’étais un peu embarrassée.


Lorsque je sortais pour distribuer des documents clarifiant les faits, des véhicules étaient garés le long de la rue, me demandant une copie. Les deux phares de la voiture étaient leurs yeux. Les portes d’entrée des maisons demandaient aussi une copie et elles semblaient un peu différentes des voitures. Un jour, en passant près d’une voiture, j’ai entendu son propriétaire crier dans la cour, manifestement ivre, alors j’ai voulu l’éviter. La voiture est devenue triste : « S’il vous plaît, donnez-moi une copie. Mon propriétaire est un gentil garçon. » Quand j’avais distribué tous les documents, lorsque les portes m’en demandaient, je devais m’excuser auprès d’elles : « Désolée, la prochaine fois ! »

Quand nous sommes allés distribuer des DVD de Shen Yun dans la campagne, des divinités montaient sur un bout de nuage pour nous suivre et nous regarder. En marchant sur une route de campagne, des canards sont sortis de l’eau, se sont alignés et se sont balancés dans notre direction. Le canard de tête a salué : « Comment allez-vous ! » Je lui ai répondu de se souvenir que « Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] ! » Ils ont répondu : « Merci ! » Alors que nous marchions, nous avons vu trois vaches broutant de l’herbe, nous leur avons aussi dit de se souvenir de « Falun Dafa Hao ». Une vache a levé la tête et répondu d’une voix profonde : « Maintenant, nous savons. Merci. »

Un jour, un compagnon de pratique nous a emmenés en voiture à la campagne pour clarifier les faits, distribuer des DVD de Shen Yun et coller des adhésifs de clarification des faits. Tandis que je mettais un imprimé sur un poteau électrique, un autre pratiquant faisait la même chose sur un autre poteau. Le poteau a commencé à parler, disant : « D’abord est venu un petit, puis un mince et grand. » En regardant les poteaux depuis la voiture, ceux qui avaient des imprimés de clarification des faits semblaient soudain très beaux. Ils se montraient aux autres vies autour d’eux, rayonnant de ravissement : « Regarde, j’ai la vérité sur moi. Comme c’est joli ! Je suis le plus riche. »

Alors que je distribuais des DVD de Shen Yun dans une zone résidentielle, il y avait trois appartements à un étage. J’ai donné mes deux dernières copies à deux appartements et pensé : « Je ferai le troisième, la prochaine fois. » La fois suivante, lorsque je suis passé devant la porte, elle a dit : « Tu ne m’as pas encore donné de disque. » J’ai répondu : « Je n’en ai pas aujourd’hui. Je t’en amènerai un la prochaine fois. » Je pensais en moi-même : « Comment pourras-tu le regarder ? » Elle a répondu : « Je ne peux pas le voir, mais je peux l’écouter ! » Lorsque je lui en ai donné un la fois suivante, elle a dit sincèrement : « Merci. Tu es une femme de parole. »


Je rendais souvent visite à une compagne de pratique et sur le chemin, je passais devant un mur. Le mur me saluait toujours : « Comment vas-tu ? » Un jour, alors que je passais devant une section de bâtiment tout en pensant au mur qui pouvait saluer, la porte du bâtiment a déclaré : « Qui ne sait pas comment saluer ? Je peux le faire aussi, tu ne l’as simplement pas remarqué. » Je passais devant une porte d’appartement au premier étage, qui m’a saluée aussi. J’ai demandé : « Sais-tu où je vais ? » Elle a répondu : « Oui, ne vas-tu pas de porte en porte ? » Un jour, un compagnon de pratique était persécuté, je passais devant le mur précipitamment, le mur derrière moi a crié comme s’il essayait de me faire me retourner : « Pourquoi es-tu triste ? » En hiver, le mur ne se réveille pas avant 9 heures. Lorsqu’il se réveille, il soupire, fait des allées et venues, parfois piétine sur ses pieds en se frottant les mains, soupirant : « Il fait si froid ! »


Un incident m'a rappellé d’être attentive aux petites choses. C’est embarrassant à partager. Un jour, j’avais une saleté sur ma main, mais je n’avais pas de mouchoir. Alors que j’étais sur le point de la nettoyer sur un mur, celui-ci m’a demandé avec curiosité : « Que vas-tu essuyer sur moi ? » J’ai terriblement rougi et me suis rappelé que je devais y prêter attention dans le futur.

V. Voir à travers l'affinité prédestinée

Le Maître a dit dans le Zhuan Falun : « Tout ce qui arrive à une personne ordinaire est dû, d’après l’école de Bouddha, aux relations de cause et d’affinité. » (Première leçon) Au cours de la cultivation et pratique, j’ai découvert que c’était parfaitement vrai et vu que tout arrive pour certaines raisons. En voici quelques exemples.


Ma compagne de pratique Xiuxiu (pseudonyme) m’a dit que son époux l’avait soulevée, jetée dans un coin et qu’elle était évanouie immédiatement. Cela lui a laissé une bosse de la taille d’un œuf sur la tête qui n’est partie qu’après un jour de repos au lit. Alors qu’elle me parlait de cela, j’ai vu l'affinité prédestinée entre elle et son époux dans leurs vies antérieures. Au cours d’une vie, elle était un homme gros et laid alors que son époux était une femme faible et délicate et ils formaient aussi un couple. L’époux frappait souvent son épouse et découchait. Le mari détestait la vue de son épouse et chaque fois qu’il rentrait, il la soulevait souvent et la jetait sur le lit, en l’injuriant. Un jour, le mari a soulevé une fois de plus son épouse et l’a jetée contre un baril de tuiles brisées, la blessant gravement à la tête. Durant le semestre qui a suivi, à cause de la blessure, l’épouse se sentait étourdie dès qu’elle bougeait. Mais elle devait encore se soumettre à l’humiliation et s'occuper de son époux. Dans cette vie, la situation était renversée. Si elle n’avait pas cultivé et pratiqué, ou si elle n’avait pas eu la protection du Maître qui supportait les tribulations à sa place, sa bosse de la taille d’un œuf serait-elle partie en une seule journée ?


Une autre compagne de pratique Xiaoxiao (pseudonyme) se plaignait que sa belle-mère était bonne envers la jeune sœur de son époux et que l’époux de Xiaoxiao était bon avec sa mère, mais ne se souciait pas d’elle. Dès qu’elle dépensait de l’argent, quelque soit le montant, son époux était très bouleversé. J’ai vu que sous la dynastie Qin (221 – 206 av. J.C.), lorsque l’Empereur Qin Shuhuang avait ordonné la construction de la Grande Muraille, à cette époque, elle était contremaître. Sous un soleil brûlant, le contremaître tenait un fouet, une expression féroce sur son visage. Un homme (qui souffrait d’une maladie pulmonaire et toussait du sang) semblait très pâle, mais portait quand même une pierre. Il a perdu l'équilibre, est tombé et n’a pas réussi à se lever pendant un moment. Le contremaître l’a alors fouetté, insulté et piétiné. Le père du jeune homme a vu cela, s’est jeté entre le contremaître et son fils et a été battu par le contremaître au point d’avoir la peau écorchée et la chair exposée. En quelques jours, le fils est mort de fatigue et le père est mort de chagrin. Le jeune homme et son père étaient la belle-sœur et la belle-mère de Xiaoxiao dans cette vie. Dans une autre vie, Xiaoxiao était un marchand et avait escroqué de l’argent à quelqu’un et la victime de Xiaoxia était son époux dans cette vie.


Une de mes camarades de classe (non-pratiquante) avait perdu son époux dans un accident de voiture. Elle était folle de chagrin. J’ai vu que dans une vie antérieure, ma camarade de classe était un homme très riche, mais était sans cœur et sarcastique, et que l’époux décédé de ma camarade de classe était un érudit. Ce dernier était blessé par les sarcasmes amers de l’homme riche, il n’a pas pu supporter l’humiliation et est décédé. Tous deux étaient devenus un couple dans cette vie, et l’époux prenait grand soin de ma camarade de classe. Sa mort soudaine l’a laissée dans un chagrin si profond qu’elle voulait mourir. Elle était si terriblement brisée par la perte qu’elle se trouvait au seuil de l’effondrement. Elle lit souvent le journal de son défunt mari, revit ses souvenirs et est déchirée par le tourment de l’avoir perdu. Ce qu’elle ne sait pas, c'est que c’est la façon dont son époux réclame le paiement de son ancienne vie en la rendant incapable de mener une bonne vie.


Tout dans le monde humain est causé par le karma et l'affinité prédestinée. Combien peuvent voir à travers cela dans le labyrinthe des illusions ?

Traduit de l'anglais en Europe