(Minghui.org) Mme Dan Ling, 58 ans, une ancienne professeur agrégée de la Faculté de Médecine de l'Union de Pékin, effectue des emplois à temps partiel et n'a pas de pension. Elle avait dépassé 55 ans, le seuil de la retraite en Chine après avoir été libérée de 12 ans d'incarcération dans la prison pour femmes de Pékin en 2014. Pourtant, la faculté a refusé de reconnaître son statut de retraitée, prétextant qu'elle avait été licenciée pendant son emprisonnement. Ses dizaines d'années de travail ne comptaient plus.

Mme Dan Ling, une ancienne professeure agrégée de la Faculté de médecine de l’union à Pékin

Mme Dan n'est pas la seule pratiquante de Falun Gong ainsi touchée par la persécution du Falun Gong.

Dans sa tentative désespérée pour écraser le Falun Gong, Jiang Zemin, alors dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) a émis une série de directives secrètes,dont « ruiner leurs réputations, les ruiner financièrement et les détruire physiquement. »

L'objectif était qu’en détruisant l’accès aux pratiquants à un niveau de vie de base, ils détruisent la volonté de pratiquants de persévérer dans leurs croyances et de tromper le public en lui faisant croire que les pratiquants ne réussissent pas, sont pauvres et marginalisés dans la société. Le contrôle par le PCC du système d'emploi et de retraite rend cette persécution économique possible.

Ce rapport examine les cas de 12 pratiquants de Falun Gong, tous membres professionnels de la société chinoise, qui ont subi des pertes financières énormes, simplement parce qu'ils pratiquent le Falun Gong.

Ils ont travaillé avec diligence pendant des décennies, mais leur emploi leur a été illégalement refusé, ou ils ont été privés de possibilités de promotion, de salaires et de pensions. Quand ils atteignent l'âge de la retraite, le PCC confisque leurs avoirs financiers et même leurs appartements. Beaucoup de professionnels plus âgés ont été forcés de travailler comme ouvriers, femmes de ménage ou nounous simplement pour survivre.

Une membre de la faculté de Pékin privée de sa pension

Mme Yuan Ling, 59 ans, ancienne membre du corps professoral de l'Université de Pékin, a été illégalement emprisonnée pendant sept ans entre 2002 et 2009. Elle a été licenciée de l'université et privée de ses crédits de travail. Elle n'a pas de revenus et dépend du soutien financier de sa famille.

Une professeur agrégée prend un emploi supplémentaire à temps partiel pour survivre

Mme Guo Zhi, 50 ans, professeur agrégée à l'Université des communications de Chine, a été illégalement condamnée à trois ans de prison en 2002. Elle a été informée en prison que son emploi à l'université avait été résilié.

Mme Guo travaille maintenant comme contractuelle à temps partiel à l'université, mais le salaire est trop bas pour couvrir ses frais de subsistance. Elle a dû prendre un travail supplémentaire à l'extérieur de l'université.

Une ancienne cadre des autorités forcée à travailler comme concierge

Mme Li Fengqing

Mme Li Fengqing a travaillé à la Faculté industrielle de Pékin pendant 36 ans et a reçu de nombreux prix pour ses résultats remarquables. En 2001, elle a été illégalement condamnée à six ans de prison parce qu'elle pratiquait le Falun Gong. La faculté l’a renvoyée et a transféré ses fichiers personnels les uns après les autres.

Après sa libération en 2006, Mme Li, 52 ans, s’est rendue au Centre de gestion des employés à l’est de la ville mais n'y a pas trouvé ses fichiers. Elle s'est informée de ses fichiers dans de nombreux bureaux, car elle en aurait besoin pour chercher un autre emploi.

Elle a finalement trouvé ses fichiers au Bureau de la sécurité sociale de la rue Hepingli. Toutefois, le greffier a dit à Mme Li que ses dossiers avaient été gelés, parce qu'elle avait été renvoyée par une institution publique. Ses 36 ans de crédit de travail ont disparu sans aucun bénéfice.

Après de nombreuses négociations, le bureau de la sécurité sociale de la rue Hepingli a décidé de certifier son statut de faible revenu, de sorte qu'elle pouvait prétendre qà une subvention mensuelle minimale de 311 19 yuan (environ 50 $).

L'allocation mensuelle est à peine suffisante pour couvrir les dépenses quotidiennes d'une personne. Au cours de ses pires moments, Mme Li ramassait des bouteilles en plastique dans les poubelles pour les échanger contre de la nourriture. À l'âge de 60 ans, elle doit travailler comme concierge à temps partiel.

Une professeur associée d'une faculté nationale des procureurs poussée à errer sans domicile

Mme Li Li

Li Li, 60 ans, était autrefois une professeure associée de philosophie de la Faculté nationale des procureurs. Après que le régime ait commencé la persécution du Falun Gong en 1999, le chancelier de la faculté, des représentants du Parquet suprême, puis Hu Kehui, le premier procureur adjoint, ont essayé de la forcer à renoncer au Falun Gong.

Luo Gan, alors directeur du Bureau 610 national, a mentionné Mme Li à plusieurs reprises lors des réunions, exerçant des pressions sur la faculté pour la « transformer. » Le chancelier Sun Qian a demandé à Li Li de démissionner, mais elle a refusé. Hu Kehui l'a menacée et lui a ordonné de choisir entre son emploi et le Falun Gong. Elle a répondu : « Je veux les deux, car ils n'entrent pas en conflit en aucune façon. »

Sous la pression du Comité national des affaires politiques et judiciaires, la faculté a confisqué l’appartement à trois chambres de Mme Li et l’a fait emménager dans un petit appartement dans un immeuble délabré. Moins d'un an plus tard, la faculté a ordonné à Mme Li et sa famille de déménager à nouveau et a menacé de les expulser à tout moment. La faculté a rejeté Mme Li en mai 2000 et a également confisqué le petit appartement. Li Li a été condamnée à neuf ans de prison en 2002.

Quand elle a été libérée en 2011, elle n'avait que quelques vêtements usés. Les autorités ont résilié son titre de professeur agrégé, l’ont déclassée au niveau de commis et ont transféré ses fichiers à son bureau local de la rue.

Le bureau a rejeté la demande de pension de Mme Li, même si elle était déjà âgée de 57 ans, deux ans de plus que l'âge d'admissibilité de 55 ans. Le bureau de la rue a également refusé de lui accorder une allocation mensuelle minimum (environ 50 $ par mois), prétextant qu'elle avait un fils qui pourrait la soutenir.

La santé de Mme Li a été détruite au cours de la longue détention. Après avoir été libérée, elle a d'abord vécu dans l'appartement de son fils. Mais le Bureau 610 et les employés du poste de police local ont fréquemment harcelé la mère et le fils. Elle a dû quitter Pékin et rester avec des parents à Changchun.

Une retraitée dépouillée de sa pension

Mme Zhao Zhisheng

Mme Zhao Zhisheng travaillait autrefois pour la Société de développement et de construction de Dongcheng. En 2000, la société a voulu réduire la main-d'œuvre et a offert aux employés une retraite anticipée, pour laquelle la société continuait de payer le salaire partiel du retraité et le retraité pouvait continuer de contribuer à la caisse de retraite gérée par l'État.

Mme Zhao est partie sous ce régime de retraite anticipée. Plus tard, elle a officiellement pris sa retraite et a commencé à toucher une pension.

Mme Zhao a été condamnée aux travaux forcés en 2002, et a été emprisonnée pendant trois années supplémentaires, directement à partir du camp de travaux forcés. Pendant ce temps, le Bureau de la rue Taiyanggong a suspendu sa retraite. Avant la libération de Mme Zhao, son fils a obtenu l'accord verbal du bureau de la rue que sa pension allait reprendre après qu’elle soit libérée.

Toutefois, comme indiqué par les autorités, le bureau de la rue et son ancien employeur ont disqualifié la pension de Mme Zhao. La société dit lui avoir retiré la valeur d'un an et demi en contribution à la caisse de retraite gérée par l'État comme elle aurait contribué moins de dix ans, se disqualifiant donc d’une pension.

Mme Zhao vit grâce au soutien de sa famille.

Le salaire d'un professeur d’université interrompu à plusieurs reprises

Zhuang Yanhong, 56 ans, ancienne professeure de l'Université industrielle de Pékin, a été illégalement détenue plusieurs fois et condamnée aux travaux forcés à deux reprises parce qu'elle a maintenu son droit de pratiquer le Falun Gong. En raison des arrestations et du confinement dans un camp de travaux forcés, elle a été privée de promotions et d’augmentations de salaire. Lorsque Mme Zhuang a pris sa retraite, elle a été autorisée à réclamer 80% de sa pension. (Après de nombreux appels, elle est désormais autorisée à retirer les paiements d'une pension complète.)

La persécution a coûté à Mme Zhuang plus de 100 000 yuan. Afin d'éviter les séances de lavage de cerveau et de détention illégale, elle a quitté temporairement son poste. Pendant ce temps, l'université ne lui a pas payé environ 30 000 yuan de son salaire. Au cours de la première condamnation au camp de travaux forcés de 2007 à 2009, elle a encore perdu 40 000 yuanen étant privée d'une promotion et d'une augmentation de salaire. Elle a été condamnée aux travaux forcés à nouveau l'année dernière, ce qui a entraîné une perte d'environ 30 000 yuan de salaire.

Mme Zhuang s'était déjà qualifiée pour un poste de professeur principal avec un salaire plus élevé, mais elle a été dépouillée du droit de postuler pour le poste. La perte financière de la privation de l'ancienneté n'est pas inclue dans le calcul ci-dessus d'une perte totale de 100 000 yuan.

Une infirmière des services d'urgence vit d’un traitement minimal

Mme Liu Xiaojie

Mme Liu Xiaojie, 52 ans, était infirmière en service d'urgence au premier hôpital du district de Huairou. Elle a été emprisonnée pendant sept ans et a été libérée en juin 2007.

De retour chez elle, elle a appris qu'elle avait été licenciée de son travail à l'hôpital. Mme Liu vit maintenant d’​​une allocation de subsistance, complétée par des tâches temporaires.

La pension d'une retraitée réduite suite à un emprisonnement

Mme Liu Jiying

Mme Liu Jiying, 59 ans, avait était vendeuse pour une entreprise locale. Elle a été libérée en 2009 après huit ans de prison. Elle a commencé à réclamer sa pension sur la base d'une retraite présumée à 55 ans au lieu de 59. Le calcul a discrédité ses cinq dernières années de travail entraînant une perte d'environ 30 000 yuan dans le paiement de sa pension.

La propriété privée d’un directeur général volée

M. Pang You

Pang You, 51 ans, a été condamné à huit ans de prison en 2000 et à quatre ans en 2009.

Il a été licencié de son poste de directeur général de la Société immobilière Xuri LTE du district de Chaoyang après avoir fait appel à la justice pour le Falun Gong. Les autorités ont fouillé son domicile et ont pris des bijoux d'une valeur de 100 000 yuan environ, ainsi qu’un enregistreur vidéo d’une valeur de 10.000 yuan, et deux montres suisses d’une valeur d'environ 10 000 yuan. M. Pang est sans emploi et sans revenu depuis et vit de ses épargnes.

Mme Guo Shujing

Mme Guo Shujing, épouse de Pang You, a été arrêtée par les autorités alors qu’elle conduisait sa berline de luxe en décembre 2000. Les autorités ont constaté que son passager était un pratiquant de Falun Gong, donc la voiture a été remorquée. La voiture n'a pas été enregistrée dans un des journaux de la police et a depuis disparu. La voiture valait environ 450 000 yuan. Mme Guo a été enlevée en décembre 2002 et a été emprisonnée pendant trois ans. Depuis sa libération, elle n'a aucun revenu et vit uniquement des économies de la famille.

Une fonctionnaire perd la moitié de sa pension

Si Tian Juan avait été autorisée à prendre sa retraite normalement de son poste de fonctionnaire du bureau de la rue de Jianguomen du district de Dongcheng, à l'âge de 55 en 2014, elle aurait reçu une pension d'au moins 3 000 yuan par mois. Mais une peine de prison illégale de quatre ans, en 2007 a entraîné son rejet et l’interruption de son salaire.

Lorsque Mme Tian a été libérée, elle a reçu une notification qu'elle n'avait pas suivi les procédures normales de retraite et ne recevrait que 1 050 yuan par mois. Elle a également eu à payer une seule fois les 30 000 yuan de contribution d'assurance maladie dont elle n'aurait eu aucune obligation de payer si elle avait pris sa retraite en tant que fonctionnaire. L'emprisonnement illégal et la pension réduite ont coûté environ 370 000 yuan à Mme Tian.

Un ingénieur principal n’a pas de revenus ou de pension

M. Ma Hongyun

M. Ma Hongyun, 55 ans, ingénieur principal à l'Université de Communication de Chine (ancienne Université de radio-télédiffusion de Pékin), a été condamné à une peine de cinq ans de prison en 2001. Après sa libération en 2006, il n'avait pas de pension ni d'assurance-maladie. Il doit maintenant compter sur le soutien de son épouse et la petite pension de sa mère.

Traduit de l’anglais au Canada