Manifestation du karma de maladie ou chance pour élever son xinxing ?

(Minghui.org) J’ai eu la chance d’obtenir Dafa avant le 20 juillet 1999. Un jour, alors que je me promenais avec un collègue dans la rue, nous sommes tombés sur un vendeur ambulant avec des livres et des articles de Dafa. J’ai pris un exemplaire de Falun Gong, lequel incluait La Grande Voie de l’Accomplissement que j’ai pris et lu au hasard. Dieu du ciel, je me suis senti immédiatement enthousiaste. Je me suis dit en moi-même : « Comment ce livre peut-il être aussi magique ? » Au moment même où je lisais, j’ai ressenti une vive chaleur, comme si j’étais dans un four. J’arrivais à peine à contenir ma joie. N’était-ce pas un livre inestimable ? J’ai donc acheté les livres Falun Gong et Explication sur le contenu du Falun Dafa.

J’ai commencé à lire le livre immédiatement après être rentré à la maison. Dès que je l’ai lu, j’ai immédiatement été stupéfait par Lunyu. J’avais plus de cinquante ans et je portais habituellement des verres correcteurs de presbytie pour lire. Les caractères ont commencé à paraître plus gros après avoir lu quelques lignes. Quelques lignes plus loin, les caractères sont devenus encore plus gros. Quand j’ai continué, les caractères sont devenus aussi gros que des doigts.

Quand j’ai retiré mes verres correcteurs, les caractères sont restés de la même taille, et ils devenaient de plus en plus clairs. Chaque mot produisait dans ma tête un « Dang Dang ». Chaque mot que je lisais sonnait tellement bien et fantastique. Certaines phrases, ou mêmes certains paragraphes, étaient tous dorés et brillants. J’ai senti que tout mon corps et mon esprit étaient immergés dans une « grande lumière rayonnante de Bouddha ».

Ce livre était si fantastique, vraiment grandiose et précieux. Donc, je l’ai lu trois fois en une semaine. Excepté le temps passé à travailler ou à dormir, je passais tout le reste de mon temps à lire ce livre, même quand j’étais en train de manger. Quelques jours plus tard, le PCC commençait la persécution. Avec les arrangements du Maître, j’ai également emprunté et acheté d’autres livres et articles de Dafa. J’ai passé six mois à lire et relire ces livres et articles. Depuis le tout premier soir où j’ai commencé à apprendre Dafa jusqu’à aujourd’hui, plus de dix ans, je n’ai rien lu d’autre, juste à répétition les livres et les articles de Dafa. Je peux me rappeler d’un certain nombre (sans même les avoir mémorisés), donc j’ai établi une bonne fondation pour faire face aux tribulations qui sont arrivées plus tard avec la persécution du Falun Gong.

Après avoir cultivé pendant un certain temps, le Maître a commencé à m’aider à purifier mon corps. J’ai également dû endurer quelques souffrances dans le processus. Je travaillais pour une entreprise d’État depuis des dizaines d’années et je vivais seul, ma femme et mon fils vivant dans une autre région. Je suis allé voir mon fils et suis resté chez lui durant mes vacances. Ma femme est également venue pour garder notre petit-fils. J’avais également acheté un billet pour retourner le jour même à mon travail. Ma femme et mon fils étaient déjà couchés vers 23 heures, j’ai donc dormi dans le séjour. Au moment où ils ont fermé leur porte, j’ai commencé à ressentir des douleurs d’estomac. En moins de dix minutes, je me suis précipité dans la salle de bain et j'ai vomi dans le lavabo. J’ai compris que le Maître m’aidait à purifier mon corps. J’ai continué à avoir une douleur vraiment méchante au ventre. Je me sentais mal, que ce soit en m’asseyant ou en tentant de m’allonger. Quelques minutes plus tard, j’avais à nouveau besoin d’aller aux toilettes. Cette fois, du sang a giclé subitement, éclaboussant tout le lavabo.

Je n’ai pas été effrayé du tout. Au lieu de ça, je me sentais tout à fait heureux. Cependant, c’est une affaire très sérieuse quand quelqu’un passe par la purification du corps. La douleur a continué et je me suis senti très mal à l’aise. Quelques minutes plus tard, je suis à nouveau allé à la salle de bain et j'ai répété la même expérience que précédemment. Après trois séries de purification comme ça, ça a commencé à aller mieux, mais je me sentais très fatigué et faible.

Le Maître a dit :

« Ce n'est pas que le chemin de la cultivation soit difficile,

C'est le karma vie après vie qui empêche »

(« Cause et effet » de Hong Yin)

Je voulais réciter plus d’articles du Maître, mais je ne m'en sentais simplement pas capable physiquement et mentalement. J’étais à moitié éveillé à moitié endormi. Tôt dans la matinée, j’ai dû me lever pour attraper le train. Je ne voulais ennuyer aucun membre de ma famille avec ce qui s’était passé.

Mon fils m’a emmené jusqu’à la gare. Avant que je ne monte sur sa moto, il s’est mis à me regarder.

C’était peut-être dû à mon teint qui ne semblait pas bon. Il m’a demandé : « Papa, tu vas bien ? » Je lui ai dit de manière assez directe que j’allais bien. En environ trente minutes nous sommes arrivés à la gare. Quelques minutes plus tard après être descendu de la moto, je n’ai pas bougé tellement j’étais fatigué. Mon fils m’ayant vu rester debout sans faire un mouvement est revenu avec sa moto après être parti. Le voyant revenir, j’ai réalisé qu’il était inquiet, j’ai donc commencé à marcher en direction de la gare. Quand mon fils m’a vu marcher doucement en direction de la gare, il est reparti tranquillisé.

Il y avait foule à l’entrée de la gare. Beaucoup de gens se dépêchaient pour retourner travailler. Je n’avais plus de force en réserve pour me frayer un chemin dans la gare. J’étais très anxieux et j’ai pensé : « Maître, je n’ai pas assez de force pour entrer dans la gare, que dois-je faire ? » Le Maître prend soin de ses disciples à chaque minute et chaque seconde.

Au moment où j’ai eu cette pensée, est apparue une légère petite tornade non loin de moi. La tornade m’a immédiatement entourée. Elle m’a légèrement soulevé, mes pieds touchaient le sol et en même temps ils ne touchaient pas le sol. On aurait dit que seuls mes orteils touchaient terre. La tornade poussait les gens de côté et créait un chemin pour moi. J’entendais le son du vent. J’ai été emmené par cette tornade jusqu’à un espace ouvert devant l’entrée de la gare. Le vent m’a quitté et a fait plusieurs tours avant de disparaître.

Je ne me sentais plus aussi fatigué. J’ai voulu remercier le Maître, et encore le remercier ! Bien sûr en tant que disciple, j’ai à peine pu utiliser le langage pour exprimer ma gratitude au Maître.

Il m’a fallu environ cinq heures de train, et quinze minutes de plus sur le tricycle pour arriver à mon travail. Dans le train, j’étais juste un petit peu fatigué et je ne me suis pas senti trop mal. Mais quand je suis arrivé devant les escaliers menant à mes quartiers, je n’étais pas sûr de pouvoir gravir les trois étages. Je voulais juste m’asseoir sur les marches. Mais si les gens voyaient ça, ça n’aurait pas été trop approprié. Tout comme le Maître dit dans son poème :

« Alors persévérez et levez cette jambe de plomb,

Endurez la douleur, soyez diligent et débarrassez-vous des attachements »

(« Escalader le Mont Tai » tiré de Hong Yin)

J’ai grimpé les escaliers avec difficulté. Il était déjà midi passé, et je n’avais rien mangé, ni même bu une gorgée d’eau. C’était vraiment fatiguant. Au moment où j’avais le plus besoin de ma femme et de mon fils, j’avais dû partir. Mes larmes coulaient et je pouvais difficilement les contrôler ! Étais-je sensé pleurer ? Mais que faire d’autre si je ne pouvais pas sortir de la maison ? Devrais-je simplement abandonner à mi-chemin ma cultivation dans Dafa ?

Je me suis reposé sur le lit pendant plus d’une heure et j'ai bu un peu d’eau chaude. Je ne pouvais pas sortir m’acheter quelque chose à manger. Il y avait environ un kilo de riz dans un seau. Il avait déjà pris une couleur noire. J’ai décidé d’ignorer l’air qu’il avait, je l’ai rincé plusieurs fois avec de l’eau et l’ai fait cuire. J’ai dormi cette nuit-là et je me suis senti un peu mieux le lendemain. Mon congé étant terminé, je devais avoir une ordonnance du médecin pour avoir un arrêt maladie. Le médecin de la clinique de mon usine m’a demandé ce qui n’allait pas. J’ai répondu « une hémorragie gastrique ». Au moment où j’ai prononcé « hémorragie gastrique », j’ai senti mon estomac me faire mal et j’ai eu encore besoin d’aller aux toilettes et j'ai vomi encore plus de sang.

J’ai compris que j’avais dit quelque chose d’erroné, alors j’ai dit au Maître intérieurement : « Maître, j’ai fait une erreur, comment puis-je confondre la purification du corps avec une hémorragie gastrique ? » Une différence dans la pensée m’a rappelé combien la cultivation est sérieuse. Aux moments critiques, nous devons nous souvenir d’avoir des pensées pures et droites. J’ai pensé en moi-même : mon état physique est ainsi, ma qualité d’éveil est médiocre, alors que devrais-faire si j’échoue à faire une percée ? Dans ma chambre, j’avais tous les livres et articles de Dafa. S’il m’arrivait quelque chose et que les gens se méprenaient en pensant que les pratiquants de Dafa ne prennent pas de médicaments ou ne vont pas à l’hôpital ? Ma propre vie n’est rien, mais quelle perte cela pourrait apporter à la réputation de Dafa ? Allais-je endosser cette responsabilité ?

S’il arrivait quelque chose, cela devrait se passer à l’hôpital plutôt que dans mon dortoir. Au moment, où j’ai eu cette pensée, un courant chaud a parcouru mon corps. Avec l’immense compassion du Maître, j’ai compris que j’étais rétabli. Le Maître m’a aidé à passer la tribulation. Je me sentais juste un peu faible physiquement.

Un compagnon de pratique a appris que j’étais en proie au karma de maladie, il est donc venu me rendre visite. Il a amené avec lui un lecteur audio et les conférences que le Maître avait données à Jinan. J’ai donc écouté toute la journée les conférences. J’ai cuisiné le riz noirci avec de l’eau salée, je n’ai pas descendu les escaliers ni ne suis sorti. Quatre jours plus tard, j’ai pu passer les portes de l’usine pour acheter du riz et des légumes. Six jours plus tard, j’ai pu reprendre le travail. J’étais rétabli. J’ai senti que je m’étais grandement élevé et j'étais extrêmement heureux. Plus tard, alors que je pratiquais la méditation assise, aussitôt après avoir croisé mes jambes j’ai senti une profonde tranquillité et c’était extrêmement magnifique.

La second expérience de purification est arrivée au moment où un soir je terminais mon dîner et me préparais à laver les assiettes. Il y a eu quelque chose dans ma tête qui tournait si rapidement que je pouvais à peine rester debout et je me sentais quelque peu étourdi. Je me suis retenu au mur et me suis assis sur une chaise. La rotation est devenue encore plus intense, ce qui m’a rendu encore plus étourdi. J’ai voulu vomir mais j’ai essayé de mon mieux de ne pas le faire. Mais comment quelqu’un peut-il se retenir de vomir ? J’ai décidé de ne pas lutter contre. Les choses étaient sens dessus-dessous dans mon estomac, je n’avais plus de souffle à cause du haut-le-cœur. Je venais tout juste de prendre mon repas, mais rien ne sortait. N’était-ce pas étrange ?

La rotation a continué à me donner un mal de tête, j’entendais le vent qui soufflait. Quand j’ai levé les yeux, il semblait y avoir une tornade qui tournait constamment. Plus elle tournait rapidement, plus je me sentais mal à l’aise dans ma tête. En y regardant plus attentivement, elle a ralenti. C’était en fait le Falun du Maître qui était en train de tourner. Je pouvais le voir clairement : il tournait aux quatre coins du plafond. Il tournait également au-dessus de ma tête. Il était en train de tourner de plus en plus rapidement.

Quand difficilement j’ai pu distinguer l’image du Falun, il a de nouveau tourné comme une tornade. J’ai entendu le son rapide du vent. Je me sentais tellement mal, mais j’ai essayé de mon mieux de l’endurer. Ma tête était en train d’exploser. Je pouvais difficilement m’asseoir sur la chaise et ne pouvais pas relever la tête. J’ai pensé : Si je ne peux pas m’asseoir, je me coucherai simplement par terre. Je me relèverai quand j’irai mieux.

Au moment où j’ai eu cette pensée, le vent a disparu après avoir tournoyé plusieurs fois. Mais ma tête continuait à ressentir le tournoiement. Ma tête semblait être en train d’exploser. Il me semblait même que ce n’était pas la mienne. C’était comme quelques lamelles de viande qui étaient frites et qui roulaient dans ma tête. Je pouvais difficilement contrôler mes yeux, je ne pouvais pas m’asseoir non plus. J’ai fait quelques pas avec difficulté en me retenant au mur. Je me suis effondré sur un lit et j'ai perdu connaissance, avec des sons qui continuaient à rouler dans ma tête. Je me suis endormi et quand je me suis réveillé, il était plus de 23 heures. Je n’avais pas d’autre sensation d’inconfort, à part un petit peu dans ma tête.

Je suis retourné laver les assiettes, puis je suis allé me laver le visage et les pieds avant de m’asseoir sur mon lit pour pratiquer la méditation assise. Le lendemain matin, j’allais bien. Je me suis levé à 5 h 30 et j'ai pratiqué les exercices pendant une heure et demie. Un léger vertige s’est fait ressentir à trois reprises pendant que je faisais la médiation assise.

Après plusieurs ajustements et purifications comme cela par le Maître, je n’ai plus eu de grosses tribulations d’élimination karmique.

Le Maître a dit :

« Quand vous êtes vraiment en plein désastre ou au milieu des épreuves, essayez donc ; c’est difficile à endurer, endurez-le quand même ; lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. Si vous pouvez vraiment y arriver, vous découvrirez qu’après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon! » (Zhuan Falun)

Je me suis senti très heureux par la suite puisque le Maître m’avait offert encore une chance de m’élever.

J’ai remarqué que certains compagnons de pratique avaient des symptômes ressemblant aux maladies des gens ordinaires. Ils ont perdu leur vie après être allés à l’hôpital et avoir oublié de maintenir leurs pensées droites. Bien sûr, il y a aussi des compagnons de pratique qui ont surmonté les tribulations en croyant dans le Maître et le Fa. J’espère que quand les compagnons de pratique rencontrent ce genre de phénomènes, ils peuvent comprendre que c’est la meilleure opportunité pour élever leurs niveaux, ce qui requiert même d’abandonner la plus infime pensée humaine.

Le Maître dit :

« Si la volonté n’est pas ferme

Les épreuves sont comme des montagnes »

(« Couper » (Écrit dans le style de la poésie lyrique de la dynastie Yuan) tiré de Hong Yin Vol. II)

Autrement cela rendra vos tribulations encore pires et vous pourriez avoir à endurer plus de souffrances. Si vous ne pouvez pas bien vous positionner, votre cultivation pourrait finir ruinée ou bien tout pourrait avoir été fait en vain.

Je ne cultive pas suffisamment bien. Je peux difficilement trouver les mots humains pour exprimer la compassion sans limite du Maître. Je souhaitais simplement partager ce peu avec mes compagnons de pratique. Veuillez signaler avec compassion s’il y a quoi que ce soit d’inapproprié.

Traduit de l'anglais en Europe