(Minghui.org) La radio nationale officielle rapportait en février 2014 que des gardes rouges (un groupe communiste composé en grande partie d'étudiants pendant la Révolution culturelle) avaient présenté des excuses publiques à leurs enseignants pour les avoir fouettés avec des ceintures en cuir pendant la Révolution culturelle. De telles scènes de violence avaient souvent lieu en public, parfois même sur un podium, et étaient encouragées par le haut leadership du Parti communiste chinois (PCC), y compris l'ancien chef du PCC Mao Zedong.

Le cas d’anciens élèves torturant Mme Guo Ren'ai, professeur de collège à la retraite et pratiquante de Falun Dafa, induit un sentiment de déjà vu dans la Chine d’aujourd’hui.

Mme Guo, 66 ans, a été illégalement arrêtée et détenue à plusieurs reprises pour sa croyance dans le Falun Dafa. Plus récemment, le 25 juillet 2013, elle a été enlevée dans la rue par la police. Elle a été brutalement torturée et a contracté des blessures graves lors d'une détention de 15 jours au centre de détention du bureau forestier du canton.

Le plus choquant est que les principaux bourreaux étaient ses anciens élèves du collège n° 4, affilié au bureau forestier du canton de Huanan de la province du Heilongjiang, parmi lesquels Yang Zhaobin, chef du poste de police du bureau forestier du canton de Huanan ; Wang Zhisen, directeur du centre de détention du bureau forestier du canton de Huanan, et He Wenfa, garde au centre de détention du bureau forestier du canton de Huanan.

Un chef de police saisit brutalement son ancienne professeur dans la rue

Mme Guo et Sun Lianrong, 70 ans, distribuaient des documents contenant des informations sur la persécution du Falun Dafa le 25 juillet 2013, lorsque Mme Guo a réalisé que le chef de la police locale Yang Zhaobin, son ancien élève, les suivait en voiture. Les deux pratiquantes ont vite battu retraite dans une allée calme, mais elles se sont heurtées à deux autres véhicules de police.

Après une fouille corporelle rapide, la police a confisqué leurs documents et ordonné aux deux femmes âgées de monter dans le véhicule de police.

Lorsque Mme Guo a refusé, les policiers l'ont battue et lui ont donné des coups de pied, puis l’ont plaquée au sol dans une flaque d'eau sur la route. Ils l'ont ensuite tirée puis poussée à l'intérieur de la voiture.

En arrivant au poste de police, Mme Guo a été amenée directement dans une salle d'interrogatoire. Lorsqu'elle a protesté, Yang Zhaobin, Deng Tao, Zou Feng, et un autre policier l’ont emmenée de force dans une chambre de torture où elle a été contrainte à s'asseoir sur un appareil de torture, la chaise de fer.

Dispositif de torture : la chaise de fer

Cette chaise dans laquelle sont encastrés des fers et des menottes est utilisée pour immobiliser un détenu et causer des tourments physiques.

La police a séparé les pieds de Mme Guo et les a glissés dans les fers. Les fers ont entaillé sa chair lorsqu'ils ont été serrés, provoquant une douleur atroce. Mme Guo a réussi à se tenir fermement aux deux côtés de la chaise aussi la police n’a pas été en mesure de lui mettre les menottes.

Après juste quelques heures sur cette chaise, Mme Guo était gravement blessée à la colonne vertébrale, et ne pouvait plus plier le dos. Les policiers ne l'ont libérée que lorsqu'ils ont remarqué que son corps tremblait de façon incontrôlée.

Le directeur du centre de détention encourage le passage à tabac de son ancien professeur

Mme Guo et Mme Sun ont été transférées au centre de détention du Bureau forestier du canton de Huanan après 15h00 le 25 juillet 2013.

Lorsqu’elle a refusé qu’on mesure sa taille, selon la procédure d'admission, le directeur adjoint Cui Yanbin et les gardes Li Wenbao et He Wenfa lui ont donné des coups de pieds brutaux dans les jambes et les genoux. Elle a fait une grève de la faim d’une journée pour protester contre sa détention illégale et les mauvais traitements brutaux.

Mme Guo et Mme Sun ont été emprisonnées avec deux adolescentes. Trompées par les mensonges du régime chinois incitant à la haine contre le Falun Dafa, les deux jeunes femmes ont eu peur en voyant les deux pratiquantes. Xin Huishuang, dix-huit ans s’est cachée dans un coin en pleurant, alors que la fille de quinze ans les dévisageait d’un air effrayé.

Mlle Xin, cependant, s’est totalement changée en une autre personne sous la contrainte des gardes. Elle s’est mise à battre sauvagement les deux pratiquantes âgées. Avec ses 1m75, elle a facilement aggravé les blessures déjà contractées par Mme Guo y ajoutant davantage de contusions.

Lorsque Mme Guo a dénoncé les passages à tabac, le directeur Wang Zhisen, également un de ses anciens élèves, a lâché en passant : « Vous refusez de manger, alors je donne carte blanche à Xin Huishuang. Laissez- moi vous dire qu’elle est comme une gardienne pour vous ! »

Mme Guo avait été détenue dans le même centre de détention par le passé, et avait échappé de peu à la mort lors de son incarcération antérieure.

Remarquant que He Wenfa, un autre ancien élève, était également présent, Mme Guo a rappelé : « La dernière fois vous m’avez pincée et étouffée si violemment que j'ai perdu connaissance pendant quatre heures. Heureusement, j'ai survécu. Vous n'avez toujours pas changé, et vous me battez encore brutalement. »

Elle a pressé Wang Zhisen d’ordonner à He Wenfa et aux autres gardes d'arrêter de battre les pratiquantes : « Vous êtes le directeur. Comment pouvez-vous ne pas être tenu responsable pour les actions de vos subordonnés ? »

Wang a répondu : « Tant de pratiquants sont morts, mais leur décès ont tous été en vain. Il n'y a aucune justice qui vaille pour eux ! Si vous n'arrêtez pas votre grève de la faim, davantage de tortures vous attendent ! »

Lorsque Mme Guo a pratiqué les exercices du Falun Dafa dans la nuit, le gardien de service a crié pour que Xin Huishuang l’interrompe. Xin lui a donné un violent coup de pied, lui fracturant plusieurs côtes. Un léger mouvement lui causait une douleur insupportable. En outre, il était impossible pour Mme Guo de s'endormir sur le lit de planches inégales qui ne faisait qu'ajouter à sa souffrance.

Wang Zhisen a finalement ordonné aux autres d'arrêter de battre Mme Guo après avoir reçu des plaintes d’autres personnes dans la prison qui ont pris sa défense.

Les gardes ont déduit 171 yuans du compte de Mme Guo quand ils l'ont libérée le 15ème jour. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont exigé qu'elle paie un supplément de 180 yuans pour les frais de soi-disant repas. Elle a fermement refusé, en disant : « Mes côtes ont été cassées ici. Je dois plutôt être indemnisée ! »

Le Falun Dafa manifeste un miraculeux pouvoir de guérison

Bien que Mme Guo ait été sauvagement battue, la gardienne Li Wenbao a prétendu qu’elle simulait ses blessures. En réponse, Mme Guo a demandé à ce qu’on lui fasse une radiographie pour vérifier ses blessures, mais la gardienne Ma Jinghui a crié en retour : « Qui va payer ? »

Mme Guo a répondu que toutes les personnes responsables de ses blessures devaient payer ses factures médicales.

Ma Jinghui a changé de sujet : « N'avez-vous pas toujours dit que pratiquer le Falun Dafa peut aider les gens à se remettre de leurs maladies ou de blessures ? » Ne voulant pas assumer les factures médicales, les gardes ont accepté de laisser Mme Guo pratiquer librement.

Les contusions de Mme Guo ont disparu et ses côtes cassées ont guéri en neuf jours seulement, bien que ses chevilles étaient encore un peu douloureuses et son dos encore raide.

La détenue de quinze ans n’en croyait pas ses yeux et elle a crié à la gardienne de service de venir voir Mme Guo. Elle a dit également « J'ai beaucoup mieux dormi quand Mme Guo pratiquait les exercices la nuit. Ce sont vos injures qui parfois m'ont réveillée ! »

Émues par la gentillesse des pratiquantes, les jeunes détenues souhaitent refaire leur vie

Bien que Xin Huishuang ait maltraité physiquement Mme Guo et Mme Sun, les deux pratiquantes âgées n’ont eu que de la compassion envers elle. Elles étaient désolées que cette jeune personne ait été utilisée par les gardes pour faire de mauvaises choses. Elles les ont encouragées elle et la jeune fille de quinze ans à se conduire selon Authenticité-Bienveillance-Tolérance, les principes fondamentaux du Falun Dafa.

Mlle Xin a pleuré : « Mes parents m’ont complètement abandonnée. Je suis ici depuis cinq mois, mais personne n'est venu me rendre visite. » Mme Guo l’a réconfortée : « C'est parce que vous les avez déçus et leur avez brisé le cœur. Après votre libération, vous devriez éviter les mauvaises influences. Quand vous serez assez forte, vous pourrez retourner à vos anciens amis pour les aider à devenir de meilleures personnes eux aussi. »

Mlle Xin a juré qu’elle commencerait une nouvelle vie après sa libération. La jeune fille de quinze était également impatiente de tourner une page dans sa vie.

Traduit de l'anglais en Europe