(Minghui.org) Les gardes dans le centre de détention de Changzhou sont très brutaux. La pratiquante de Falun Gong Mme Zhou Fenglin a été persécutée à mort dans ce centre de détention en 2001 lorsque les gardes lui ont menotté les mains, enchaîné les pieds à une planche, et l'ont violemment gavée. Elle n'avait que 32 ans.
Quand j'ai été illégalement détenue dans le centre de détention de Changzhou, j'ai été témoin de certains de leurs crimes scandaleux.
Travail forcé
Il y a cinq unités dans le centre de détention de Changzhou. La troisième étant réservée aux femmes. Toutes les unités sont responsables du polissage de diodes. Les prisonnières commencent généralement leur journée à 06h10 et travaillent jusqu'à 21 ou 23 heures Elles n’ont que cinq minutes pour prendre leur petit déjeuner et leur déjeuner. On ne leur laisse pas le temps d'aller aux toilettes ou de boire de l'eau.
Le centre de détention de Changzhou a un contrat à l'année avec la SARL d'électronique Jiaxin & Xinghai pour traiter une variété de diodes. Si la qualité des diodes est mauvaise et qu'elles sont renvoyées, les gardes punissent les prisonnières qui les ont faites. On les oblige à s'asseoir sur une planche de 7h à 21h30 chaque jour pendant une semaine à un mois. Après être restées assises aussi longtemps, elles ne peuvent plus marcher normalement. Elles n'ont pas l'autorisation de prendre de douche et sont torturées jusqu'à l'article de la mort.
Chaque détenue est chargée de polir 10 kilogrammes de diodes par jour, même si cela leur fait saigner les doigts, gonfler les articulations, tomber les ongles, et peler la peau.
Le centre de détention tient une « compétition » de polissage de diode chaque jour. Les deux détenues qui font le moins de diodes ce jour-là doivent travailler deux quarts de travail supplémentaires. Elles doivent travailler debout et ne peuvent dormir que trois à quatre heures. Chaque détenue travaille désespérément pour éviter d'être l'une des deux plus lentes. Le fait est que, peu importe comment tout le monde travaille, il y en a toujours deux qui sont les plus lentes.
Les prisonnières disent : « Nous vivons dans un asile d'aliénés le jour, et passons la nuit dans une resserre. »
Mauvaises conditions de vie
20 à 27 détenues vivent et dorment dans une unité avec seulement 13 lits superposés. Les conditions de vie sont extrêmement mauvaises et sans hygiène. Les prisonnières n'ont pas l'autorisation de laver leurs couvertures, ainsi l'odeur des couvertures est épouvantable. Les détenues qui dorment à même le sol sont moins bien loties que des porcs ou des chiens. Quatre personnes dorment dans un espace large d’un mètre. Elles sont pressées ensemble si étroitement qu'elles ne peuvent même pas se retourner. Elles se battent souvent parce qu'elles s’empêchent mutuellement d'avoir une bonne nuit de sommeil.
Non seulement on oblige les détenues à travailler à un rythme effréné, mais les nécessités quotidiennes et les aliments vendus dans le centre de détention sont deux fois plus chers que dans les supermarchés à l'extérieur. Les œufs en conserve avec une contamination excessive de plomb coûtent 1,8 yuans à l'intérieur du centre de détention, tandis que les meilleurs œufs coûtent seulement 1,2 yuans dans un supermarché. Un paquet de mouchoirs coûte 0,8 yuans dans le centre de détention, et 0,4 yuans ailleurs.
Même si les détenues sont utilisées pour faire de l'argent pour le centre de détention, elles sont traitées sans pitié. La nourriture, qui est pire que celle des porcs, se compose de légumes bouillis, d’algues, de germes de soja, de tofu et de radis, le tout cuit sans huile. Pour le petit déjeuner, les détenues reçoivent du riz avec de l'eau, et quelques morceaux de radis pourris. Les détenues qui se plaignent sont menottées à une planche ou enchaînées et suspendues. Comme la pratiquante Mme Huang Wenqin a protesté contre un tel traitement, elle a été menottée à une planche et enchaînée. La forme la plus courante de punition est la privation de sommeil.
Traduit de l'anglais en Europe
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