(Minghui.org) « Mon mari est décédé quand notre fils avait cinq ans. Cela n'a pas été facile d'élever deux enfants en tant que mère veuve. J'ai survécu seulement à cause de mon fils. Il était si gentil et m'aimait beaucoup. Il m'a dit un jour : « Je prendrai soin de toi, maman, même si je me retrouve mendiant. » J'ai travaillé si dur pour l'élever. Il était fort et en bonne santé, mais il est mort alors qu'il n'avait que 39 ans. Elles [les autorités pénitentiaires de Wumaping] ont dit qu'elles n'étaient pas responsables… », a déclaré Mme Peng Guangzhen, une mère de 70 ans, en quête de justice pour la mort de son fils, M. Xu Langzhou, décédé dans des circonstances suspectes dans une prison du Parti communiste chinois (PCC), alors qu'il y était incarcéré en raison de sa foi dans le Falun Gong.

Mme Peng Guangzhen et son fils, M. Xu Langzhou

Une famille séparée, M. Xu torturé à mort

Mme Peng Guangzhen est une pratiquante du Falun Gong, tout comme l'était son fils avant d'être tué. M. Xu était un policier remarquable de la ville de Panzhihua, province du Sichuan. Ses bonnes actions ont été rapportées par des médias locaux plusieurs fois. Il a donné de l'argent au « Projet Espoir » pour construire des écoles pour les enfants pauvres. La ville l'a reconnu comme « travailleur exceptionnel » pendant quatre années consécutives pour son équité et sa diligence au travail.

En raison de sa foi dans le Falun Gong, M. Xu a été congédié par le service de police, détenu et envoyé aux travaux forcés et condamné à une longue peine de prison. Il a été torturé sur un lit de la mort, électrocuté avec des matraques électriques de plus de 10 000 volts, suspendu et battu. Il a été ligoté et exposé au soleil brûlant pendant de longues périodes. Il a été forcé à accomplir de lourdes tâches par des températures élevées. Tout au long de ses huit ans de prison, il a gardé la bienveillance et la sagesse d'un pratiquant de Falun Gong et était admiré par des gardes sympathiques. Six mois avant l'expiration de sa peine, il est décédé subitement. Les circonstances entourant sa mort sont très suspectes.

Son épouse a demandé le divorce et a emmené leur fils après qu'il ait été persécuté. Depuis, sa mère, Mme Peng Guangzhen, vit seule.

Illustration de torture : Suspendu par les poignets, les mains attachées derrière le dos

La quête de justice est difficile

Depuis le moment où M. Xu a été condamné à huit ans et demi de prison, sa mère n'a jamais cessé de faire appel en son nom. Elle disait à tous ceux qu'elle rencontrait : « La loi chinoise n'a jamais interdit le Falun Gong. Ce n'est que de la propagande des médias. Nous avons le droit de croire dans le Falun Gong et de dire la vérité. Mon fils est innocent. Il doit être libéré immédiatement. » Elle a également révélé que la police de la ville de Panzhihua avait torturé et enfermé M. Xu.

En conséquence, elle a également été arrêtée et condamnée à deux ans de prison. La police l'a torturée avec le banc du tigre et elle lui a attaché les mains derrière le dos et l'a suspendue de sorte que ses pieds ne touchaient pas le sol. Quand elle s'est évanouie et a cessé de respirer, la police l'a descendue et lui a permis de récupérer. Dans le centre de détention, la police l'a parfois torturée jusqu'à ce qu'elle commence à avoir des convulsions. Dans la prison, elle a été détenue dans une « cellule d'isolement strict » pendant sept mois.

Elle a été dévastée par la mort de son fils, mais cela n'a pas détruit sa volonté d'obtenir justice pour lui.

La prison de Wumaping a refusé de faire une autopsie de son fils

Après la mort de M. Xu, la prison de Wumaping a refusé de faire une autopsie. Le Parquet de Leshan a également menti à la mère en lui disant : « Nous avons déjà fait une autopsie. Sa mort était normale ». Cependant, lorsqu'on luii a demandé de présenter le rapport d'autopsie, le procureur n'a pas pu répondre.

La prison et le Parquet ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour empêcher la famille de M. Xu de faire faire une autopsie. La famille a contacté plusieurs organismes médico-légaux dans d'autres provinces, mais la plupart d'entre eux ont refusé de s'occuper du dossier. Quand l'un d'entre eux a finalement accepté, ils ont refusé de donner le rapport d'autopsie à Mme Peng. Même si elle n'était que le seul membre présent de la famille de M. Xu, elle a été contrainte à quitter l'établissement par deux policières.

Lorsque Mme Peng a visité la prison pour y demander les dossiers médicaux et les rapports d'autopsie de son fils, plusieurs gardes l'ont attaquée et l'ont menacée de faire incinérer le corps de M. Xu. Les gardes ont même menacé les avocats de Pékin qu'elle avait engagés. La prison est passée par le bureau de la Justice de Pékin et a obligé les avocats à partir.

Mme Peng n'a pu trouver aucune instance des autorités pour l'aider. La plupart des employés étaient sympathiques jusqu'à ce qu'ils comprennent que l'affaire était liée au Falun Gong. Alors, ils commençaient par éviter le sujet ou défendaient la prison, comme si un crime impliquant des pratiquants de Falun Gong était permis en Chine.

Enfin, Mme Peng a officiellement déposé plainte contre la prison de Wumaping pour obtenir une indemnisation de l'État et elle a fait appel devant la Cour supérieure de la province du Sichuan. Pendant ce temps, elle a subi un traitement encore plus déraisonnable.

Après que Mme Peng ait déposé sa requête d'indemnisation de l'État, elle a également déposé une plainte parce que la prison ne permettait les visites familiales que lorsqu'elles étaient accompagnées d'une lettre du Bureau 610 local, ce qui est illégal. La réceptionniste du bureau des prisons, qui a appelé la prison et a confirmé cela, a dit à Mme Peng qu'elle avait besoin d'une déclaration écrite de la prison pour déposer sa plainte.

La Cour supérieure a ignoré la plainte de Mme Peng. Mme Peng n'avait pas obtenu de réponse depuis qu'elle avait interjeté appel devant la Cour supérieure du Sichuan en octobre 2013. Trois mois plus tard, quand elle est allée se renseigner, la Cour supérieure a affirmé que la cause était prescrite et a refusé de l'accepter. Après que Mme Peng ait montré le timbre de la poste, la Cour supérieure n'a pu trouver aucune excuse pour rejeter l'appel et a alors accepté le dossier le 24 janvier 2014.

La Cour supérieure a essayé de traiter le dossier à huis-clos. Seules trois personnes ont été autorisées à assister à l'audience, puis cela a été changé pour trois membres de la famille seulement. Juste avant le début du procès, ils n'ont laissé personne assister au procès. Mme Peng et ses avocats ont protesté et la Cour a permis à la famille et leurs amis d'assister.

Pendant le procès, la prison n'a présenté que des témoignages d'autres prisonniers et des gardiens. La prison a aussi fabriqué des rapports médicaux et manipulé les rapports médico-légaux pour éviter la responsabilité de la mort de M. Xu Langzhou. La prison n'a fourni aucun enregistrement vidéo que les avocats avaient demandés. Les avocats de Mme Peng ont démontré que la prison ne pouvait pas prouver qu'ils n'avaient pas torturé les pratiquants de Falun Gong, ni ne pouvaient prouver qu'ils n'étaient pas responsables de la mort de M. Xu.

Mme Peng a dit : « Mon fils a été condamné à la prison en raison de sa foi. Il n'existe pas de base légale pour persécuter le Falun Gong, même en suivant la loi officielle chinoise. Le Falun Gong nous enseigne à être aimable et honnête. » Elle a dit au président du tribunal : « Je vais continuer de faire appel même si je dois aller aux Nations unies ».

Le tribunal a ajourné sans rendre de décision

En 2013, Mme Peng a posté plus de 200 lettres d'appel pour son fils

Peng Guangzhen à différentes instances des autorités

Plusieurs reconnaissances de M. Xu Langzhou

Lettre de Xu Langzhou en prison à sa mère

Parties impliquées dans le persécution de M. Xu Langzhou :

Prison de Jiazhou dans la province du Sichuan (fusionnée avec la prison de Wumaping et de Chuannan) Téléphone : +86-833-2349097, +86-833-2349089 Wei Zhu (祝 伟), préfet et secrétaire du PCC de la prison

Tian Yi (田 义) garde adjoint

Zhang Jian (张健) garde de la 7e section

Man Maolin (满 茂林)

Yang Jianyuan (杨建 元). Une personne dont le nom de famille est Jiqiu Yunnan (邱云南) : garde adjoint de la prison pour le groupe d'entrée. 86-13890685086 (Portable)

Bai Yang (白洋)

Liu Yubin (刘玉斌)

Bureau d'avocats de la prison du Parquet de la ville de Leshan :

Li lei (李雷) : directeur

Zhang Xianzhong (张先 中) : +86-833-2116064

Prison pour patients de la ville de Chengdu :

He Zhengde (何正德) : directeur

Médecins impliqués dans le cas de Xu Rangzhou :

Tang Ruichen (唐锐臣), Tang Xiaofan (唐小凡), Wang Jun (王君), Zhao Shumei (赵书梅), Jianhang Liu (刘 舰 杭), Liu Tianming (刘天明)

Infirmières de prison impliquées dans le cas de Xu Langzhou :

Yao Qiushuang (姚 秋霜), Xu Yongliang (许 水 良), Huang Yawen (黄雅文), Rui Fu (符 锐), Liang Xiaorong (梁晓蓉), Gao Simao (高 思 懋), Zhu Jihong (朱继红), Yang Jie (羊 婕), Zhang Cuilan (张翠兰), Deng Hongyan (邓鸿雁), Deng Li (邓 莉), Mao Simin (毛思敏), Zhao Chunyan (赵春艳), Jin Lai (赖 静), Xie Yaoyao (谢 遥遥 )

Bureau de la prison de la province du Sichuan :

Liu Zhicheng (刘志诚), directeur

Zhang Wei (张伟), représentant dce dossier : +86-28-86652562

Article lié : Xu Langzhou, un agent de police remarquable de la ville de Panzhihua, dans la province du Sichuan, meurt en prison dans des circonstances suspectes

Traduit de l'anglais au Canada