M. Kou Junjiang est maintenant handicapé après avoir été torturé

(Minghui.org) M. Kou Junjiang a été libéré il a 7 ans d'une sentence de trois ans [à un camp de travaux forcés], pour sa croyance dans le Falun Gong. Il ne s'est jamais remis des blessures qu'il a subies suite aux tortures au camp de travail. Ses jambes sont encore mutilées, à cause d'une lésion neuronale qui s'est produite quand les gardes l'ont violemment frappé à coups de pied et l'ont battu.

Épargné par miracle, arrêté peu après

M. Kou a miraculeusement survécu à un accident en août 2004, trois ans après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong. Il aidait ses amis à construire une route quand un camion chargé de pierres a perdu le contrôle et s'est renversé. M. Kou a été frappé par le camion et il a été enterré sous les décombres. Ses amis se sont dépêchés d'enlever les roches et l'ont trouvé à peine meurtri.

Le 7 septembre 2004, M. Kou racontait aux gens son expérience à un groupe local d'étude de la Loi. Environ 30 policiers ont encerclé l'endroit et les ont arrêtés. M. Kou a été condamné à trois ans de travaux forcés.

Gravement torturé lors de la première nuit dans le camp de travail

M. Kou a été emmené dans un camp de travail le 12 novembre 2004, le garde Zeng Lingjun a donné l'ordre que Jiang Chengjiu et lui soient remis à quatre détenus pour recevoir une « douche ». Les détenus les ont dévêtus, puis ils leur ont continuellement versé de l'eau glacée dessus. Jiang, âgé dans la cinquantaine, a perdu connaissance après avoir été inondé de plus de dix seaux d'eau glacée.

Les deux pratiquants ont ensuite été vêtus des uniformes de la prison. Zeng Lingjun a frappé si fort l'arrière du cou de M. Kou que ses pieds ont quitté le sol. Il a atterri durement sur une porte en métal et il est tombé par terre. Zeng a soulevé M. Kou par le cou pendant plusieurs minutes, l'étouffant. Lorsque Zeng l'a enfin relâché, M. Kou est tombé à nouveau par terre. Zeng a dit aux autres gardes : « Emmenez-le dans la salle d'interrogatoire. Je vais le torturer. »

Zeng Lingjun est entré dans la salle d'interrogatoire avec quatre autres gardes une heure plus tard. Il a donné l'ordre à M. Kou d'écrire des déclarations de garantie dénonçant le Falun Gong, mais il a refusé. Puis Zeng a menacé de l'envoyer au tristement célèbre camp de travaux forcés de Masanjia, mais M. Kou a continué à refuser de renoncer au Falun Gong.

M. Kou a été violemment battu longtemps par Zeng. Les gardes ont essayé de tromper M. Kou pour l'amener à dénoncer le Falun Gong en lui montrant des déclarations qu'ils alléguaient avoir obtenues d'autres pratiquants, mais M. Kou a eu la certitude que les déclarations étaient fausses et n'a pas coopéré. Les gardes ont continué de le torturer jusqu'à 5h00, le lendemain matin.

Détruire la propagande calomnieuse

Les gardiens ont forcé M. Kou à lire des livres calomniant le Falun Gong pendant environ six jours, mais M. Kou à toujours refusé de renoncer à sa croyance.

En mars 2005, M. Kou a été affecté à ranger la salle de classe. Il a secrètement détruit des livres qui étaient utilisés pour diffamer le Falun Gong. Quand les gardes ont menacé de torturer tous les pratiquants pour cet incident, M. Kou a admis que c'était lui qui l'avait fait. Le garde Lian Xin l'a alors emmené dans la salle d'interrogatoire et l'a battu brutalement.

Suspendu dans les airs, pour avoir refusé de chanter des chants pro-CCP

En septembre 2006, les pratiquants de Falun Gong détenus dans le camp de travail ont été forcés de chanter des chants faisant l'éloge du Parti communiste chinois (PCC). M. Kou a refusé de chanter et d'écrire des « rapports de pensée hebdomadaires », comme l'exigent les règlements du camp de travail. Le garde Wang Wei l'a giflé sans arrêt, pendant environ 30 minutes, en lui demandant, constamment : « Vas-tu chanter les chansons ? Vas-tu suivre les règlements ? » Les gardes Gao Zhonghai, Long Kuibin et Diao Xuesong étaient assis et ont regardé toute l'opération.

Ensuite, pendant environ trois heures, M. Kou a été accroché, les mains menottées derrière le dos, à un tuyau de chauffage installé le long du haut du mur. Tout son corps était suspendu dans les airs. Sa bouche et sa poitrine étaient recouverts du sang des tortures.

Simulation de torture : « Suspendu dans les airs, avec les mains menottées derrière le dos »

M. Kou a vomi violemment quand il a été ramené dans sa cellule. Il a perdu six dents et le reste de ses dents sont devenues branlantes. Il était incapable de manger et a fait une grève de la faim pendant trois jours pour protester contre la torture. M. Kou a dû tremper sa nourriture dans l'eau pour la rendre suffisamment molle afin de pouvoir l'avaler sans mâcher tout le reste du temps où il a été enfermé dans le camp de travail. Après sa libération, M. Kou a dû faire extraire toutes les dents qui lui restaient et se faire faire des prothèses dentaires.

Impotent après une longue torture

M. Kou a commencé à avoir des problèmes avec ses jambes en 2005, peu de temps après la première nuit de torture dans le camp de travail. C'est devenu si grave en 2006 qu'il ne pouvait plus marcher. Les gardes lui ont fait passer un examen complet avec un médecin.

Cela fait sept ans que M. Kou est retourné chez lui, ses jambes n'ont toujours pas récupéré et il a de la difficulté à marcher.

Résumé des principaux faits de la persécution :

Nom : Kou Junjiang (寇俊江)

Sexe : Masculin

Âge : 60 ans

Adresse : Canton de Boli, ville de Qitaihe, province du Heilongjiang

Profession : Inconnue

Date de la dernière arrestation : 7 septembre 2004

Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de Suihua (绥化 劳教所)

Ville : Suihua

Province : Heilongjiang

Persécution subie : détention, travail forcé, aspergé d'eau froide, passages à tabac, lavage de cerveau, suspendu par les menottes aux poignets.

Traduit de l'anglais au Canada