(Minghui.org) Dans l’article « Le mystère recouvrant les suicides du Parti communiste chinois », un article du Wall Street Journal mentionnait « Un reportage récent d’un média officiel a eu des répercussions en ligne et dans la presse du Parti communiste en révélant qu’au moins 54 fonctionnaires chinois étaient décédés de ‘causes non naturelles’ en 2013 et que plus de 40 pour cent de ces décès étaient des suicides. »
Xu Ye’an (徐业安), responsable adjoint du Bureau national des appels, s’est suicidé dans son bureau en avril 2014, après moins de trois ans à son poste. Sa carrière avait progressé continuellement, partant d’un poste au Bureau des appels de la province du Hubei en 1982. Selon les reportages d’informations chinois locaux, Xu n'était pas heureux, mais les circonstances entourant son décès demeurent peu claires.
Le Bureau national des appels (ou Bureau d’État pour les lettres et les appels) est le bureau où se rendent les pétitionnaires, espérant obtenir justice après avoir épuisé tous les autres recours. Durant les premières années, après que la persécution du Falun Gong ait commencé en 1999, les pratiquants de Falun Gong étaient le plus grand groupe à se rendre à divers niveaux de cette agence. Beaucoup ont été arrêtés peu après y être entrés.
Alors que certaines personnes pensent que les suicides parmi les fonctionnaires du Parti communiste chinois (PCC) peuvent être attribués à l’actuelle campagne anti-corruption en Chine, le tribut payé par les responsables du PCC durant les 15 ans de persécution ne peut pas être sous-estimé.
Comme les pratiquants de Falun Gong ont persisté à clarifier les faits à propos de la persécution, de plus en plus de chinois savent qu’elle est une réalité et qu’elle est brutale et perverse. Après avoir fait du Falun Gong son ennemi, le PCC a demandé à tous ses fonctionnaires de mettre à exécution la politique nationale de persécution afin d’obliger les pratiquants à abandonner leurs croyances.
Sachant que la persécution est mauvaise et que les pratiquants sont innocents de tout méfait, des années à commettre de mauvaises actions ont généré une énorme quantité de culpabilité et de pression pour ces fonctionnaires. Alors que les pratiquants dénoncent les responsables de la persécution, les communautés locales s’attendent à ce que ces derniers se heurtent à leur rétribution karmique, version traditionnelle chinoise de « on récolte ce qu'on sème ».
D’après des informations collectées par le site Minghui depuis 2013, plus de 20 000 fonctionnaires du PCC ont reçu la rétribution depuis le début de la persécution. Les pratiquants de Falun Gong répertorient de tels cas pour alerter les autres et les aider à éviter des sorts similaires.
Même si les morts non naturelles constituent la forme la plus commune de rétribution, elle peut prendre de nombreuses formes, y compris des mesures disciplinaires au sein du système du PCC.
Dans les trois mois qui ont suivi le 18eme Congrès national du PCC en novembre 2012, 340 secrétaires du CAPL (Comité des affaires politiques et légales, organisme clé dans la persécution des pratiquants de Falun Gong) sont décédés suite à des meurtres, des accidents de voiture, des maladies mortelles ou ont été licenciés et soumis à des enquêtes internes.
Dix-huit fonctionnaires de niveau provincial ou plus élevés ont été renvoyés. Douze hauts responsables du CAPL, principalement des collaborateurs de Jiang Zemin et de Zhou Yongkang dans la persécution des pratiquants de Falun Gong, se sont suicidés.
Un total de 453 fonctionnaires du CAPL ont été arrêtés entre novembre 2012 et janvier 2013, comme spécifié dans un rapport du CAPL du PCC aux plus hautes autorités.
Ci-dessous quelques exemples de fonctionnaires chinois ayant rencontré la rétribution karmique.
Lu Guang, chef adjoint de la police du canton de Huanan, province dU Heilongjiang, est décédé d’un cancer du cerveau le 11 juin 2014, à l’âge de 53 ans.
Guo Dianzhong, secrétaire du Parti du village de Miaowan, municipalité de Longmengsuo, canton de Chicheng, dans la province du Hebei, est tombé de sa moto et est décédé en juin 2014.
Chen Qinglai, chef du poste de police Jianshedajie, dans l’agglomération de Qinghuangdao, province du Hebei s’est effondré à son bureau et est décédé d’un attaque cardiaque. Il n’avait que de 46 ans.
Tan Li, chef adjoint de la province du Hainan, a fait l’objet d’une enquête criminelle le 8 juillet 2014.
Cao Dawei, responsable du centre de lavage de cerveau de Wanqinshanzhuang, à Zhengzhou, province du Henan, est décédé d’une attaque cardiaque le 4 janvier 2014 à l’âge de 54 ans.
Liu Chunxiao, capitaine de la salle 16 de la prison Tailai dans la province du Qiqihar, est décédé d’un cancer du foie en décembre 2013.
Davantage de cas se sont produits durant la première moitié de 2014 :
He Huixiong, directeur du « Bureau 610 » de l’agglomération de Shanwei, province du Guangdong est décédé dans un accident.
Fu Yiping, maire adjoint du village de Xinfang, canton de Guidong, province du Hunan, est décédé dans un accident de moto.
Tao Xuwei, capitaine adjoint de l’équipe d’infraction pénale du département de police de l’agglomération de Yichun, province du Heilongjiang, est décédé dans un accident de voiture.
Scène de l’accident mortel de Tao Xuwei.
Étant donné le blocage de l’information par le Parti communiste chinois, en particulier s’agissant des malfaiteurs frappés par la rétribution, il est hautement probable que beaucoup plus de cas de rétributions similaires se produisent sans qu’on le sache. Cependant, la tendance de ce type de cas augmentant en fréquence et en gravité est claire et indéniable.
Traduit de l'anglais en Europe
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