(Minghui.org) J'avais l'habitude d'être agressive et de mauvaise humeur, ce qui m'attirait des ennuis. J'étais emprisonnée pour avoir commis un crime quand j'ai fait connaissance avec des pratiquantes de Falun Dafa (Falun Gong) en 2000. Elles étaient de si bonnes personnes que je pouvais même voir la beauté du Falun Dafa et la grandeur de son Maître, lequel avait de si merveilleuses disciples.
Les pratiquantes étaient emprisonnées dans le cadre de la persécution en cours contre le Falun Gong, mais j'ai appris que la propagande négative répandue par le Parti communiste chinois (PCC) était fausse. J'étais tellement attirée par le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance enseigné par le Falun Gong que j'ai même commencé à pratiquer, malgré le fait que je sois emprisonnée.
J'ai été libérée en 2004. Quand ma famille a appris que je pratiquais le Falun Gong, ils étaient très confus. Comme moi, ils avaient été trompés par les nouvelles diffusées dans les journaux et à la télévision par le PCC. Étant soumis à l'autorité despotique du PCC, ils s'opposaient avec véhémence à mon implication dans le Falun Gong.
Inspirée par le principe, je savais que tant et aussi longtemps que j'agissais comme une véritable pratiquante et que je me conduisais toujours en conformité avec le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ma famille en viendrait assurément à reconnaître la pratique. Alors je suis devenue déterminée à bien me cultiver moi-même, tant dans mes actes que dans mes paroles et à manifester vraiment la grâce et l'élégance d'une pratiquante de Falun Gong.
J'étais une « mégère » et personne n'osait me contester
Je suis une fille unique entre quatre frères plus âgés et trois frères plus jeunes. Comme on m'a beaucoup gâtée, j'étais la patronne à la maison. J'étais directe, dure et impatiente, et j'aimais me battre avec ceux que je n'aimais pas. Personne dans ma famille, y compris mes belles-sœurs, n'osait me contester. Si elles le faisaient, je leur donnais un bon coup de poing. J'ai presque frappé tout le monde dans ma famille. Pour un tout petit peu d'intérêt, je me suis battue avec une de mes belles-sœurs et je lui ai mordu son annulaire.
Mon oncle avait aussi un tempérament colérique et personne n'osait le défier, sauf moi. J'injuriais les gens constamment comme une mitrailleuse. Un jour, mon oncle est devenu tellement en colère contre moi qu'il a commencé à me pourchasser jusqu'à la montagne. Je courrais en grimpant, je me suis arrêtée et j'ai ramassé une pierre par terre. Je l'ai menacé : « Si tu oses venir plus près, je jure que je vais te fendre la tête avec cette pierre. »
Il était terrifié. Dans un élan impuissant de colère, il a crié : « Espèce de mégère ! » C'est devenu mon surnom.
Je me suis complètement transformée après avoir commencé la pratique du Falun Gong.
Le Falun Dafa m'a appris comment « être endurante »
Mon père est décédé en 2004. Pour l'enterrer, mes frères ont dû puiser dans leurs épargnes. Ils m'ont donné l'argent pour que je puisse m'occuper des funérailles. Mon frère aîné s'est mis très en colère contre moi. Il a dit : « Tu n'es qu'une femme mariée. Qui te donne le droit de gérer les affaires de notre famille ? » Je n'ai pas argumenté avec lui, ni n'eu de ressentiment à son égard. Après cet incident, je l'ai traité comme si rien ne s'était passé.
Un jour, le buffle de mon frère aîné est sorti de l'étable et est allé dans le champ où il a commencé à manger les récoltes des villageois. Mon frère aîné n'était pas chez lui, donc mon voisin est allé demander à mon (cinquième) plus jeune frère de venir chercher le buffle. Comme mon frère cadet n'était pas en bons termes avec mon frère aîné, il n'y est pas allé. Quand ma belle-sœur aînée l'a appris, elle a dit que j'avais dit intentionnellement à mon jeune frère, de ne pas ramener le buffle à l'étable, essayant de provoquer un conflit entre mon frère cadet et moi. Je me suis rappelée que j'étais une pratiquante de Falun Gong, je ne me suis pas défendue.
Quelques jours plus tard, mon frère aîné voulait abattre un porc. Il a téléphoné à mon frère cadet pour qu'il vienne l'aider. Sur son afficheur, il a vu de qui venait l'appel et il n'a pas répondu. J'ai dit à mon frère cadet : « Peu importe, il est notre frère. Comment peux-tu le traiter ainsi ? » J'ai pris son téléphone et je l'ai rappelé.
Ma belle-soeur aînée a répondu au téléphone et m'a accusée d'avoir volé le téléphone que ma mère avait donné à mon frère cadet. Non seulement cela, elle est allée partout et m'a dénigrée devant mes voisins. Comme j'étais une disciple de Falun Dafa, je ne me suis pas vengée. Non seulement je n'ai pas eu de ressentiment à son égard,mais je l'ai aussi aidée à nourrir les buffles, les porcs et les poulets de sa famille.
Ma nièce (la fille de mon frère aîné) rentrait de l'école un été et je suis allée la voir. Ma belle-sœur aînée a commencé à s'en prendre à moi. Ma nièce s'est mise en colère contre sa mère. Après qu'elle eut terminé, j'ai dit calmement : « Maintenant je pratique le Falun Gong. Mon maître m'a enseigné le principe Authenticité-Bienveillance-Endurance. C'est pourquoi je suis capable de t'endurer quand tu me fais des ennuis. Si je ne pratiquais pas le Falun Gong, penses-tu que ce serait possible pour moi de te traiter de cette façon ? Dans le passé, qui osait me contester ? Le Falun Gong m'a complètement changée. » Ils écoutaient en silence. Mon troisième frère aîné a dit : « Nous pouvons dire que la pratique est bonne en observant la façon dont notre petite sœur a changé. »
En 2009, j'ai donné à mon frère aîné un MP3 qui contenait les conférences de Maître Li. Il a écouté les conférences et les a aimées, donc il est devenu lui aussi un pratiquant de Falun Gong. Il faisait du psoriasis sur tout le corps. Pendant vingt ans, il avait dépensé des milliers de dollars pour essayer de trouver un remède, mais en vain. Maintenant, après avoir écouté les conférences du Maître, son psoriasis a disparu miraculeusement. Il a aussi cessé de fumer et de boire. Il s'est excusé pour les malentendus qu'il avait eu sur ma pratique. Il a promis qu'il pratiquerait jusqu'à la fin.
La famille de mon mari pense que je suis la meilleure personne de la famille
Après avoir divorcé de mon premier mari, j'avais eu la garde de nos deux filles. Plus tard, je me suis remariée. La famille de mon nouveau mari savait que j'étais une pratiquante de Falun Dafa. En 2012, ma belle-mère a eu une atrophie du cervelet et de l'emphysème et a été hospitalisée. Elle toussait, elle avait des vertiges et de l'asthme et ne pouvait pas prendre soin d'elle-même.
Ma belle-mère a trois fils et quatre filles. Après qu'elle ait été envoyée à l'hôpital, ses enfants ne sont pas allés la voir. J'étais la principale personne à prendre soin d'elle. J'ai passé plusieurs nuits à son chevet et je lui apportais du porridge, des fruits, des desserts et des aliments nutritifs. Je changeais aussi ses couches et je la gardais propre.
Des gens dans l'hôpital ont demandé si j'étais sa fille ou sa belle-fille. Elle a dit fièrement : « C'est ma belle-fille. » Ils admiraient ma belle-mère et ont dit qu'il n'y avait pas beaucoup de gens comme moi dans le monde de nos jours. Je leur ai dit : « C'est parce que je pratique le Falun Gong. Mon maître m'apprend à être une bonne personne et je vis selon le principe Authenticité-Bienveillance -Tolérance quoi qu'il en soit. »
Quand ma belle-mère était à l'hôpital, je lui ai fait écouter les conférences du Maître et je lui ai demandé de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Elle a récupéré rapidement et on l'a laissée quitter l'hôpital trois mois plus tard. Son état de santé est bon depuis lors. Plusieurs personnes ont dit que c'était difficile d'équilibrer la relation entre une belle-mère et une belle-fille, mais je n'ai pas ce problème. Ma belle-mère aime demeurer avec moi et nous parlons sans cesse.
Mon mari et sa famille sont très heureux de m'avoir dans la famille et disent que je suis la meilleure personne de la famille. Ils reconnaissent le Falun Gong et j'ai convaincu toute sa famille constituée de 30 personnes, de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.
Apporter « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » dans mon entreprise
J'ai une boutique de tailleur et je sers toutes sortes de clients. Quels qu'ils soient, je m'en tiens toujours au critère de Dafa. Je ne triche pas, ni ne profite d'eux et je les traite avec respect, intégrité et équité.
Souvent, les vêtements et les draps des clients arrivent avec de l'argent oublié dans les poches ou dans les replis. Si je trouve de l'argent, je le mets de côté jusqu'à ce que les clients reviennent. Un jour, un homme voulait que je modifie une chemise. Il y avait plus de 100 dollars en liquide dans l'une de ses poches. Quand il est revenu chercher sa chemise, je lui ai donné l'argent. Il a été profondément ému et a dit : « Vous êtes un Lei Feng vivant. » (Un Chinois connu en 1960 pour son honnêteté et sa générosité.) Je lui ai souri et lui ai dit : « Je ne suis pas Lei Feng. Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Je cultive Authenticité-Bienveillance-Tolérance. C'est votre argent. Je dois vous le rendre. Vous n'avez pas besoin de me remercier. »
Il était étonné d'entendre cela et il a dit : « Il n'y a personne comme ça de nos jours. » J'ai commencé à lui clarifier les faits au sujet de la persécution du Falun Gong. Je lui ai parlé au sujet de la méchanceté du PCC et je lui ai demandé de démissionner du PCC et ses organisations affiliées. Il a accepté immédiatement.
À une autre occasion, une cliente a commencé à me crier dessus dans le magasin parce qu'elle n'aimait pas la façon dont j'avais modifié ses vêtements. D'autres clients étaient présents. J'ai essayé de lui expliquer la situation, mais elle n'écoutait pas et elle est devenue encore plus furieuse. Elle savait que je pratiquais le Falun Gong, elle a menacé de me rapporter à la police et de faire fermer ma boutique.
En tant que pratiquante de Dafa, je savais que je ne devais pas me battre avec elle. J'ai attendu jusqu'à ce qu'elle se calme un peu et je lui ai dit, avec un sourire : « La colère n'est pas bonne pour votre santé. C'est juste un vêtement. S'il vous plaît, mettez-le. Je veux le voir sur vous et voir comment je peux mieux l'ajuster. » Elle s'est calmée et l'a revêtu. Je l'ai regardé et l'ai épinglé pour le modifier.
Quand elle est revenue pour le prendre, je lui ai dit : « En tant que pratiquante de Falun Gong, j'essaie toujours de regarder à l'intérieur lorsque survient un conflit. Sinon, je chercherais la faute chez les autres. » Je lui ai aussi clarifié les faits sur la persécution du Falun Gong. Elle a écouté attentivement et, sur ma recommandation, elle a démissionné du PCC. Elle m'a aussi demandé plus de documents clarifiant les faits. Depuis ce jour, elle s'arrête souvent à ma boutique pour me dire bonjour et m'apporte des fruits et des bonbons. C'est la puissance du Falun Dafa.
Une femme est venue me voir pour des retouches. Habituellement je charge au moins $ 30 pour un tel travail, mais comme elle était âgée, je lui ai chargé seulement $ 20. Je lui ai clarifié les faits sur la persécution du Falun Gong. Elle aimait m'écouter et m'a dit que j'étais la personne la plus gentille qu'elle ait jamais rencontrée. Plus tard elle m'a présenté ses filles, qui elles aussi ont pensé que j'étais très aimable. Je leur ai dit que c'était parce que je pratiquais le Falun Gong. J'ai partagé avec elles la beauté de la pratique et combien cela m'avait changée. Après avoir appris les faits de la persécution, elles ont toutes démissionné du PCC.
Tout le monde dans le voisinage sait que je pratique le Falun Gong. Grâce à moi, ils voient la beauté et la grandeur de la pratique et croient que les pratiquants de Falun Gong sont aimables. Je saisis toutes les occasions pour leur clarifier les faits. Parfois, ils voient que je suis très occupée et ils m'apportent de la nourriture.
J'ai un flot de clients qui viennent à ma boutique et mon entreprise est en plein essor. Ils aiment venir ici, même s'ils doivent attendre dans une longue file. Nous sommes très proches les uns des autres, c'est comme une famille. Il y a une autre boutique de tailleur dans le quartier, mais c'est très tranquille. Personne n'aime aller là-bas. Même leur parenté préfère plutôt venir à ma boutique.
J'ai oublié le nombre de clients à qui j'ai clarifié les faits. Un jour, je suis allée à un marché acheter de la nourriture. Un des vendeurs qui vendaient des légumes m'a appelée et m'a dit : « Vous êtes celle qui m'a appris à réciter 'Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.' » Je lui ai souri et lui ai dit : « Je suis vraiment désolée, je ne m'en souviens pas et je ne reconnais pas votre visage non plus. Mais tant que vous vous souvenez que 'Falun Dafa est bon', c'est suffisant. »
Traduit de l'anglais au Canada
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