(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de pratique !

Je pratique le Falun Dafa depuis 18 ans. Une chose que je regrette est de n’avoir commencé à soumettre des articles de partage d’expériences aux conférences de Fa qu’après être parti de Chine pour aller vivre à Sydney, en Australie. En jetant un regard en arrière sur mon chemin de cultivation au cours de ces huit dernières années à Sydney, j’ai des sentiments mitigés concernant mes progrès.

Mon chemin a été vraiment cahoteux : j’avais été frustré que mon premier article n’ait pas été choisi. Ensuite, je suis devenu fou de joie que mes soumissions de ces dernières années fussent utilisées. Cependant, au moment où je m’habituais à anticiper que mes articles soient choisis, j’étais à nouveau déçu quand ils ne l’étaient pas.

Ce processus de soumettre des articles de partage d’expériences reflète vraiment le processus de croissance et de maturité à chaque étape de la cultivation : de contribuer en soumettant des articles à devenir un membre de « l’équipe d’articles de partage d’expériences » qui relit et finalise les articles qui seront lus lors des conférences. C’est une mission et un honneur inattendus auxquels je ne m’attendais pas.

Je me souviens encore du mal que j’ai eu à écrire mon article de partage d’expérience lors de la conférence de Fa de l’année dernière. Ce n’était pas facile pour moi de finir d'écrire mon article parce que je venais tout juste de surmonter une épreuve de xinxing loin d’être petite selon mes critères.

Durant le processus de relecture, mon article a « souffert » d'un examen responsable lors du processus d’évaluation ; en entendant l’accablante critique de l’article que j’avais écrit avec tout mon cœur, j’ai été incapable de réprimer mon sentiment impétueux : « Oublions ça. Cet article est le mien. Passons simplement dessus. »

Ainsi, j’ai dit impatiemment au groupe : « Rien n’a besoin d’être modifié, j’ai passé l’article au peigne fin de nombreuses fois avant de le finaliser. S’il ne répond toujours pas aux critères, ne l’utilisez pas, c’est tout. » J’étais assez satisfait de moi pour avoir dit cela, savourant le fait d’avoir été « généreux », « capable d’abandonner », « pas attaché à la célébrité et au gain », « sans mentalité de se faire valoir », etc.

Lors de la conclusion réussie de la Conférence de partages d’expériences d’Australie et et de la Conférence de partages d'expériences d’Epoch Times, cependant, j’ai ressenti une impression ténue et silencieuse de perte, parce que personne n’avait semblé remarqué ma contribution.

Écrire l’article de cette année a également commencé avec la mentalité de « je dois coopérer ». Quand les coordinateurs ont essayé de mobiliser les pratiquants pour qu’ils écrivent des articles de partages pour la conférence de Fa, mon premier sentiment a été qu’il n’y avait rien à partager, puisque je ne m’étais pas cultivé suffisamment bien.

De si nombreux attachements n’avaient pas encore été enlevés ; donc de si nombreuses tâches n’avaient pas encore été accomplies. Mon état de cultivation actuel ne méritait pas d’être mentionné, encore moins d’être partagé. Néanmoins, mon sens des responsabilités en tant que disciple de Dafa a finalement bravé de nombreuses peurs, y compris la peur des remarques et critiques de mes compagnons de pratique.

Au fond de moi, je savais que le Fahui était une forme de notre cultivation que le Maître exigeait de nous et qui sera laissée pour le futur. Je me considérai moi-même comme un intellectuel ; écrire n’était pas trop difficile pour moi. Le temps semblait également gérable. Par conséquent, je n’avais aucune raison de ne pas coopérer et de ne pas soumettre un partage.

Le Maître s’occupe constamment de chaque pratiquant authentique. Durant l’émission de la pensée droite, j’ai été en mesure de voir mes attachements humains, petits et grands, ceux éliminés et ceux restant à éliminer.

Les pensées droites venant du Fa m’ont aidé à surmonter mes décourageants attachements humains au travers d’une difficile année d’expériences faites de trébuchements. La confiance dans la cultivation et la gratitude envers le Maître ont été renforcées par inadvertance durant le processus d’écrire cet article.

C’était un processus rempli de larmes et de joies, et celui d’être nettoyé et purifié par le Fa. Sans chercher à vouloir être sélectionné, j’ai repoussé de toutes mes forces les pensées égoïstes. J’ai passé au peigne fin chacune des douloureuses tribulations.

Des passages du Fa sont apparus dans mon esprit. Je les ai relus et les ai cités avec soin dans mon article. C’était la première fois que je n’avais pas eu à beaucoup chercher pour trouver des citations tirées du Fa à inclure dans mon article.

J’ai écrit : « Ce n’était pas mon vrai moi ; mes tourments provenaient réellement de ne pas avoir tranché mes attachements humains pendant un long moment. Néanmoins, je ne m’étais pas éveillé et je leur permettais même de me décourager dans ma cultivation. » Je savais que le Maître m’aidait à élever ma sagesse à travers une compréhension améliorée du Fa.

J’ai senti une sorte de légèreté dont je n’avais jamais fait l’expérience auparavant quand j’ai eu fini d’écrire le partage. Je savais qu’un gros morceau de mon énorme attachement à moi-même avait été enlevé par Maître. Ces matières m’avaient continuellement perturbé pendant plus d’un an, me rendant incapable de trouver la sérénité et l’équilibre dans mon cœur même en ayant renforcé mon étude du Fa et mes exercices quotidiens à 5 h 30. Elles se sont maintenant tranquillement évanouies sans une trace, alors que j’achevais de rédiger mon article de partage d’expériences.

J’ai découvert que je ne me sentais désormais plus mal à l’aise à chaque fois que je rencontrais ces compagnons de pratique ou coordinateurs qui m’avaient « blessé ». Au contraire, j’étais profondément reconnaissant parce que j’avais compris que, sans ces expériences impliquant ces personnes, je n’aurais eu aucun moyen de découvrir à quel point mes attachements à l’ego étaient forts.

En surface, je n’étais pas attaché à la réputation et au gain. Cependant, profondément à l’intérieur, j’étais tellement en colère que j’en avais nourri de la négativité et m’étais relâché ; j’avais permis à la mentalité de lutte et à la jalousie qui ne faisaient pas partie de mon véritable moi de me perturber pendant trop longtemps.

Après avoir élevé mon xinxing avec l’aide compatissante du Maître, j’ai réalisé que les réponses avaient toujours été là. J’étais celui qui avait besoin de regarder à l’intérieur.

J’ai finalement été capable d’avoir une discussion sincère et détendue avec un membre de ma famille dont je m’étais toujours plaint, sans avoir l’intention de le changer. Je lui ai raconté qu’à travers l’écriture de mon article de partage d’expériences, « j’avais trouvé mon cœur de ‘différentiation’, et que c’était un attachement dont je devais me débarrasser. »

Maintenant, à chaque fois que je vois les lacunes de compagnons de pratique, je suis capable de regarder à l’intérieur pour voir si je cache des attachements similaires.

Par exemple, quand je vois que les autres sont incapables de persévérer à faire comme moi chaque jour les exercices tôt le matin, je peux également voir le même manque de persévérance en moi dans le fait de traiter mes compagnons de pratique avec patience et confiance.

Quand je vois la peur des pratiquants à participer aux équipes de vente de notre média, je peux également voir mes propres peurs avant de prendre un engagement aussi important. Quand je vois que la recherche du confort empêche un membre de ma famille de revenir à la cultivation dans Dafa, je peux également voir comment moi-même je repousse à répétitions mon projet de prolonger pendant la nuit la durée du second exercice d’une demi-heure.

Quand je vois le manque de sérieux d’un pratiquant durant l’étude du Fa, et donc dans l’incapacité de terminer la lecture d’une leçon du Zhuan Falun, je me trouve également à faire moins d’étude du Fa que j’aurais aimé faire, du fait de la même paresse, ou de l’incapacité de garantir la qualité de l’étude du Fa à cause de la somnolence.

Par-dessus tout, après que le Maître m’a aidé à dissoudre mon attachement à l’ego, je peux maintenant apprécier l’endurance et la persévérance que les autres pratiquants manifestent tôt le matin lors des exercices et de l’étude du Fa. Et dire qu’une fois, j’ai pensé qu’ils n’étaient pas aussi endurants que je l’étais !

Une fois, je suis tombé nez à nez avec une compagne de pratique qui avait pour habitude d’apporter la musique sur notre site de pratique le matin. Elle a dit que le temps où nous pratiquions les exercices ensemble le matin lui manquait. Elle mentionnait souvent que quand nous nous asseyions en méditation avant l’aurore, souvent elle sentait qu’elle était assise au sommet d’une très haute montagne. Cette sensation de « en dehors de ce monde » était encore profondément ancrée dans sa mémoire.

Cette année lors de la promotion de Shen Yun Performing Arts, peut-être que le Maître avait vu mon cœur à participer à la promotion de Shen Yun, car il a arrangé qu’un pratiquant représentant commercial expérimenté dans la vente soit mon binôme. Au cours des premières semaines nous avons fait de notre mieux dans l’étude quotidienne du Fa, la pratique des exercices et l’émission de la pensée droite.

Nous avons commencé avec l’une des rues les plus prestigieuses de Sydney. Tandis que nous entrions dans chaque boutique de luxe, le compagnon de pratique présentait patiemment Shen Yun à chacun des membres de l’équipe. En dépit des rejets que nous pouvions avoir, nous rentrions dans les boutiques suivantes sans en être affectés.

Nous nous encouragions l’un l’autre à maintenir le cœur le plus pur pour sauver les êtres. En résultat, après plusieurs refus, nous avons eu un soutien chaleureux. Les boutiques de mode dernières tendances, les magasins de chaussures, les cafés et restaurants sont graduellement devenus des ponts entre Shen Yun et le public. Nous avons également appris d’autres compagnons de pratique à prendre des notes et à rentrer dans un fichier le nom des entreprises chaque fois que nous posions des affiches dans un endroit, pour notre future référence.

Je n’ai pas rejoint cette année beaucoup de groupes de promotion de Shen Yun, mais j’ai senti que quand nous avons coopéré étroitement les uns avec les autres et que nous nous faisions confiance mutuellement, nous recevions l’aide du divin.

Par exemple, une fois nous sommes entrés dans un café en face de la gare centrale. Quand le responsable a appris quelle était la mission de Shen Yun et a regardé l'affiche, nous avons été surpris de voir son énergie positive.

Il a grimpé pour atteindre un endroit plus élevé pour afficher le poster pour nous. Après coup, il est remonté encore et encore pour faire des ajustements jusqu’à ce que le poster ait l’air parfait.

Il nous a également montré comment utiliser plus efficacement le rouleau de scotch. Il nous est arrivé d’entrer dans son second magasin dans le même coin, et il a contacté ses deux amis qui sont des propriétaires de magasin dans le district et qui nous ont également aidés à afficher des posters dans leurs magasins.

Un autre exemple a été qu’après que nous soyons entrés dans un immeuble très haut qui héberge plus de 100 compagnies d’assurances et d’établissements financiers, nous étions inquiets de savoir s’il y aurait suffisamment de place pour afficher les posters dans leurs bureaux.

Ces sociétés n’avaient ni cuisine ni salle de pause pour le personnel, et plusieurs d’entre elles nous avaient déjà rejetés. Nous sommes alors entrés dans un bureau d’une entreprise de gestion sans trop nous en faire, et avons brièvement introduit Shen Yun. Quand la responsable a regardé le magnifique poster de Shen Yun, elle a joyeusement accepté de nous laisser l’afficher sur la vitre de la porte d’entrée.

Quand nous sommes entrés dans chacun des trois immeubles du gouvernement à la gare centrale, presque tout le monde dans les bureaux du gouvernement qui avait habituellement l’air très sérieux, ont exprimé une chaleur affectueuse après avoir entendu notre présentation et vu notre affiche du spectacle de Shen Yun de cette année.

Ils nous ont non seulement aidés chaleureusement, mais certains ont également pris du scotch et affiché les posters dans leurs cafétérias ou les salles de repos des employés.

Bien sûr, notre état de cultivation détermine la fermeté de notre cœur à sauver les êtres. En outre, notre attitude dans la promotion de Shen Yun dépend de la qualité de notre étude du Fa, de notre pratique des exercices et de l’émission des pensées droites au quotidien.

Dès que nous nous relâchons un petit peu, c’est à ce moment-là que nous pouvons rencontrer des problèmes. Cela peut être de faire face à des interférences nous empêchant d’afficher des posters de Shen Yun durant les heures de travail ou dans des endroits clés.

Le Maître a dit :

« Je vous ai dit auparavant que, que les disciples de Dafa cultivent et pratiquent bien ou non détermine la puissance à sauver les êtres et détermine également la réussite ou l'échec de la coopération dans ce monde avec la rectification de Fa. » (« Vingt ans d'enseignement du Fa »)

Chers compagnons de pratique, chérissons-nous les uns les autres parce que c’est une opportunité qui n’arrive qu’une seule fois. Rappelons-nous les uns aux autres de bien marcher sur notre chemin, au cours de la dernière étape de notre voyage.

Veuillez gentiment pointer toute chose inappropriée.

Merci Maître ! Merci compagnons de pratique !

(Présenté lors de la Conférence de partages d’expériences de cultivation du Falun Dafa Australie 2014)

Traduit de l'anglais en Europe