(Minghui.org) Trois résidents de la ville de Fuxin, province du Liaoning, ont été jugés fin janvier parce qu’ils pratiquent le Falun Gong (aussi connu sous le nom de Falun Dafa), une méthode de cultivation de soi persécutée par le Parti communiste chinois.

Les avocats de la défense ont souligné que l’Assemblée nationale populaire (l’Assemblée législative de la Chine) n’a jamais promulgué de loi criminalisant le Falun Gong, ce qui signifie que la persécution de la méthode de cultivation et pratique est illégale depuis le début.

Les avocats ont conclu que leurs clients n’auraient de toute façon jamais dû être poursuivis parce qu’ils s’efforcent d’être de bonnes personnes en suivant le principe du Falun Gong, Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Selon les avocats, personne n’était apte à juger leurs clients. Ils ont demandé la récusation des juges et du procureur du ministère public. Le président du tribunal a suspendu l’audience pendant cinq minutes avant de revenir pour annoncer un ajournement immédiat.

Le procureur n’a même pas eu la chance de lire son accusation des pratiquants quand l’audience a été ajournée. Il n’est pas clair si ou quand la cour planifie de juger de nouveau ceux qui sont injustement accusés.

Le procès de courte durée au tribunal du canton de Fumeng le 27 janvier 2015 a vu des centaines de sympathisants attendre à l’extérieur du palais de justice parce qu’ils n’ont pas été autorisés à entrer et voir les accusés, les pratiquants M. Wu Junhe, M. Li Feng et M. Wang Liang.

La demande de l’avocat de la défense pour enlever les chaînes est refusée

Quand le président du tribunal a annoncé que le tribunal était en session, les trois pratiquants qui étaient menottés derrière leur dos et enchaînés, ont été emmenés dans la salle d’audience. La fille de M. Wu Junhe a eu le souffle coupé en voyant que son père semblait avoir vieilli de dix ans en dix mois de détention et que la plupart de ses cheveux étaient devenus gris.

Un des avocats de la défense a demandé à faire enlever les chaînes et les menottes en raison du fait que les accusés étaient innocents jusqu’à ce qu’ils soient déclarés coupables. Quand le président du tribunal a refusé la demande, un autre avocat de la défense a demandé quelle était la raison légale expliquant son refus. Le juge n’a pas répondu, mais plus tard il a ordonné aux huissiers d’enlever les menottes derrière le dos pour les mettre devant.

Des parents et amis qui attendaient ont crié : « Falun Dafa est bon. »

Des centaines de parents et amis des accusés, qui n’ont pas été autorisés à voir le déroulement de la séance de la cour, se sont rassemblés à l’extérieur du palais de justice en espérant les voir pour la première fois depuis plusieurs mois. Les huissiers ont fait ce qu’ils pouvaient pour les bloquer, les tirant et les poussant dehors.

La foule a commencé à chanter à l’unisson : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! Libérez les pratiquants innocents ! » Certains des employés du tribunal et des policiers ont aussi été touchés et ont commencé à se joindre à la foule en chantant : « Dafa est bon ! Dafa est bon ! »

À la fin, le véhicule des policiers du tribunal a reculé dans le garage étroitement surveillé pour prendre les accusés et n’a autorisé personne à les voir.

Traduit de l’anglais au Canada