(Minghui.org) Huit résidents de Changsha, province du Hunan ont été jugés une deuxième fois en février pour avoir intercepté des signaux de télévision dans le but de diffuser des informations sur la persécution du Falun Gong. Leurs avocats, dont un nommé par le tribunal, ont à nouveau défendu leur innocence et exigé leur acquittement.

Les preuves utilisées contre eux consistaient en des articles saisis à leur domicile, y compris des livres de Falun Gong, des dépliants imprimés avec des messages dénonçant la persécution du Falun Gong, des ordinateurs et des imprimantes.

Les avocats ont réitéré qu'il n'y a jamais eu de loi qui criminalise le Falun Gong. Leurs clients ont le droit constitutionnel de pratiquer le Falun Gong et diffuser des informations sur la pratique. En tant que tel, la possession des éléments mentionnés ci-dessus n'enfreint aucune loi.

Sur l'insistance des avocats, le juge a autorisé certaines des « preuves du procureur » à être présentées dans la salle d'audience. Un des avocats a pris un dépliant et l'a lu, et c'était au sujet de la façon dont le Parti communiste chinois persécute le Falun Gong.

Selon le point de vue des avocats, les dépliants démontrent que les pratiquants de Falun Gong sont les victimes et que ce sont ceux qui effectuent la persécution qui devraient être poursuivis. Le procureur a interrompu les avocats de la défense fréquemment, mais a été incapable de réfuter leurs arguments.

Les huit pratiquants sont Yan Hong, Li Xuangang, Guan Dengyang, Zhou Deyuan, Zhang Lingge, Liu Chunxia, Zhang Xinqi et Yao Dahua. Ils ont déjà été jugé le 30 janvier de cette année suite à leur arrestation en mars 2014.

Le dernier procès a eu lieu pendant trois jours, soit du 9 au 11 février, mais le juge s'est de nouveau arrêté juste avant d'émettre un verdict. Il a annoncé qu'une nouvelle session aurait lieu plus tard.

Traduit de l'anglais au Canada