(Minghui.org) En l'espace de neuf jours, entre le 28 mai et le 5 juin, 868 pratiquants de Falun Gong en Chine et les membres de leur famille ont déposé des accusations criminelles contre l'ancien dirigeant chinois, Jiang Zemin, pour avoir donné l'ordre de réprimer brutalement le Falun Gong, et d'emprisonner et torturer les pratiquants de Falun Gong.
Les plaintes accusent Jiang, entre autres crimes, d'emprisonnement illégal, de privation pour les citoyens du droit constitutionnel à la liberté de croyance, d'abus de pouvoir. Les pratiquants recherchent à la fois une poursuite au criminel de l'ancien dictateur et une compensation pour des pertes financières.
Jiang a initié la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999 et créé une agence extralégale (le Bureau 610) avec le pouvoir d'outrepasser la police et les organes judiciaires sous l'exercice de sa directive. Au cours des 16 dernières années, il est confirmé que plus de 3 800 pratiquants de Falun Gong ont été torturés à mort. Le bilan réel est probablement plus élevé, parce qu'une telle information est étroitement censurée en Chine.
Le nombre de plaignants a augmenté de 232 à la fin de mai à 394 le 1er juin passant à 539 le 2 juin et atteignant 868 le 5 juin. Le nombre de plaintes devrait augmenter. Jusqu'à présent, les plaintes ont été déposées dans 27 des 31 provinces et municipalités en Chine, dont 209 dans la province du Hebei, le nombre le plus élevé.
Les plaignants viennent de tous les milieux de vie, y compris des hommes d'affaires, des enseignants, des ingénieurs, des ouvriers, des agriculteurs, des médecins, des représentants des autorités et des responsables militaires. Le plus jeune est âgé de 19 ans, Nie Weijian, de la province du Jilin et, la plus âgée a 93 ans, Xie Shumei, de la province du Shandong.
Entre le 28 mai et le 5 juin, 868 plaignants de 27 provinces et municipalités ont déposé des plaintes au criminel contre l'ancien dictateur Jiang Zemin.
Des membres de familles des plaignants ont été torturés à mort et d'autres sont paralysés des suites de la torture. Les actes d'accusation exposent en détail les arrestations illégales, les condamnations aux travaux forcés et les conditions épouvantables dans lesquelles les pratiquants de Falun Gong ont été emprisonnés, torturés et se sont faits extorqués de l'argent et des biens. Les employeurs de certains pratiquants ont été contraints par les autorités locales de les licencier, rendant les pratiquants incapables de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
Parmi les 324 plaignants qui ont envoyé leurs plaintes au site Minghui entre le 3 juin et le 5 juin :
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41 % (134 personnes) ont été incarcérées dans des camps de travaux forcés.
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36 % (117) ont été torturées dans des centres de lavage de cerveau.
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15 % (49) ont été jugées et condamnées.
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48 % (157) ont été torturées, y compris battues et blessées, électrocutées, gavées et privées de sommeil.
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71 % (230) ont subi des pertes financières à cause de l'extorsion et des amendes.
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82 % (265) ont été arrêtées et détenues dans des centres de détention.
Des comptes rendus répandus de torture
À Qingdao, une pratiquante de Falun Gong, Mme Han Zhengmei, et six membres de sa famille ont depuis 1999 été persécutés d'une façon ou d'une autre. Son mari, M. Liu Hongji, a été torturé à mort pour avoir pratiqué le Falun Gong. Sa fille aînée, Mme Liu Xiuzhen, a été emprisonnée deux fois pour sa pratique et purge encore sa seconde peine en prison. Son petit-fils, M. Yang Naijian, purge six ans dans la prison de Jinan. Sa deuxième fille, Mme Liu Xiufang, a été internée dans un hôpital psychiatrique. Son beau-fils, M. Yuan Shaohua, a été emprisonné pendant quatre ans pour sa pratique du Falun Gong.
Mme Ren Shirong de Jilin, province du Jilin, a écrit dans sa plainte : « Mon mari a été envoyé au camp de travaux forcés de Shuangxilong et il a été torturé. Cinq gardes l'ont électrocuté avec des matraques électriques sur des régions sensibles, dont la bouche, la tête, la poitrine et le bas du corps. Ils l'ont battu avec des matraques en caoutchouc, meurtrissant tout son corps. Sa pression artérielle systolique a grimpé à 200 mmHg. »
M. Wang Zhihai de Pingchang, province du Sichuan, a déclaré : « J'ai été emprisonné plusieurs fois dans des centres de lavage de cerveau, dans des camps de travaux forcés et des centres de détention pour un total de quatre années. Mon épouse, Duan Shiqiong, a été emprisonnée et torturée, ce qui a mené à sa mort suite à de nombreuses défaillances d'organes. Nous n'avons pas pu obtenir son corps au cours des 12 dernières années. Les policiers de la Division de la sécurité intérieure ne font que nous harceler. »
M. Huang Huajie du Guangdong travaillait au Bureau des terres et des ressources dans la province du Guangdong. Il a été envoyé au camp de travaux forcés de Sanshui, le 15 janvier 2002, pour deux ans. En novembre 2004, il a été condamné à six ans dans la prison de Meizhou, où il a été brutalement battu et torturé. Un passage à tabac lui a provoqué une hémorragie cérébrale. Dans un autre incident, il a dû avoir huit points de suture à la tête. Il a aussi été électrocuté avec des matraques électriques, a reçu des injections de substances inconnues et a été privé de sommeil.
M. Wang Yuefa, un pratiquant de Falun Gong de Chengdu dans la province du Sichuan, a été continuellement envoyé à des sessions de lavage de cerveau et licencié de son travail en tant que gérant associé dans un atelier de réparation pour China Railway Group. Il a été condamné à 10 ans de prison et deux ans plus tard à un camp de travaux forcés où sa santé s'est détériorée. Comme Wang et son épouse ont été emprisonnés pendant si longtemps et que leur famille n'avait aucun revenu, leur fille a eu une enfance très difficile. La belle-mère de M. Wang est décédée dans la misère. Leurs pertes financières en lien direct avec la persécution est d'environ 300 000 yuans (environ 48 300 dollars américains).
Mme Tang Rong, une institutrice de Chongqing au nord-est de la Chine, a été envoyée dans un camp de travaux forcés pendant trois ans pour sa pratique du Falun Gong. En plus d'être forcée à faire des travaux forcés dans le camp, les gardes et les détenus l'ont maltraitée et invectivée. Ils l'ont forcée à se tenir debout et parfois à courir pendant longtemps. Ils l'ont privée de sommeil pendant des jours. Après sa libération, son école ne l'a pas réintégrée. Elle n'a plus eu de revenu et n'a pas pu obtenir un emploi, parce qu'elle n'avait plus sa carte d'identité émise par les autorités laquelle avait été confisquée.
La plupart des plaignants ont décrit dans leur poursuite comment ils avaient bénéficié physiquement et mentalement de la pratique du Falun Gong.
Par exemple, Ma Zhongbo, âgée de 43 ans, du canton de Binxian, dans la province du Heilongjiang a écrit : « Après avoir eu une grave nécrose de la tête du fémur en 1998, ma famille a dû vendre notre maison pour payer mes dépenses médicales. Malgré le traitement, ma situation s'est détériorée jusqu'au point où je ne pouvais plus que ramper. »
« La douleur de mes os m'a occasionné de nombreuses nuits blanches. Pire encore, la douleur était non seulement présente dans mes jambes, mais aussi affectait mes bras et mon torse. Je ne pouvais rien tenir et j'avais même besoin d'aide pour manger et boire. C'était difficile pour moi d'accepter d'être handicapée alors que je n'avais qu'une vingtaine d'années. »
« Pendant le Nouvel An chinois de 1999, ma grand-mère âgée de 80 ans m'a dit : ''Viens et pratique le Falun Gong avec moi. C'est miraculeux''. Elle m'a donné un exemplaire du livre Zhuan Falun. »
« J'ai fini de lire le Zhuan Falun en deux jours et je me suis jointe au groupe qui faisait les exercices près de la maison de ma grand-mère. Quatre jours plus tard, après avoir commencé à pratiquer, j'étais capable de marcher. J'ai ri et j'ai crié : ''Je vais très bien ! Je n'ai plus mal ! Je me sens bien !'' Toute ma famille qui habitait avec ma grand-mère était sous le choc. Je les ai entendus dire : ''Est-ce possible ? Est-ce que nous rêvons ?'' »
Cependant Mme Ma, dont la vie avait été renouvelée par le Falun Gong, a été cruellement torturée pendant la persécution. Elle a été envoyée au camp de travaux forcés de Wanjia, en 2000, où elle a été battue, suspendue dans les airs et privée de sommeil pendant neuf jours. Elle s'est retrouvée avec des plaies purulentes aux jambes et aux pieds.
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Traduit de l'anglais au Canada
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