(Minghui.org) Taïwan a officiellement interdit le tourisme de transplantation. Les législateurs ont amendé la Loi sur la transplantation d'organes humains de Taïwan le 12 juin 2015, interdisant la vente illégales d'organes.

La Loi stipule en outre que les patients qui reçoivent des greffes d'organes à l'étranger doivent fournir une preuve légale de la source des organes, afin d'être admissible aux soins médicaux à Taïwan.

Organes prélevés sur des prisonniers d'opinion

Mme Theresa Chu, la porte-parole de l'équipe juridique des droits de l'homme du Falun Gong, a dit qu'en imposant des sanctions au criminel pour le commerce d'organes, il est ainsi interdit aux Taïwanais de se rendre en Chine pour des greffes d'organes.

En Chine, la plupart des organes sont prélevés sur des prisonniers d'opinion vivants, pour la plupart des pratiquants de Falun Gong persécutés en Chine. La Loi empêche aussi les Taïwanais de recevoir des organes provenant de sources inconnues et assure que l'organe est médicalement sûr.

Mme Chu a grandement applaudi l'amendement . Elle a dit qu'il va empêcher les gens de devenir complice dans le commerce des prélèvements forcés d'organes en allant en Chine pour un organe.

« En dépit de cette résolution, les pratiquants de Falun Gong en Chine sont toujours confrontés au danger de se faire prélever leurs organes. Ils sont la plus grande source du bassin d'organes du régime chinois », a déclaré Mme Chu.

Législation taïwanaise

Selon Wang Jin-Pung, président du Yuan législatif de Taïwan, la Loi stipule que les organes doivent être fournis ou reçus sans aucune forme de compensation monétaire [gratuitement]. Si ceux qui achètent des greffes d'organes à l'étranger sont reconnus coupables d'avoir reçu une transplantation illégale d'organe, la peine maximale est de cinq ans, de plus Taïwan impose une amende de pas moins de 1 500 000 NTD (New Taïwan Dollars, environ 49 000 $ US) à l'accusé. En outre, les médecins impliqués dans la transplantation d'organes illégaux pourraient perdre leur licence.

Les membres du Yuan législatif de Taïwan sont élus pour un mandat de trois ans. Leur rôle législatif consiste à adopter des lois et superviser l'administration de Taïwan.

Wang Jin-Pung, président du Yuan législatif, adopte l'amendement à la Loi sur la transplantation d'organes humains.

Les législateurs appuient l'amendement

Les législatrices de différents partis politiques Yu Mei-nu (à gauche), Hsu Shao-ping (au milieu) et Tien Chiu-chin soutiennent l'amendement pour interdire les prélèvements d'organes.

La législatrice Yu Mei-nu du Parti démocrate-progressiste a dit que le régime chinois est activement impliqué dans le trafic d'organes, qui dépend lourdement des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants.

« Nous espérons dissuader efficacement le trafic d'organes et ses ventes avec cet amendement », a dit Yu.

Le législateur Hsu Shao-ping du Kuomintang, un parti politique chinois qui a régné sur la Chine de 1927 à 1948 et qui existe toujours à Taïwan, a fait remarquer que les transplantations d'organes humains est un problème éthique grave dans le domaine médical et est une préoccupation des droits de l'homme à l'échelle internationale.

« Ceux qui prélèvent des organes sur des personnes vivantes et les vendent pour du profit commettent un crime contre l'humanité selon le droit pénal international », a déclaré Hsu.

« La Loi interdit clairement le trafic, la vente et le tourisme de transplantation d'organes - et prévoit des sanctions. Elle interdit aussi l'utilisation d'organes des condamnés à mort. Les règlements de la transplantation d'organes de Taïwan ont atteint des standards internationaux », a déclaré Tien Chiu-chin, membre législatif taïwanais du Parti démocrate progressiste (DDP) et parrain de la résolution. »

Traduit de l'anglais au Canada