(Minghui.org) J'ai 63 ans et j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Je crois fermement en le Maître et en le Fa et je fais de mon mieux pour bien faire les trois choses. Je voudrais partager mes expériences de sauver les êtres.

J'avais entendu d'autres pratiquants dire qu'il n'y avait aucun pratiquant dans deux villages éloignés près de ma ville. Cela signifiait que les gens là-bas ne savaient pas grand-chose à propos du Falun Gong et que certains devaient avoir une mauvaise attitude à ce sujet. J'ai décidé d'y aller pour clarifier les faits.

Au début, je voulais y aller avec un autre pratiquant, mais il pensait que c'était trop loin et qu'il était trop difficile de s'y rendre. Je savais que le Maître voulait que j'élimine mon attachement à dépendre des autres, j'ai donc préparé les dépliants d'information et j'y suis allé seul.

« N'enlevez pas les affiches même si on vous paie en or »

Quand je suis arrivé, j'ai distribué de petits livrets de porte en porte, puis j'ai placé des affiches sur les murs et les poteaux dans les espaces publics. Je l'ai fait pendant la journée.

Dans certains villages, il y a des gens qui sont assignés spécifiquement à supprimer les informations sur le Falun Gong et la persécution. Dès que je posais une affiche et que je m'éloignais, je voyais quelqu'un l'enlever. Je lui ai dit : « Comment pouvez-vous enlever cette information qui pourrait vous sauver la vie ? Vous ne devez absolument pas le faire. »

Il a répondu : « Le secrétaire du Parti du faubourg m'a dit de le faire. C'est comme un travail bénévole. » J'ai dit : « Vous ne devriez pas le faire même s'il vous payait en or. Vous ne pouvez pas acheter votre vie avec une somme d'argent. » Je lui ai parlé du Falun Gong, du Parti communiste chinois (PCC) pervers et des faits sur la persécution. Il a compris et a dit qu'il ne le ferait jamais plus.

Au cours des dernières années, j'ai distribué des dépliants à presque tous les domiciles de ces deux faubourgs. Ceci m'a ouvert la voie pour leur expliquer les faits directement et les aider à quitter le PCC.

« Je viens vous apporter la chance »

Un autre pratiquant m'a rejoint récemment pour clarifier les faits dans ces deux faubourgs. Nous avons commencé dans le village le plus éloigné et avons parlé à tout le monde que nous avons rencontré. Quand ils comprenaient et acceptaient de démissionner du PCC, nous leur donnions une amulette, un livret avec plus d'informations et un DVD de Shen Yun. S'ils ne comprenaient pas tout à fait, nous leur donnions seulement une amulette et un DVD de Shen Yun.

Il y avait très peu de gens dehors en hiver, alors nous sommes allés de porte en porte livrer des calendriers de table pour clarifier les faits. Lorsque nous frappions, la plupart des gens demandaient : « Qui est-ce? » Je répondais : « C'est moi. Je viens vous apporter la chance. » La plupart des gens dans les zones rurales croient toujours dans les divinités et ils ouvraient rapidement la porte pour nous accueillir.

Je disais quelque chose comme : « Madame, c'est presque le Nouvel An chinois. Voici un calendrier pour vous. J'espère qu'il vous apportera la chance à vous et à votre famille ! » La plupart étaient heureux de l'accepter. Je continuais : « Je vois que vous et votre famille êtes tous de bonnes personnes. Savez-vous comment quitter le PCC ? » La plupart des gens ne savaient pas et demandaient à en savoir plus à ce sujet.

Je leur expliquais : « Quitter le PCC veut dire quitter le Parti, la Ligue de la jeunesse et les Jeunes pionniers. Le PCC est corrompu et les fonctionnaires ne se soucient pas du tout des gens ordinaires. Tout ce qu'ils font est d'initier des mouvements qui tuent les gens. Les divinités sont en colère devant un tel comportement et ils l’élimineront bientôt. Mais beaucoup de gens ont adhéré au Parti. »

« Pour éviter d'être impliqué avec lui, les divinités ont tracé une ligne et nous donne une chance. Ceux qui démissionnent se placent du côté sûr de la ligne. Ceux qui ne démissionnent pas seront de l'autre côté et souffriront. Vous n'avez pas à dépenser d'argent, mais quitter le Parti vous sauvera la vie. » La plupart des gens acceptaient alors de démissionner.

Beaucoup de gens étaient très reconnaissants et certains nous ont même offert de rester pour un repas, mais nous allions toujours directement au domicile suivant.

« S'il vous plaît revenez souvent »

Dans une maison, j'ai dit à l'homme qui a répondu à la porte : « Nous sommes là pour vous apporter la chance. C'est presque le Nouvel An chinois. Voici un calendrier. Avez-vous entendu parler de démissionner du PCC ? » Il s'est immédiatement mis en colère et a dit : « Savez-vous qui je suis ? Je suis le secrétaire de Parti du faubourg. Comment osez-vous me parler de ça ! »

J'ai dit : « Vous êtes exactement la personne que je cherche. Vous devez avoir de la vertu pour être devenu un fonctionnaire et je vois que vous êtes très compétent. Mais, vous ne voudriez pas être laissé de côté quand il s'agit de connaître les faits. Si vous quittez le PCC, vous serez en sécurité. Sinon, vous serez vraiment en danger et allez souffrir. Comment puis-je ne pas vous en parler ? »

Il avait l'air un peu inquiet et nous a demandé d'entrer. Il nous a posé des questions. Nous lui avons répondu et expliqué ce qu'est le Falun Gong et la nature perverse du PCC. À la fin, il a dit : « Je comprends maintenant. S'il vous plaît, aidez-moi, ma femme et mes enfants à quitter le PCC ! Vous êtes maintenant mon ami. S'il vous plaît, revenez souvent ! »

Nous sommes vraiment devenus amis. Plus tard, je suis allé aux bureaux du faubourg pour clarifier les faits aux autres fonctionnaires et plusieurs ont quitté le PCC. Cela a aidé à clarifier les faits plus facilement dans le village.

« Heureusement que je suis revenu »

Il y avait aussi des moments où les choses n'allaient pas si bien. Un matin, nous avons frappé à une porte et un homme âgé est sorti. Il ne voulait rien entendre et m'a invectivé. Il voulait me chasser et a même ramassé un bâton pour nous menacer.

J'ai souri et je suis parti, en disant : « Je suis venu de loin juste pour vous sauver. Je ne suis pas ici pour vous prendre quoi que ce soit. Pourquoi voudriez-vous me frapper ? »

Puis j'ai pensé : « Je ne peux pas partir comme ça. Non seulement il ne sera pas sauvé, mais il accumulerait du karma. Je devrais retourner. » Je suis donc retourné et j'ai dit : « Allez-y, frappez-moi si cela vous fait du bien. »

Il a ri et a dit : « Je ne vais pas vous frapper. Allez, dites-moi ce que vous voulez me dire. » Je lui ai clarifié les faits. À la fin, il a dit : « Puisque vous avez dit que c'est bon pour moi, je vais démissionner. Je suis un membre du Parti et je vais vous donner mon vrai nom. » J'étais très heureux et j'ai pensé : « Il a de la chance que je sois revenu ! Sinon, cet homme aurait perdu l'occasion qu'il attendait ! »

Je suis allé dans presque tous les domiciles de ces villages. La plupart du temps, j'ai pu aider environ 60 ou 70 personnes à quitter le PCC par jour. Le plus grand nombre était 96 personnes en une seule journée et le plus petit, un peu plus de 30. Bien sûr, je ne le fais pas pour la quantité, je veux juste sauver les êtres.

Certains pratiquants m'ont dit : « Il fait tellement chaud en été et si froid en hiver. Tu souffres tellement en voyageant aussi loin. » Je répond : « Je n'ai ni froid ni chaud. En chemin pour sauver les gens, je me sens toujours pareil quelle que soit la météo. C'est comme si la température n'a aucun effet sur moi. » Je sais que c'est parce que le Maître prend soin de moi. Merci Maître !

Je me rends compte que j'ai encore beaucoup d'attachements, tels que l'exaltation, la mentalité de me faire valoir et le pire est une peur profondément cachée. Chaque fois qu'ils sont exposés, je cherche à les éliminer. Je vais bien étudier le Fa, cultiver diligemment, bien faire les trois choses, remplir ma mission et retourner à mon foyer d'origine avec le Maître.

Traduit de l'anglais au Canada