(Minghui.org) Depuis le mois de mai de cette année, plus de 60 000 Chinois ont déposé des plaintes pénales contre Jiang Zemin, l'ancien chef du Parti communiste chinois, pour avoir lancé et ordonné la persécution du Falun Gong. Les plaintes pénales ont attiré beaucoup d'attention en Australie, surtout après le reportage du 7 juillet par l'Australian Associated Press, qui a été republié par les médias grand public en Australie.

Le 9 juillet, Joe Bullock, Sénateur du Parti travailliste pour l'Australie-Occidentale, a commenté sur la vague de plaintes dans un interview avec un correspondant Minghui.

Joe Bullock, sénateur du Parti travailliste pou l'Australie-Occidentale au Parlement Australien

M. Bullock a dit : « Alors que le futur économique de l'Australie est maintenant, plus que jamais auparavant, lié à la prospérité et le progrès de la Chine, il n'est pas permis que les considérations économiques nous distraient d'une considération objective du bilan humanitaire de la Chine depuis l'ascension communiste, ni de l'efficacité des efforts actuels qui ont été établis afin de redresser quelques-unes des mauvaises habitudes de la nation dans le passé. »

En tant que défenseur de la démocratie en Chine, le 7 juillet, M. Bullock a rencontré David Matas, un avocat des droits de l'homme du Canada et enquêteur indépendant sur les prélèvements d'organes approuvés par l'État chinois, et il a été horrifié par les faits sur les prélèvements d'organes sur des prisonniers d'opinion, dont la majorité sont des pratiquants de Falun Gong.

Pendant l'interview du 9 juillet, M. Bullock a mentionné ce crime. « Des purges régulières et l'emprisonnement de groupes d'opposants ont caractérisé la politique chinoise au cours des 60 dernières années, mais les preuves, plus récemment, de la pratique des prélèvements forcés d'organes sur des prisonniers politiques afin d'approvisionner l'horrible commerce du tourisme de transplantation constitue une nouvelle bassesse concernant le traitement des personnes perçues comme étant des dissidents. »

Par rapport à la nouvelle Loi chinoise, qui permet à tout citoyen d'être plaignants dans les affaires pénales et ouvre la porte aux poursuites en justice contre Jiang Zemin, Bullock a fait avec précaution des commentaires positifs.

« Sous l'actuel responsable de la Chine, il semble y avoir un bon état de préparation pour abandonner le voile de secret, faire la lumière sur cette pratique inadmissible et traduire les auteurs en justice. Le torrent de plaintes qui ont été déposées contre l'ancien responsable Jiang Zemin dans ce contexte est le témoignage d'une nouvelle approche destinée à redresser les péchés du passé. »

Historique

En 1999, Jiang Zemin, en tant que chef du Parti communiste chinois, a contourné l'autorité des autres membres du Comité permanent du Politbureau et a lancé la violente répression du Falun Gong.

La persécution a mené à la mort de milliers de pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Davantage ont été torturés pour leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable pour la mise en œuvre et la continuation de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a établi un organe de sécurité extralégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation outrepasse les forces de police et le système judiciaire afin d'exécuter les directives de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

Traduit de l'anglais en Belgique