(Minghui.org) Un total de 504 pratiquants de Falun Gong, de la ville de Linghai, province du Liaoning, ont déposé des plaintes au criminel contre Jiang Zemin entre le 27 mai et le 12 août 2015, suivant les rapports compilés par le site Internet Minghui.

Les pratiquants accusent l'ancien dictateur chinois d'avoir initié la brutale répression du Falun Gong et ils le tiennent responsable pour les épouvantables souffrances qu'il leur a infligées par sa campagne [d'éradication]. Les plaintes au criminel ont été postées à la Cour suprême du Peuple et au Parquet suprême du Peuple.

Entre la fin mai et le 13 août, le site Internet Minghui a reçu des copies des plaintes au criminel déposées par 146 883 pratiquants du Falun Gong et les membres de leur famille, contre Jiang Zemin, qui a instauré la persécution du Falun Gong en 1999. Dans la semaine du 7 au 13 août, un total de 10 820 causes ont été déposées contre Jiang.

Simplement pour avoir refusé d'abandonner leur croyance, les pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés, détenus, torturés et leurs maisons ont été saccagées et leurs biens personnels ont été confisqués par les autorités communistes. Plusieurs aussi ont vu leurs familles impliquées pour leur croyance, tandis que certains ont été forcés de payer de fortes amendes.

Voici le profil de quelques-uns de ces pratiquants de la ville de Linghai, province du Liaoning :

Tôt le matin du 6 juillet 2011, la police est entrée par effraction chez Mme Niu Jiqiu et l'a emmenée au centre de détention de Jinzhou, après avoir mis à sac son logement. Elle a été battue et forcée de faire du travail manuel. Plus tard elle a été condamnée à trois ans et sept mois à la prison pour femmes du Shenyang, où elle a été soumise à une torture cruelle.

« La policière Guo Xu m'a fait subir des électrochocs dans mon dos avec une matraque électrique. C'était très douloureux. Après cela, elle a donné l'ordre à deux détenues de me tenir renversée, la tête en bas, pendant plusieurs minutes. Elle a commencé à me frapper au visage avec les semelles de ses chaussures jusqu'à ce qu'elle fut épuisée. Elle a alors dit aux détenues de m'attacher et de bourrer ma bouche avec un torchon sale. Elles m'ont frappée à coups de poing et à coups de pieds.

« J'avais des contusions autour des yeux qui ont commencé à saigner. Mes globes oculaires me faisaient très mal et des larmes ont commencé à couler sur mon visage... Même aujourd'hui, les cicatrices des chocs électriques sont encore visibles sur mon dos. Mon corps me fait encore mal et je ne peux plus voir les choses clairement », a écrit Mme Niu, dans sa plainte pénale.

Une professeur de 75 ans à la retraite a été battue

Mme Dong Yajun a été emmenée au poste de police de Linghai, le 12 septembre 2001. Plus tôt, la police était entrée par effraction chez elle et avait tout saccagé quand son mari et elle étaient absents. Les policiers l'ont frappée à coups de poing et à coups de pied et lui ont attaché les bras derrière le dos.

Le lendemain, la police l'a conduite au bureau d'un centre de détention, où l'un d'entre eux a commencé à lui frapper les fesses avec une planche de bois d'un mètre de long, lui demandant de lui dire où elle s'était procuré ses documents de Falun Gong. Elle a refusé de répondre. La police a continué à la frapper jusqu'à ce qu'elle perde connaissance.

Mme Dong a été détenue pendant 15 jours et a été libérée seulement après que la police ait extorqué 3 000 yuans à sa famille.

Un couple est envoyé en prison et en camp de travaux forcés

Mme Ren Guixia du bourg de Jincheng à Linghai a été illégalement détenue huit fois. La dernière fois a eu lieu le 25 février 2008, quand la police est entrée par effraction dans sa maison, le matin et les a arrêtés, son mari et elle. Les policiers se sont emparés de 20 000 yuans en espèces.

Le couple a été détenu au centre de détention de Linghai pendant deux mois avant d'être envoyé au centre de détention de Jinzhou, où ils ont été détenus pendant encore deux mois.

Le 12 mai 2008, Mme Ren a été condamnée à trois ans à la prison pour femmes du Shenyang. Auparavant, son mari a été condamné à deux ans de travaux forcés et envoyé au camp de travaux forcés de Jinzhou.

Mme Ren a été abusée en prison si méchamment qu'elle a été envoyée à l'hôpital de la prison plusieurs fois pour traitements d'urgence. Elle a été libérée sous la garantie d'avoir un traitement médical le 7 décembre 2009, quand sa vie était en grand danger.

Une famille de cinq personnes envoyée en prison et en camp de travail

Mme Li Jinqiu et quatre membres de sa famille ont été arrêtés le 13 septembre 2009. Les policiers ont trompé Mme Li et son mari pour qu'ils leur ouvrent la porte et ils ont arrêté le couple. Leur fils Zhang Lei a aussi été arrêté à son travail ce matin-là. Dans l'après-midi, la belle-fille de Mme Li et sa mère ont aussi été arrêtées chez elles.

Le fils de Mme Li a été plus tard condamné à cinq ans de prison ; le reste de la famille a été détenu au camp de travaux forcés de Masanjia pendant une année.

« Le 27 novembre, j'ai été torturée par un groupe de gardiens. Ils ont attaché un de mes pieds à un radiateur et ont poussé mon autre jambe à l'opposé vers le haut. C'était très douloureux. Puis ils ont écarté mes jambes dans des directions opposées. J'ai senti comme si mes hanches étaient déchirées de part et d'autre, dans une douleur insupportable. Je me suis presqu'évanouie », a raconté Mme Li au sujet de ses souffrances, dans sa plainte pénale.

« Mes jambes se sont déformées et j'étais très faible après la torture, tout mon corps était recouvert d'ecchymoses. Je ne pouvais pas marcher et je devais me tenir aux murs de ma cellule. Vers 4 h, on est venu me chercher pour plus de torture... »

Un homme âgé, battu et condamné à trois ans de travaux forcés

M. Zhang Yu'an, 69 ans, vient du bourg de Jianye de la ville de Linghai. La police est entrée par effraction chez lui le 20 juillet 2002, l'a arrêté et a pillé sa maison. Il a été battu avec des tubes en nylon jusqu'à ce que sa peau soit noire et bleue.

Deux semaines plus tard, M. Zhang a été condamné à trois ans de travaux forcés au camp de travail de Jinzhou parce qu'il avait en sa possession quatre images du Falun et deux livres de Falun Gong.

Dans le camp de travail, les pratiquants ont été privés de nourriture, d'eau, de sommeil et même de l'usage des toilettes, parce qu'ils refusaient de renoncer à leur croyance. Quand M. Zhang a déclaré que les déclarations qu'il avait été forcé d'écrire, étaient nulles et non avenues, un policier l'a frappé sur le dessus de la tête avec une planche en bois. Les bosses qui sont apparues sont encore visibles aujourd'hui.

Une personne de 61 ans soumise à un lavage de cerveau

Mme Li Yuxia est âgée de 61 ans. Un jour en juin 2004, les agents du Bureau 610 sont venus chez elle. Quand elle a refusé d'ouvrir la porte, ils ont apporté une grue portative, ont brisé ses fenêtres et l'ont arrêtée. Elle a été emmenée directement au centre de lavage de cerveau de Fushun, où les autorités ont essayé de la forcer à abandonner la pratique du Falun Gong et à injurier le fondateur de la pratique.

Mme Li n'a reçu qu'un peu de nourriture tous les jours et a été privée de sommeil pendant la nuit. Quand elle a été libérée un mois plus tard, sa santé s'était détériorée et elle a développé des symptômes d'insomnie et de schizophrénie, ce qui lui a causé d'énormes souffrances pendant presque dix ans.

En plus des pratiquants mentionnés ci-dessus, les personnes suivantes ont aussi déposé des plaintes pénales :

M. Li Jie (李杰) du bourg de Dalinghe a été condamné à trois ans de travaux forcés. Ma Jingchun (马景春), âgé de 75 ans, a été détenu et on lui a extorqué 2 000 yuan. M. Cheng Peixin (程 培 新), âgé de 62 ans, a été arrêté et on lui a saisi plus de 10 000 yuans de biens personnels.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, n'a pas tenu compte des autres membres du comité permanent du Politburo et il instaurait la violente répression du Falun Gong.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des 16 dernières années. Davantage ont été torturés pour leur croyance et ont même été tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la création et la continuation de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé une organisation de sécurité extrajudiciaire, le Bureau 610, le 10 juin 1999. L'organisation outrepasse les forces policières et le système judiciaire dans l'exercice de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l'anglais au Canada