(Minghui.org) Ma famille m'a dit que les membres du personnel du comité de quartier étaient passés et avaient demandé à me voir. Ils ont laissé un numéro de téléphone pour que je les rappelle. J'ai pensé que cela se produisait parce que j'avais déposé une plainte contre Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste chinois qui a lancé la persécution du Falun Gong.

Je me suis calmé et j'ai fait le tri de mes pensées. Ma première pensée a été que je n'avais rien fait de mal et d'illégal et que je n'avais rien à craindre. J'ai compris que j'avais une excellente occasion de leur parler du Falun Gong et de la persécution.

Cependant, ils avaient laissé un numéro de téléphone hors service, donc j'ai décidé de me rendre au bureau du comité. On m'a dit d'aller voir le directeur.

Une discussion candide au sujet du Falun Gong

Le directeur semblait surpris de me voir et a demandé à une jeune employée qui l'avait accompagné chez moi de se joindre à la réunion. Je leur ai immédiatement demandé pourquoi ils voulaient me voir. Il semblait hésiter à parler et a ensuite demandé si j'avais récemment signé des documents.

« Je n'ai rien signé sauf une poursuite déposée contre Jiang Zemin », lui ai-je répondu. Il a écarquillé les yeux. J'ai alors parlé de la persécution et des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants, des crimes que Jiang a initié. Le directeur a refusé de me croire, disant que je n'avais pas été témoin de ces crimes.

C'était l'occasion de parler de ce dont j'avais été témoin. Quand j'ai été détenu un hiver, j'ai été enfermé dans une cellule avec une fille de 18 ans. La jeune fille a été emmenée quelque part par la police et est revenue trois jours plus tard.

La jeune femme m'a dit que la police l'avait battue lors de leur interrogatoire, lui avait ôté son manteau et son pantalon, puis l'avaient emmenée à l'extérieur. Ils l'ont laissée dans la neige pendant toute la nuit. Ils l'ont ensuite traînée pour la ramener dans la salle d'interrogatoire et ont continué à la battre pendant deux autres jours. Elle était couverte de blessures.

« Quel genre de crime cette fille de 18 ans a-t-elle commis pour mériter une telle torture ? » ai-je demandé au directeur. « Juste parce qu'elle a refusé d'abandonner sa croyance en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, la police l'a battue brutalement. Ce phénomène est commun à cause de la persécution de Jiang Zemin contre le Falun Gong ».

Ils voulaient en entendre plus, mais le directeur a été appelé pour une autre réunion. Cependant, la jeune femme m'a invité à parler davantage.

Pas effrayée d'écouter les faits sur le Falun Gong

Je lui ai dit que les pratiquants de Falun Gong respectent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et qu'ils pensent d'abord aux autres. Je lui ai expliqué beaucoup d'autres facettes de la pratique et de la persécution.

Je lui ai alors parlé d'une pratiquante de 70 ans qui est allée sur la place Tiananmen demander justice pour le Falun Gong. Elle a été emmenée et battue par un agent de police. La femme âgée a donné une serviette à l'agent afin qu'il puisse essuyer la sueur de son visage. La jeune femme qui m'écoutait était émue aux larmes.

J'ai également parlé des catastrophes que le Parti communiste chinois (PCC) avait apportés au peuple chinois et de la corruption engendrée par le Parti qui empoisonne le pays. La jeune femme a décidé de se retirer de la Ligue de la jeunesse, l'une des organisations du PCC, et m'a demandé de l'aider.

De nombreux fonctionnaires sur le terrain, tout comme cette employée du comité de quartier, n'ont qu'entendu parler de la propagande du Parti. Si je n'étais pas allé au bureau du comité de quartier à cause de la peur ou d'autres notions humaines, cette jeune employée aurait dû attendre beaucoup plus longtemps avant d'entendre les faits sur le Falun Gong et la persécution.

Traduit de l'anglais au Canada