(Minghui.org) J'ai déposé plainte contre Jiang Zemin devant le Parquet suprême du Peuple, le 31 mai 2015. Comme j'ai trouvé des informations supplémentaires, le 7 juillet, j'ai soumis à nouveau ma plainte au criminel contre Jiang devant le Parquet suprême du Peuple et devant la Cour suprême du Peuple.

Les deux documents ont été reçus et j'ai reçu des accusés de réception. Mon mari m'a téléphoné le 4 août et m'a dit que la police voulait me rencontrer cet après-midi-là, au bureau de la sécurité de mon lieu de travail.

Une mauvaise impression

L'après-midi, un policier du district, le chef adjoint du bureau de la sécurité et mon mari sont venus au bureau de la sécurité et ils ont lu mes plaintes. Le policier m'a demandé où je m'étais procuré mes documents et si j'avais rencontré d'autres personnes ou si j'avais téléchargé des documents depuis Internet. J'ai été un petit peu irritée par cette confrontation, j'ai commencé à avoir une mentalité de compétition avec du ressentiment lors de la conversation et je suis partie avec une très mauvaise impression.

Quand je suis revenue à la maison, mon mari m'a dit qu'il voulait divorcer parce qu'il était effrayé par l'intimidation de la police. J'en ai parlé à un compagnon de cultivation qui m'a aidée à trouver quelques-uns de mes attachements et de mes omissions. Je me suis rendue compte que c'était irresponsable d'avoir écrit des plaintes pénales pour des compagnons de cultivation et que je n'avais pas clarifié suffisamment les faits au sujet du Falun Gong aux membres de ma famille de manière approfondie.

Le policier a violé les dispositions de la loi

Un pratiquant m'a montré l'article de Minghui intitulé « Des citoyens qui déposent des plaintes judiciaires contre Jiang Zemin sont protégés par la loi ». Cela m'a incitée a faire d'autres recherches et j'ai trouvé « Dispositions légales sur la protection des droits des citoyens par le Parquet suprême du Peuple », sur le site Internet du Parquet. Ces documents confirmaient que le policier avait violé mes droits fondamentaux, lors de notre rencontre.

Par exemple, les dispositions légales établissent que le contenu des plaintes et l'identité du plaignant doivent être gardés strictement confidentiels et que l'identité du plaignant ne doit pas être dévoilée au cours des enquêtes. Il est interdit aussi de divulguer ou de transférer des informations pertinentes en rapport avec les plaintes et au sujet du plaignant à son lieu de travail, et il est interdit de montrer les originaux ou des copies de la plainte au cours des enquêtes. Cependant, le policier a montré mes plaintes à mon lieu de travail et les a partagées avec mon patron et mon mari. Il a violé plusieurs règles de cette façon.

« Avec le Maître et le Fa ici, qu'y a-t-il à craindre »

Pour aider les autres pratiquants à comprendre la situation, j'ai fait imprimer l'article de Minghui, j'ai fait des copies des dispositions légales et les leur ai distribuées, et je leur ai raconté ce qui était arrivé.

Des pratiquants ont suggéré que j'aille au poste de police pour clarifier la situation et ainsi je pourrais maitriser et arrêter les persécuteurs, ainsi que leur clarifier les faits à propos du Falun Gong et sauver les gens.

J'avais une certaine anxiété. Je craignais d'irriter les policiers et de subir des représailles. Cependant cette pensée égoïste a disparu avec la pensée droite forte des compagnons de cultivation et leur encouragement. Des pratiquants sont venus avec moi au poste de police pendant que d'autres pratiquants émettaient la pensée droite chez eux.

Une ancienne pratiquante m'a encouragée sur le chemin menant au poste de police. Elle m'a dit de demander de l'aide au Maître, ainsi je dirais seulement ce que j'étais supposée dire et je me tairais à propos des choses que je ne devais pas dire et faire en sorte qu'aucun des individus ou éléments ne soient autorisé à interférer. Je me suis calmée et je me suis dit à moi-même : « Avec le Maître et le Fa ici, qu'y a-t-il à craindre ? »

Une autre visite avec le policier

Mes compagnons de cultivation sont restés dans la voiture à émettre la pensée droite, tandis que j'entrais dans le poste de police et que je rencontrais le policier qui m'avait contactée à mon lieu de travail, avec mon mari.

Je lui ai montré les dispositions de la loi et je lui ai pointé toutes les violations qu'il avait commises et je lui ai dit que ses violations avaient causé de graves conséquences. Je l'ai prévenu que si mon lieu de travail ou mon mari décidait de me nuire d'une façon ou d'une autre, que je déposerais des accusations contre lui.

Il était très méprisant, il a dit qu'il n'avait peur d'aucune accusation contre lui. En outre, il m'a menacée qu'il pouvait m'empêcher de quitter le pays, n'importe quand, et il a dit que j'étais sur la liste des personnes à surveiller.

Il a dit du mal du Falun Gong et m'a dit que je ne pouvais pas parler aux gens au sujet de la cultivation et pratique. Je lui ai dit que la soi-disant politique et les ordres de persécuter le Falun Gong est à court terme, alors que la loi a un pouvoir permanent de poursuivre en justice. Je lui ai dit de ne pas violer la loi en suivant les soi-disant ordres, puisqu'il devrait endosser la responsabilité de tous ses actes à la fin.

Il semblait avoir accepté mon dernier point, mais il a encore dit qu'il pouvait toujours faire ce qu'il voulait et qu'il ne s'en souciait pas.

Le redressement

J'ai expliqué au policier la signification de déposer des accusations contre Jiang et que son travail consistait à vérifier les informations et non pas à déclarer que les plaintes pénales avaient été rejetées, comme l'ordonnait son supérieur. J'ai dit que chaque plainte pénale est puissante.

J'ai aussi utilisé les principes des gens ordinaires et lui ai dit que mis à part utiliser les moyens légaux pour protéger nos droits fondamentaux en tant que citoyens, déposer des accusations montrait notre confiance dans l'administration actuelle aussi bien que dans « l'autorité de la loi ». Quand le nombre de dépôts aura atteint un certain point , ce sera discuté au Congrès du Peuple et, ce sera traité en conséquence. Je lui ai dit que cela appartenait aux hauts fonctionnaires de décider quoi faire – tout ce que nous étions en train de faire était d'exprimer notre désir de justice.

Le policier m'a alors posé des questions au sujet du Falun Gong, y compris pourquoi les pratiquants ne prenaient pas de médicaments, et je lui ai répondu en détail. Je lui ai récité des poèmes du Maître « Être un homme » de Hong Yin et « Offert aux gens de ce monde » de Hong Yin III. En retour, il m'a demandé s'il devrait démissionner du Parti communiste chinois (PCC). J'ai plaisanté en disant que c'était sa « foi » et qu'il avait juré de « croire » dans l'athéisme. Il a nié cela et il a dit qu'il faisait cela seulement comme un travail. J'ai souri. Je crois qu'il a compris la vérité au sujet du Falun Gong et qu'il s'est bien positionné lui-même.

Le policier a téléphoné à mon mari et lui a dit qu'il n'avait rien à craindre. Il a ajouté qu'il appellerait à mon lieu de travail s'ils me faisaient encore des complications, quelles qu'elles soient.

Une percée dans ma cultivation

Lors de notre rencontre, je n'étais pas effrayée ni anxieuse, mais je me sentais détendue. Je savais que c'était parce que ma pensée était droite et que le Maître me renforçait. Je devais passer à travers mes propres obstacles pour sauver la personne en face de moi et les encouragements des pratiquants m'ont beaucoup aidée.

Avec l'aide des compagnons de cultivation et leurs encouragements, j'ai abandonné mes attachements. J'ai compris que déposer des plaintes pénales contre Jiang n'est pas une affaire individuelle ; cela fait partie de l'arrangement de notre estimé et compatissant Maître pour que nous sauvions plus d'êtres pendant le processus.

J'en suis venue à comprendre que la plupart de ceux qui participent dans la persécution ne comprennent pas la vérité. Si nous leur clarifions les faits efficacement et rationnellement, ils seront touchés et comprendront.

Compte tenu de notre compréhension actuelle, mes compagnons de cultivation ont décidé d'écrire une lettre clarifiant la vérité au sujet des accusations contre Jiang et de l'envoyer avec les dispositions de la loi à tous les postes de police ou de leur rendre une visite en personne pour leur rappeler leurs obligations dans cette affaire afin qu'ils puissent être responsables d'eux-mêmes.

Traduit de l'anglais au Canada