(Minghui.org) L’année 2001 a été particulièrement difficile pour M. Zhang Zhiqiang qui purgeait deux ans de travaux forcés pour avoir refusé de renoncer à sa croyance en le Falun Gong. Le Parti communiste chinois a intensifié sa persécution du Falun Gong au mois de mai de cette année-là et a commencé une nouvelle série d’attaques sur les pratiquants emprisonnés.

M. Zhang a été privé de sommeil, battu, pendu par ses menottes et ébouillanté. Ses cicatrices de brûlure à cause de l’eau sont encore visibles quatorze ans plus tard.

Au mois de mai 2001, M. Zhang Zhiqiang a été ébouillanté sur les aisselles. Les cicatrices sont encore évidentes quatorze ans plus tard, lorsque la photo a été prise au mois de juin 2015.

M. Zhang et son épouse, Mme Chen Qing, ont déposé des plaintes criminelles contre Jiang Zemin pour avoir amorcé la persécution de Falun Gong laquelle leur a causé d’énormes souffrances et leur a coûté leur emploi. À un certain moment, Mme Chen a aussi souffert mentalement dû à la persécution impitoyable. Le couple accuse Jiang de crimes contre l’humanité, d’abus de pouvoir, de torture et de génocide.

Le mari : Deux années de détention dans un camp de travaux forcés et de graves tortures

En septembre 1999, lorsque M. Zhang s’est rendu à Pékin faire appel - deux mois après le début de la persécution - les agents de police l’ont arrêté sur la place Tiananmen. Il a été incarcéré au centre de détention de Qijiang à Chongqing.

Alors qu’il était en détention, les fonctionnaires ont extorqué plus de 2 000 yuans à sa famille et ont forcé son employeur à le congédier.

Au mois de décembre 1999, M. Zhang s’est de nouveau rendu à Pékin faire appel. Il a été détenu et forcé à travailler dans un atelier clandestin. Bien que son père ait payé des milliers de yuans pour le faire libérer, les fonctionnaires l’ont envoyé dans un camp de travail un mois plus tard, parce qu’il n’avait toujours pas renoncé à sa croyance.

Au camp de travail, il a été battu, placé en cellule d'isolement et gavé de force. Un an plus tard, lorsque la période de détention est arrivée à terme, les fonctionnaires ont prolongé sa peine d’une autre année.

En 2001, le camp de travaux forcés de Xishanping où M. Zhang était prisonnier a intensifié sa persécution. Une division spéciale a été formée pour maltraiter les pratiquants de Falun Gong et chaque pratiquant était surveillé par deux à quatre détenus 24 heures par jour.

Bien que M. Zhang ait survécu à la torture, un compagnon de cultivation, M. Li Zetao, est mort le 2 juin de cette année-là.

Son épouse : cinq arrestations et finalement la mort de ses deux parents

Mme Chen, une professeure d’école, a été arrêtée cinq fois et sa maison a été saccagée cinq fois après que la persécution a débuté en 1999.

Au mois de décembre 2000, lorsqu’elle s’est rendue à Pékin pour la deuxième fois faire appel, des fonctionnaires l’ont envoyée dans un camp de détention pour un terme d'une année. Là-bas, elle a été humiliée et torturée pendant qu’elle était surveillée 24 heures sur 24 par les détenus. Lorsque l’année s'est terminée, le Bureau 610 du canton l’a gardée au centre de lavage de cerveau pendant près de trois semaines.

Au mois de novembre 2002, les agents de police ont manigancé avec l’employeur de Mme Chen pour l’arrêter de nouveau. Les fonctionnaires l’ont détenue pendant deux semaines et sa mère a dû s’agenouiller devant eux, quémandant que sa fille soit relâchée. Ils ont par la suite forcé Mme Chen à écrire une déclaration garantissant qu’elle ne quitterait pas la ville ni ne s’associerait à d’autres pratiquants.

Le Bureau 610 du canton de Tongnan et les agents de police ont arrêté Mme Chen à son travail en décembre 2003 et l’ont incarcérée dans un centre de lavage de cerveau. Sa mère âgée, malade et presque aveugle suite à s’être tellement inquiétée durant les précédentes détentions de Mme Chen, est venue rendre visite à sa fille et s’est évanouie en la voyant.

Un des agents de police, Cai Gang, a crié cyniquement : « Ne meurs pas ici. Va mourir à l’hôpital ! »

Mme Chen a entrepris une grève de la faim pour protester. Mais les fonctionnaires ont continué de tenter de la forcer à délaisser sa croyance à l’aide de la torture physique, d’humiliations et d’extorsion. Elle s’est enfuie deux semaines plus tard et a été forcée de quitter son domicile avec M. Zhang.

Traumatisée et vaincue par ces incidents, la mère de Mme Chen est devenue paralysée au début de l’année 2005 et est décédée en octobre 2006. Inquiets pour leur sécurité, Mme Chen et son mari n’ont pas osé retourner chez eux pour assister aux funérailles de sa mère.

Mme Chen est devenue dépressive et a commencé à souffrir de phobies après quatre années de vie dans le dénuement. Elle et son mari n’avaient d’autre choix que de retourner chez eux en 2007.

Au mois de janvier 2013, lorsque le père de Mme Chen est tombé par accident et a perdu connaissance, des passants ont appelé les services d’urgence. Selon les témoins, les agents de police lui ont refusé l’aide médicale en temps opportun.

Le père de Mme Chen est décédé le jour même. Les agents de police ont ensuite ordonné une autopsie sans constater la mort et sans le consentement de la famille.

Mme Chen a été informée de ce qui est arrivé à son père et s’est rendue au poste de police local pour demander la cause de la mort.

On lui a répondu : « Pas de droits de l’homme pour le Falun Gong ! »

C'était donc clair pour elle que son père avait été maltraité simplement parce qu’elle était une pratiquante de Falun Gong.

La persécution a coûté au couple leur emploi, leur famille et leur vie telle qu’ils la connaissaient. Maintenant, il désire que justice soit faite.

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l’anglais au Canada