(Minghui.org) Un nombre de policiers dans notre région est devenu réticent à arrêter les pratiquants de Falun Gong qui ont déposé plainte contre Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste chinois, pour le lancement de la persécution de cette pratique de cultivation. Les incidents suivants ont eu lieu en novembre et décembre 2015.

Six policiers quittent le domicile d'une pratiquante

Six policiers sont allés chez une pratiquante dans le district de Xiaohe, ville de Changzhou, pour enquêter sur sa poursuite contre Jiang Zemin. Sans se décourager, la pratiquante a continué la cuisson de son porridge et parlé des avantages de la pratique du Falun Gong.

Les policiers ont continué d'agir comme s’ils allaient l’arrêter. La pratiquante n'a pas eu peur et leur a dit que si elle avait osé poursuivre Jiang Zemin, elle pourrait les poursuivre en justice eux aussi. Puis elle leur a demandé d'écrire leurs noms.

Toujours tournant son porridge, elle s'est retournée. Les policiers avaient disparu.

Un policier du Bureau 610 part les mains vides

Un agent du Bureau 610 de Changzhou et plusieurs policiers sont allés chez un pratiquant. Après avoir écouté le pratiquant lui parler de la bonté du Falun Gong, il a quand même fait le geste de prendre ce pratiquant pour l'emmener au centre de lavage de cerveau du Bureau 610.

Un membre de la famille du pratiquant a attrapé la chemise de l'agent pour l'en empêcher et les autres policiers se sont retirés dans le couloir, à l'exception d'un policier qui est resté avec l'agent.

L'agent du Bureau 610 a demandé au membre de la famille de lâcher sa chemise. Ensuite, lui et le policier sont sortis de la maison. Néanmoins, il n'était pas disposé à abandonner et voulait que le membre de la famille signe un document pour prouver qu'ils étaient allés leur « rendre visite ».

Le membre de la famille a refusé de signer le document et l'agent et les policiers n'ont pas eu d'autre choix que de partir.

« N'y allez pas ! C’est illégal »

Un pratiquant a surpris une conversation entre deux policiers et deux employés de la communauté à Changzhou.

Un des policiers disait à l'autre : « N'y allez pas ! C’est illégal. On dit qu'untel est un traitre (se référant à Jiang Zemin) qui a commis des crimes contre l'humanité. Le groupe qui est persécuté est innocent. Si nous essayons de les arrêter, nous serions ceux qui aident à commettre un crime. »

Historique

En 1999, Jiang Zemin, à la tête du Parti communiste chinois, lançait la répression violente du Falun Gong sans tenir compte des autres membres du comité permanent du Politburo.

La persécution a conduit à la mort de nombreux pratiquants de Falun Gong au cours des seize dernières années. Beaucoup plus auraient été torturés en raison de leur croyance et même tués pour leurs organes. Jiang Zemin est directement responsable de la mise en place et du maintien de la persécution brutale.

Sous sa direction personnelle, le Parti communiste chinois a créé un organe de sécurité illégal, le « Bureau 610 », le 10 juin 1999. L'organisation supplante les forces de police et le système judiciaire dans l'exécution de la directive de Jiang concernant le Falun Gong : ruiner leur réputation, couper leurs ressources financières et les détruire physiquement.

La loi chinoise permet aux citoyens d'être plaignants dans les affaires pénales, et de nombreux pratiquants exercent maintenant ce droit de déposer des plaintes pénales contre l'ancien dictateur.

Traduit de l’anglais au Canada