(Minghui.org) Mme Huang Qian de la ville de Guangzhou dans la province du Guangdong a été jugée à la mi-décembre pour cause « d'utilisation d'une secte pour saper l'application de la loi », une excuse standard utilisée par le régime communiste chinois dans sa persécution des pratiquants de Falun Gong.

L'ancienne employée d’une librairie de Guangzhou a été arrêtée en février 2015 après avoir parlé sur un blog de ses cinq dernières arrestations pour avoir refusé de renoncer à sa croyance en Falun Gong. Intitulés « Mémoires du Goulag », ses messages documentaient la façon dont elle a été à plusieurs reprises arrêtée, détenue et torturée depuis que la persécution du Falun Gong a commencé en 1999.

Les avocats demandent l'acquittement, le procureur recommande une peine de prison

Les deux avocats de Mme Huang ont souligné qu'il n'y avait jamais eu de loi pénalisant le Falun Gong et que la persécution ne reposait sur aucune base juridique depuis le début. En outre, ses messages sur les médias sociaux ne causaient de tort à personne, et gênaient encore moins l'application de la loi.

Les avocats ont également exposé les violations des procédures juridiques commises par la police. Les policiers responsables de l'arrestation n'ont pas montré de mandat lorsqu'ils sont venus arrêter Mme Huang chez elle le 3 février. Au lieu de cela, ils ont signé un mandat le lendemain. Mme Huang a également été torturée dans le centre de détention, lui causant des blessures dans son dos qui se sont ranimées au cours de l'audience de décembre.

Le procureur a ignoré les arguments des avocats et a dit au juge Zou Shifa : « Beaucoup de pratiquants de Falun Gong à travers le pays ont été condamnés à la prison dans des cas similaires. Je recommande entre 3 ans et demi et 7 ans et demi d'emprisonnement. »

Les avocats ont objecté : « Ce sont toutes des condamnations injustes, car la persécution est illégale depuis le début. Nous exigeons l'acquittement pour notre cliente ! »

Le juge Zou, qui a condamné de nombreux pratiquants locaux à la prison, a ajourné l'audience sans prononcer de verdict.

La famille empêchée d'assister au « procès public »

Le procès a eu lieu dans une petite salle du tribunal du district de Haizhu le 15 décembre. Il y avait de nombreux agents en civil devant le palais de justice. Une dame qui a refusé de montrer sa carte d'identité a été embarquée juste avant le début du procès.

Les personnes désirant assister à l'audience ont été priées de demander un laissez-passer la veille du procès, mais beaucoup ne sont pas entrées la salle ne comptant que 16 sièges. Les membres de la famille de Mme Huang ont reçu un appel le 14 décembre, leur demandant de rester chez eux et d'attendre le verdict. Au moment où cet article est écrit, ils étaient toujours sans nouvelle du tribunal quant au sort de leur parente.

Traduit de l'anglais en Europe