(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa avant le début de la persécution en juillet 1999. J'ai depuis vécu de nombreuses épreuves et tribulations dans ma cultivation, et je voudrais en partager quelques-unes avec mes compagnons de cultivation.

Abandonner l'attachement au gain

Mon mari et moi avons déménagé avec ses parents après notre mariage. Ils ont promis que nous hériterions de leur maison après leur mort. Quand nos enfants sont nés, nous avons décidé de déménager dans le sud de la Chine.

La maison de ses parents a été démolie il y a environ deux ans. Ils ont été dédommagés en recevant deux appartements en copropriété. Considérant la promesse de ses parents, les appartements auraient dû nous être donnés, à mon mari et à moi, mais ses parents ont décidé que le frère aîné de mon mari devait les avoir à la place.

Nous avons récemment rendu visite à ses parents et à sa famille dans leurs nouveaux appartements. La famille et les proches de mon mari étaient inquiets que nous fassions des histoires à propos de l'héritage des appartements, car ils nous avaient déjà été promis.

Je leur ai dit : « Je pratique le Falun Dafa. Mon Maître nous dit de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Par conséquent, je ne ferai pas d'histoires à propos de l'héritage des appartements. » Ils étaient tous surpris et soulagés. L'un des proches de mon mari a dit : « Seuls les pratiquants de Falun Dafa se comportent comme ça. »

Transcender la sentimentalité

Nous avons décidé de construire notre propre maison quand nous sommes retournés dans le sud. Ma mère a accepté d'être requérante pour la construction de la maison, et a dit qu'elle nous transférerait les droits de la maison quand elle serait terminée. Cependant, elle a changé d'idée une fois que le certificat de propriété a été émis.

Elle a demandé à ce qu'elle soit la seule propriétaire de la maison, et a dit que la maison était à elle à juste titre car elle nous avait prêté 20 000 yuans (environ 3000$ ou 2750€) pour aider à couvrir les coûts de construction. Nous avons voulu la rembourser, mais elle a refusé d'accepter l'argent.

Elle pensait qu'en étant propriétaire de la maison, cela me ferait davantage prendre soin d'elle. Elle a menacé que si elle n'était pas satisfaite de mes soins envers elle, elle vendrait la maison et déménagerait dans une maison de retraite. Le fait que je la traitais mieux que ses quatre autres enfants ne semblait pas avoir d'importance pour elle.

Durant l'année et demie qui a suivi, nous nous sommes constamment battues à propos de la propriété. Faisant face à des disputes douloureuses les unes après les autres, je me suis demandée : « Pourquoi est-ce que je rencontre ces problèmes ? »

Le Maître a dit :

« Quel que soit le conflit qui vous arrive, qu’il surgisse chez vous ou entre vous, il est fort probable que cela ait un lien avec vous, il y a quelque chose que vous devez enlever. Indépendamment du fait que ce soit votre faute ou non, quand mon Fashen enlève votre cœur, je ne me préoccupe pas que ce soit sa faute ou la vôtre. Tant que vous avez ce cœur, il essayera tous les moyens pour vous faire avoir des conflits, pour que vous preniez conscience de ce cœur insuffisant. » (« Enseignement de Fa en Europe »)

En larmes, je me suis demandé : « Suis-je une véritable pratiquante ? » Chaque fois, ma réponse était « Oui ». J'ai réalisé que je ne devais pas conserver des notions humaines d'un côté et des notions divines de l'autre.

Le Maître a dit :

« Parfois, vous croyez que quelque chose est à vous, les autres vous disent aussi que c’est à vous, mais en fait cela ne vous appartient pas. Vous êtes peut-être convaincu que cette chose est à vous mais finalement elle ne l’est pas: c’est à travers cela qu’on voit si vous pouvez ou non vous détacher ; si vous n’êtes pas capable de l’abandonner, alors c’est un attachement, et on utilise ce moyen pour vous faire abandonner l’attachement à vos intérêts personnels, voilà ce qu’il en est. » (Zhuan Falun)

J'ai réalisé que j'avais besoin d'abandonner mon attachement aux possessions matérielles. Si je ne le pouvais pas, je n'allais pas pouvoir retourner à ma vraie maison.

J'ai compris que ces tribulations faisaient partie de mes dettes karmiques à rembourser de mes vies précédentes. Alors que la rectification de Fa s'approche de la fin, nous n'avons plus de temps à perdre avec la célébrité, le profit et la sentimentalité.

Une fois que j'ai été capable de laisser aller mes attachements, j'ai senti mon corps très léger. J'ai dit à ma mère : « Maman, la maison est à toi. Tu peux faire comme bon te semble. Si tu décides de la vendre, s'il-te-plaît, dis-le moi afin que nous puissions trouver un autre endroit où vivre. »

J'ai trouvé un bon nombre de mes attachements à travers le fait de posséder une propriété, tel que l'égoïsme et la rancœur. Ma bonté n'était pas aussi grande que je l'espérais, et c'était mal de garder tout ressentiment envers ma mère. Je la traite maintenant encore mieux qu'avant. J'ai transcendé ma sentimentalité humaine.

Surmonter le karma de maladie

Une autre épreuve était reliée à ma santé. Je n'étais pas très diligente dans ma cultivation à l'époque. Il y a quatre ans, j'ai eu de forts saignements pendant six mois. Je suis devenue si faible que je ne pouvais même plus étudier le Fa, faire les exercices, ou travailler dans mon petit dépanneur.

Alitée toute la journée, je pouvais seulement manger quelques bouchées de nouilles chaque jour. Il m'était même difficile de boire de l'eau. Incapable de trouver mon propre pouls, j'ai pensé que j'étais en train de mourir.

Une nuit, les mots du Maître ont été projetés clairement dans mon esprit :

« Entendre le Tao le matin, pouvoir mourir le soir. » (« Se fondre à la Loi », de Points essentiels pour avancer avec diligence)

« Quelle épreuve peut faire obstacle à un être sacré » (« Agir dans la Voie », de Hong Yin II)

Les larmes ont ruisselé sur mon visage. J'étais émue par la miséricorde bienveillante du Maître. Il ne voulait pas me laisser, moi, une disciple qui n'avait pas bien fait dans sa cultivation.

J'ai essayé très fort de m'asseoir sur le lit et de m'agenouiller devant Maître. J'ai demandé à Maître de me rendre plus forte.

J'ai réussi à me lever et j'ai commencé à faire les exercices. Au milieu du second exercice, mes jambes sont devenues trop faibles pour me supporter plus longtemps. Je me suis alors assise pour faire la méditation.

J'ai dit au Maître dans mon cœur : « Si je suis capable de m'asseoir durant l'heure de méditation, je vais passer cette épreuve. » En sueur et en larmes, j'ai passé cette épreuve. J'ai su que le Maître venait de me donner une seconde vie. À travers l'endurance de ma tribulation, ma vie a été prolongée.

Merci Maître.

Traduit de l'anglais au Canada