(Minghui.org) Le président de la cour n'arrêtait de dire « oui, l'acquittement » alors qu'il ajournait la première audience d'un procès où deux femmes étaient accusées d'utiliser une secte pour affaiblir l'application de la loi, prétexte classique utilisé par le régime communiste chinois pour piéger les pratiquants de Falun Gong.
Mmes Yu Fanglan et Zhang Shaohua, toutes deux originaires de la ville de Yulin dans la province du Shaanxi, pleines d'espoir en une libération rapide, ont été condamnées par le même juge au cours d'une seconde audience deux mois plus tard. Mme Yu a été condamnée à une peine de quatre ans de prison et Mme Zhang à trois ans et demi.
Les deux femmes suspectent le Bureau 610 d'avoir été derrière le changement soudain de verdict du juge. En tant qu'agence extra-légale, le Bureau 610 a été chargé d'éradiquer le Falun Gong et on lui a donné le pouvoir d'outrepasser le système judiciaire.
Arrestation et première audience
Mmes Yu et Zhang ont été arrêtées le 8 octobre 2015 alors qu'elles étaient en train de parler aux gens de la persécution du Falun Gong. La première audience s'est tenue le 29 janvier 2016.
Le juge Wang Fuqiang a indiqué qu'il avait inspecté les documents de Falun Gong confisqués aux deux femmes et qu'il comprenait ce qu'était la persécution. Il a aussi dit qu'il avait fait des recherches sur elles et il a reconnu qu'elles étaient toutes deux des enseignantes primées.
Zhang Xi l'avocate de la défense a terminé en disant que ses clientes n'avaient enfreint aucune loi en exerçant leur droit constitutionnel à pratiquer et à diffuser des informations sur le Falun Gong.
Le juge Wang a répété sans cesse « oui, l'acquittement » alors qu'il levait son marteau pour conclure l'audience. Il a promis qu'un verdict serait rapidement prononcé.
Seconde audience et condamnation à la prison
Mmes Yu et Zhang sont tombées de haut lors de leur seconde audience le 25 mars. Selon les termes de Mme Yu : « Nous avons été complètement abasourdies, étant donné que le juge semblait très favorable au cours de la première audience indiquant qu'il allait vite nous relâcher. Maintenant, deux mois après, au lieu de ça nous sommes condamnées. »
Elles ont questionné le juge Wang : « Pourquoi avez-vous soudainement changé d'avis ? Qui vous a ordonné de nous mettre derrière les barreaux ? » Il a refusé de répondre.
Les deux femmes prévoient de faire appel du jugement.
Traduit de l'anglais en France
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